Islande le retour

J’ai tellement adoré mon séjour en Islande en mars dernier, que je n’avais qu’une envie y retourner et rapidement! bien sur j’ai laissé passer le printemps et l’été, surtout l’été qui reste une saison très prisée des touristes et avec des prix qui sont plus élevés. Je décide de repartir début septembre pour pouvoir encore profiter de journées assez longues avant que les journées raccourcissent trop. Je décide de partir une semaine et pour être honnête les prix ont pas mal évoluées depuis mon voyage en mars dernier, où je bénéficiais encore de l’effet covid et des restrictions aux frontières. La grosse différence de prix avec mars c’est le prix des hôtels qui ont augmenté. J’avais eu un très bon prix en mars, cette fois ci j’ai quand même payé plus cher.

vue depuis l’hotel, Reykajvik

Je pars donc début septembre avec Icelandair, le voyage se fait sans souci et à l’approche de l’aéroport je peux voir qu’il fait vraiment très beau sur Reykjavik. Un ciel parfaitement dégagé. Le temps de récupérer ma valise et de changer un peu d’euros contre des couronnes islandaises et je pars attendre mon bus. Sur la route qui mène à Reykjavik, j’ai droit à des paysages déjà impressionnants, des plaines lunaires recouvertes de mousse, avec les lumières du coucher du soleil. La mer prend la couleur du ciel, une sorte de bleu pale, c’est juste vraiment beau. Le temps d’arriver à mon hôtel il fait presque nuit.

Le lendemain, après le petit déjeuner à l’hôtel, je sors attendre le mini van qui doit me récupérer pour une excursion en groupe. Nous sommes 7 dans le mini van avec un guide, un couple anglais, un couple américain originaire de Floride et deux jeunes françaises, le but étant d’aller sur la péninsule de Reykjanes, au sud de Reykjavik. Notre guide surnommé Dooley nous raconte beaucoup son enfance dans les années 60, sa vie auprès de ses parents et grands parents, tous vivant sous le même toit. Premier court arrêt avec le lac de Kleifarvatn, un point de vue magnifique avant de continuer et faire un véritable arrêt à Seltun, un site géothermique. On prend le temps de parcourir le chemin qui traverse les différentes manifestations géothermiques, les bassins de boue qui bouillonnent, les eaux sulfurées qui frémissent, les fumerolles, les fumées, la terre qui prend une couleur rouille, orange, jaune, brun. On passe devant le volcan qui était en irruption quelques semaines plus tôt. Puis on se dirige vers le bord de mer et les falaises, à Brimketil. On déjeunera au village de Grindavik, au restaurant salthusid, restaurant dans lequel notre guide à ses habitudes. Je prend le poisson du jour, du cabillaud parfaitement cuisiné servi avec un peu de salade et des pommes de terres, simple et délicieux.

poisson du jour, salthusid

On se rend ensuite au « bridge between continents », une fissure entre les plaques eurasienne et nord-américaine, les deux plaques se séparant doucement laissant apparaître des fissures. C’est assez impressionnant, le paysage est lunaire et entre les deux rives, on peut descendre dans la fissure et marcher sur un sable noir très fin et sous le soleil c’est particulièrement beau je trouve. Un pont relie les deux plaques.

Reykjanes peninsula

Petit détour pour déposer deux d’entre nous au Blue lagoon. En effet avec cette excursion, on a la possibilité d’être déposé à l’aéroport de Keflavik, au blue lagoon ou bien sur revenir au centre ville. Je suis déposée à l’église Hallgrimur dans le centre ville et je redescend la rue principale pour faire quelques boutiques, je fais un détour pour admirer la sculpture en bord de mer, Sun voyager et je pars diner à Lamb street food, que j’avais déjà testé lors de mon précédent voyage. J’aime beaucoup les lieux, c’est spacieux, c’est lumineux et c’est délicieux.

bridge between continents

Le lendemain, il pleut. Je me rends le matin tôt en bus à Laugardalslaug, la piscine municipale la plus grande de Reykjavik. Comme pour toutes les piscines municipales d’Islande, il y a une procédure particulière à respecter. Dans les vestiaires il faut entièrement se déshabiller et se rendre avec sa serviette dans les douches collectives qui sont accolées aux vestiaires. Il faut entièrement se doucher avant d’enfiler son maillot et au retour, il faut entièrement se sécher dans la zone des douches avant de retourner aux vestiaires pour ne pas mettre de l’eau au sol. Cela peut paraître gênant quand on a pas l’habitude, mais personne ne fait attention à vous dans les vestiaires, personne ne vous regarde et vous ne regardez personne non plus. Je fais mon quotas de longueurs. La piscine, en plus d’un bassin olympique intérieur et extérieur, possède un bassin ludique avec toboggan pour les enfants, des bassins d’eau à 12 degrés et des bassins d’eau très chaude, ainsi qu’un sauna.

