Le garçon et la bête de Mamoru Hosoda

Le garçon et la bête : Affiche

4,5/5

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Ren, 9 ans, vient de perdre sa mère. Très en colère par cette perte brutale, Ren refuse de suivre la famille de sa mère, qui veut le recueillir. Il prend la fuite et erre dans les rues de Tokyo jusqu’à ce qu’il rencontre au détour d’une rue la bête Kumatetsu qui vit dans le monde des bêtes, Jutengai. Enthousiasmé par la colère et l’insolence de Ren, Kumatetsu lui propose de devenir son disciple. Dans le monde de Jutengai, le seigneur est sur le point de se réincarner et de laisser sa place à un futur seigneur. Kumatetsu ambitionne de devenir ce futur seigneur et devra alors faire face à son adversaire le plus sérieux, Iouzan…

Le garçon et la bête : Affiche

Décidément Mamoru Hosoda est devenu la nouvelle référence dans l’univers de l’animation japonaise. Je n’ai eu que des coups de cœur pour ses films d’animation, après La traversée du temps, Summer wars, et plus récemment le magnifique Les enfants loups.

Le garçon et la bête : Affiche

Avec ce film, Le garçon et la bête, c’est encore une fois un coup de cœur. Déjà, ça fait plaisir de voir des dessins, des vrais, pas d’images de synthèse mais du dessin à l’ancienne. Et comme souvent avec Hosoda, c’est beaucoup d’émotion. J’ai adoré suivre ce pauvre Ren, orphelin à 9 ans, qui erre dans les rues de Shibuya à Tokyo, qui se fond dans la foule qui traverse sans cesse le célèbre carrefour, et qui passe son temps à éviter les policiers qui traquent les jeunes fugueurs.

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La première moitié du film se passe dans le monde des bêtes, Jutengai, et on suit Ren, rebaptiser Kyuta, qui s’applique à devenir le disciple de Kumatetsu, borné, brutal, ronchon, feignant. Ces moments là sont vraiment ceux que j’ai préféré, la relation père fils entre Kyuta et Kumatetsu, leurs caractères similaires de tête de mule et de râleurs, il y a beaucoup d’humour dans ces scènes, et aussi beaucoup de tendresse inavouée entre ses deux personnages.

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Le film traite donc de l’enfance perdue, des relations filiales. Ren/Kyuta a perdu son enfance et innocence quand il perd sa mère, et retrouve une figure paternel à imiter en la personne de Kumatetsu, la bête qui ambitionne d’être le nouveau seigneur.

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Le garçon et la bête nous parle aussi de la quête d’identité et du long chemin vers l’âge adulte. Ren/Kyuta ne peut avancer sans retourner dans son passé et son monde, pour découvrir d’où il vient afin de mieux se connaitre et poursuivre son chemin. Comme dans ces précédents films, Hosoda nous transporte dans une histoire prenante, nous présente des personnages attachants, et distille des étincelles magiques à chaque image. Encore une fois, Mamoru Hosoda m’a emporté dans son univers, encore une fois un coup de cœur!

2 réflexions sur “Le garçon et la bête de Mamoru Hosoda

  1. Moi aussi j’aime bien les dessins animés  » à l’ancienne » ! Je n’ai pas vu les enfants loups mais si celui-là passe ENCORE, j’irai le voir !

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