Sun voyager

Une fois sortie, je prends un bus différent pour aller à Hamraborg, à la frontière de Reykjavik. C’est une gare routière importante, de nombreux bus y passent. Pour ma part, il s’agit de se rendre au Sky lagoon que j’avais déjà fait en mars dernier et pour qui j’avais eu un gros coup de cœur. Il faut tout de même marcher 30 minutes pour arriver au sky lagoon. La structure extérieure est typique de l’architecture traditionnelle islandais avec les murs fait en « turf » (ou tourbe) utiliser comme isolant et avec le toit recouvert d’herbe. Le lagon d’eau chaude entourée de roches volcaniques noires, le grand bassin à débordement tout au bord de la mer avec vue sur l’océan, c’est juste magique. J’y reste un bon moment avant de me rendre dans les lieux dédiés aux « 7 steps ritual ». Il s’agit d’un passage dans un bassin d’eau froide à 12 degrés, puis on entre dans un sauna sec; avec une baie vitrée donnant directement sur la mer, c’est un lieu très apaisant. J’aime beaucoup ce que j’appelle le sauna « sec », je m’assois sur les bancs de bois face à la mer, le silence étant perturbé uniquement par le bruit de l’eau qui tombe sur les pierres brûlantes posées au milieux de la pièce. Je reste 10 minutes dans cette atmosphère chaude et sèche. On sort ensuite dehors, entre des parois de bois et de roches noires volcaniques. Une fausse pluie fine froide nous tombe dessus. On nous donne ensuite un produit de gommage à base de sel et d’huiles essentielles pour se frotter le corps avec avant d’entrer dans le sauna « humide ». Je n’aime pas trop ce genre de sauna remplie de vapeur, mais j’y reste au moins 5 minutes. Je sens des gouttes d’eau dégouliner partout et je sens que le produit de gommage s’active sous l’effet de la chaleur. Après une douche pour éliminer le reste de produit, c’est un retour dans le lagon. J’y reste un bon moment. Je suis arrivée le matin à l’ouverture vers 11h et quand j’en sors deux heures 30 plus tard, je remarque qu’il y a beaucoup plus de monde qu’à mon arrivée, donc je suis bien contente d’être venue aussi tôt.

street art Reykjavik

Après m’être changée je m’installe au café du sky lagoon pour manger un bagel de houmous, un café et une part de cake au citron. Mais le chemin retour se fait sous le déluge! je rentre à l’hôtel trempée. Pour dîner je pars au restaurant Kopar, dans le quartier du vieux port à 5 minutes de l’hôtel. Poisson du jour et dessert, tout est très bon, mais il vaut mieux y aller à l’heure du déjeuner, les prix sont plus intéressants qu’au dîner. Petite ballade digestive sous la pluie moins diluvienne, dans le quartier du parlement.

Le lendemain, je dis au revoir à Reykjavik pour me rendre à Akureyri, la capitale du nord, 2e plus grande agglomération du pays (4e ville du pays) et qui se trouve à 50 km du cercle polaire. Petit déjeuner à l’hôtel et départ vers 10h pour me rendre à l’aéroport de Reykjavik. Contrairement à l’aéroport international de Keflavik qui se situe à 45 minutes de route du centre ville, l’aéroport de Reykjavik se situe à 10 minutes de bus du centre ville. C’est de là que partent les vols intérieurs ainsi que des vols à destination du Groenland. Pour ce genre de vol, il n’est pas nécessaire d’arriver très en avance. 30 minutes avant le départ suffit si vous avez une valise à enregistrer et si vous n’avez rien à enregistrer, il vous suffit d’arriver 15 minutes avant le décollage. Ne voulant pas prendre de risque, j’arrive une heure à l’avance. L’avion à hélice est minuscule, il y a 36 sièges. C’est assez étrange de monter dans un avion aussi petit, ça m’était arrivée une fois lors de mon voyage en Nouvelle Zélande. Le vol dure seulement 40 minutes, on a à peine décoller qu’il faut déjà entamer la descente. L’avantage c’est qu’on ne vole pas haut et qu’on peut admirer les paysages. L’autre option pour se rendre à Akureyri, c’est le bus, mais il faut environ 7 heures de route et le prix du billet de bus n’est pas bien différent de l’avion.

Arrivée à Akureyri, je récupère ma valise. On est tellement peu de voyageurs qu’en 10 minutes tous le monde a déjà quitter l’aéroport. Je pensais prendre le bus n°5 sensé me ramener dans le centre de Akureyri, mais j’apprends d’un membre du personnel que le bus ne prend plus la peine d’aller jusqu’à l’aéroport depuis quelques temps, trop peu de gens le prenait. Il me propose de m’appeler un taxi. 17 euros pour 5 minutes de route, ça fait mal! sur le chemin, tout en parlant avec le chauffeur, je remarque, parallèle à la route une piste goudronnée bien lisse qui doit servir aux piétons et cyclistes. D’après google map, il faut environ 35 à 40 minutes de marche et je note mentalement de revenir à pied à l’aéroport lorsqu’il sera temps de rentrer.

A l’hôtel la chambre est agréable et devant chaque chambre, une citation d’un film est affichée, je trouve ça assez sympa. La déco est centrée autour du cinéma, affiches de film, projecteur… dans le lobby un écran géant diffuse des films en noir et blanc.

Je ressors pour visiter le centre ville, quelques boutiques, quelques resto. Je monte une pente raide afin d’aller au jardin botanique. Je déjeune d’abord au café du jardin, grosse tartine de houmous, un bol d’olives noires et une part de gâteau au chocolat. Le jardin botanique est vraiment très beau. Nous sommes début septembre, c’est déjà l’automne ici, les arbres ont pris les couleurs automnales et ont déjà commencés à perdre leurs feuilles qui jonchent le sol. Il y a encore énormément de fleurs aussi. Je continue de me balader au bord de la mer, Akureyri se situant au fond d’un des fjords les plus profonds d’Islande. Je termine au centre commercial à 15 minutes du centre ville, seul endroit qui possède un supermarché, afin de m’acheter de quoi grignoter pour la soirée.

jardin botanique Akureyri

Dimanche, j’ai prévu une excursion pour la journée. Le guide à bord d’un mini van, vient me récupérer. A bord un groupe de touristes anglais composé de deux couples et d’une dame, et un autre couple plus jeune dont je ne connais pas la nationalité. Le guide nous raconte un peu sa région, il est originaire d’Akureyri et il compare assez souvent sa ville à Reykjavik, la grande concurrente. Je lui poserais la question de savoir si cette rivalité est vraie et si elle peut se comparer à la rivalité Marseille/Paris et il me répondra oui mais que ça reste une rivalité « bon enfant »!

Dettifoss

Notre premier arrêt est la célèbre chute d’eau Godafoss, ou la chute des dieux. Elle est symboliquement importante car c’est le berceau du christianisme en Islande. Il pleut beaucoup à ce moment là, donc personne ne s’attarde plus que de raison et part s’abriter dans la voiture. 2e arrêt, le site de Dimmurborgir, dans la région du lac Myvatn. On peut se balader entre les colonnes de roches volcaniques aux formes étranges dû à l’érosion d’un lac de lave. Tout autour, des petits arbres et arbustes qui ont pris des couleurs automnales magnifiques entre jaune et orange. Il ne pleut plus et on peut donc profiter comme il faut des lieux. C’est vraiment très beau. Notre guide nous explique que la nasa est venu et vient encore lorsqu’il faut s’entraîner pour des simulations de missions sur la lune et mars.

Dimmurborgir

C’est surtout un lieu lié au folklore islandais. Gryla, mi ogre mi troll, qui aimait manger les enfants, y aurait vécu avec ces 13 fils et son chat géant. On raconte qu’elle mangeait les enfants à noël si ils ne lui offrait pas de nouveaux vêtements. Il s’agissait surtout de faire peur aux enfants pour les pousser à terminer leurs ouvrages de tricots et de coutures et les inciter à ne pas sortir seul en hiver, car de nombreux enfants disparaissaient. Les 13 fils de Gryla sont devenus les pères noël locaux. A l’origine ils étaient connus pour voler les réserves de nourritures et ils sont devenus avec le temps des pères noël, distribuant des cadeaux aux enfants sages ou des pommes de terres pourries aux enfants désobéissants.

Hverir

Je croise un mouton perdu dans les rochers, mais le guide nous explique que c’est interdit, qu’il a du s’éloigner de son pâturage et que le propriétaire risque une forte amande. On reprend la route pour aller vers la chute d’eau Dettifoss. C’est la chute d’eau la plus impressionnante que j’ai vu. La plupart des excursions au départ d’Akureyri propose les mêmes étapes en générale, mais la majorité se contente de Godafoss et c’est dommage! Après une marche sur 800 mètres, dans un décor lunaire fais de roches volcaniques noires, on arrive tout au bord de Dettifoss, la chute d’eau au débit le plus puissant d’Europe. C’est impressionnant à voir et à entendre. Et surtout on peut s’approcher au plus près. De là on peut repartir sur un autre sentier sur 600 mètres pour aller voir une autre cascade surnommée Selfoss, tout aussi sympa à voir.

fissure entre les plaque tectoniques

Pour finir on se rend d’abord sur le site de Grjotogja, une grotte souterraine qui a servit au tournage de certaines scènes de game of throne. Au cœur de la grotte il y a un lac souterrain naturellement chaud, qui servait de lieu de baignade avant qu’un séisme ne vienne perturber la température des lieux et rendent l’eau trop chaude pour s’y baigner. Je n’y descend pas, car le « chemin » est assez difficile pour descendre et aussi très très sombre. Je préfère grimper au dessus pour voir la crevasse énorme qui sépare encore une fois les plaques eurasienne et américaine et profiter de la vue. Autre arrêt, à Hvevir, un parc géothermique entouré de montagnes particulièrement impressionnantes. On peut y voir des énormes fumerolles, des bassins de boue bouillonnants…la végétation est fragile et met un temps important à repousser. Notre guide nous demandera de ne pas s’éloigner des sentiers balisés et ne manquera pas d’engueuler un groupe de touristes qui a préféré marcher en dehors des clous, piétinant la végétation.

Myvatn natural bath

Le dernier arrêt est facultatif. On se rend au Myvatn natural bath, une sorte de blue lagoon du nord, moins connu, moins fréquenté et moins grand mais dans lequel on peut se baigner dans les mêmes eaux bleues laiteuses dont les propriétés sont excellentes pour la peau. Le guide nous indique qu’il faut repartir dans 1h20 et nous ne sommes que très peu de personnes à décider de s’y rendre. Les autres s’installent dans le café des bains ou partent en promenade dans le coin. 1h20 c’est peu, mais heureusement, personne à la caisse, c’est très rapidement que je paye mon billet d’entrée et que je me change dans les vestiaires. Les bains sont vraiment sympas, deux bassins, un légèrement plus chaud que l’autre. On peut s’installer tout au bord et profiter de la vue sur les montagnes et les volcans. Je profite des lieux pendant 45 minutes avant de ressortir, me changer et partir au café pour goûter la spécialité locale, une tranche de pain de seigle cuit grâce à la chaleur géothermique de la région, avec une tranche de arctic char fumé, un poisson saumoné que l’on trouve beaucoup dans les lacs de l’arctique, délicieux!

Agneau à Rub 23

De retour à Akureyri, je trouve que les températures ont bien chuté depuis la veille. Je me rends au restaurant Rub 23 pour diner, vu que à part la tranche de pain je n’ai rien mangé de la journée. Filet d’agneau avec des légumes parfaitement cuisinés, une assiette de patates douces et une sorte de cheesecake cuit avec sorbet mandarine miel pour finir, très bon.

Le lendemain, mes plans ne sont pas respectés. Je devais normalement partir pour une heure de bus à Husavik, un petit village en bord de mer. L’intérêt premier était de tester les bains d’eau chaude Geosea, l’équivalent de Sky lagoon à Reykjavik. Mais après la déconvenue du bus à l’aéroport et le fait qu’officiellement il y a très peu de bus par jour, je préfère la jouer tranquille et ne pas trop bouger, et surtout ne pas regarder ma montre pour ne pas rater les bus. La veille en rentrant de l’excursion, le guide nous avait montrer un spa tout neuf (ouverture en mai dernier), le forest lagoon, bâti après la découverte d’une nouvelle source d’eau chaude lors de la construction d’un tunnel de 7 kilomètres sous la montagne. Après un petit déjeuner dans une boulangerie du centre ville et la visite de quelques boutiques, je me rends au forest lagoon, à la sortie de la ville. Il faut compter environ 35 minutes de marche, dont la majorité consiste à traverser le fjords dans sa largeur, le long d’une route. Il faut juste trouver le courage de traverser la route quelques mètres avant l’entrée du lagon mais il faut dire que la circulation n’a rien à voir avec celle de la région parisienne! et bien je ne regrette pas mon choix car ce fut magique, on devait être à peine 7 dans le lagon. Une fois douchée et changée je descends les marches dans le lagon d’eau chaude. Bassin à débordement, on peut s’installer sur des bancs sous l’eau afin d’être confortablement installé pour profiter de la vue, la mer et les montagnes enneigées. Il y a un autre bassin collé avec une eau plus chaude, entouré de verdure et une forêt de pins derrière, aux allures de forêt de princesse Mononoke. On peut d’ailleurs sentir l’odeur du pin partout dans le lagon. Il y a également le fameux puits d’eau froide à 12 degrés mais je ne m’y enfonce que jusqu’aux hanches et un sauna sec dans lequel je reste quelques minutes. Sans sortir du bassin on peut aller au bar commander à boire. Je me prends un verre de jus de pomme et je reste deux bonnes heures dedans. Faut dire que 5 minutes après mon arrivée le soleil est apparue par magie et d’un coup il fait super beau.

Forest lagoon, Akureyri

En sortant des bains, je découvre qu’on peut manger au café du lagon. Tranches de pain de seigle avec saumon fumé, œufs de limpe, oignons grillés, juste délicieux et finalement bien copieux. De retour au centre ville je pars me reposer à l’hôtel, petite sieste de 20 minutes devant hercule poirot, avant d’aller prendre un goûter au Kaffi llmur, cheesecake et café.

Le soir j’ai rendez vous devant l’hôtel principal de la ville pour une excursion. Je retrouve le groupe britannique avec qui je discute et le même guide que la veille. Le but est de se rendre dans la nature pour tenter d’observer les aurores boréales. Le niveau d’émission solaire n’est pas trop mal et le ciel est sensé être dégagé. Finalement au bout de deux heures 30 à lever la tête vers les étoiles dans un froid assez tenace, nous ne verrons pas plus que les constellations! et non pas d’aurores boréales. Le guide nous raconte des anecdotes et histoires pour passer le temps et passera de nombreux coups de fils pour savoir si des collègues ont plus de chances dans d’autres lieux peut être plus dégagés, mais rien, c’est comme ça.

Le lendemain c’est l’heure du départ, retour à Reykjavik. Mon vol est à 8h25 et comme je l’avais décidé en arrivant, je me rends à l’aéroport à pied. 40 minutes ça peut paraître long surtout avec les bagages mais ma valise glisse toute seule sur la piste qui longe le fjord. En regardant le soleil se lever je remarque des mouvements dans l’eau, une nageoire qui tapote la surface. Je pense à une baleine, car le guide de notre excursion nous avait dis qu’une baleine avait été vue dans le fjords la veille, mais je vois très vite qu’il s’agit d’un dauphin. Il est en compagnie d’un animal plus petit et plus pâle aussi, qui ne sortait pas aussi bien de l’eau, du coup je pense qu’il devait s’agir peut être d’un bébé dauphin. Je m’attarde un peu pour prendre des photos et regarder le spectacle. A l’aéroport, personne! un employé me regarde avec étonnement quand je m’approche de l’enregistrement des bagages et il m’enregistre ma valise. Je pense que je suis un peu trop en avance! il faut dire que pour les vols intérieurs, on enregistre les valises 30 minutes avant le départ. Le vol retour se passe dans le même petit avion qu’a l’aller, on peut admirer les paysages et en atterrissant à Reykjavik, on frôle les immeubles du centre ville, c’est assez impressionnant.

Je me rends à pieds à mon hôtel, 25 minutes de marche, puis je pars au salon de thé Sandholt, prendre un petit déjeuner. Il est déjà presque 11h, je me prend un macchiato, un croissant et même un petit sandwich houmous, carotte, salade verte, tomate, très bon, mais je suis surtout marquée par le macchiato, délicieux et le croissant, parfaitement feuilleté, parfaitement bien cuit, croustillant, beurré mais pas trop, c’est bien simple c’est un des meilleurs croissant que j’ai mangé de ma vie! après ça, je prend le bus pour me rendre au jardin botanique de la ville. Des fleurs de saison magnifiques et très variées, de beaux arbres, de jolis points d’eau et un café se situant dans une jolie serre avec bassin d’eau remplie de poissons rouges, au style japonisant, avec une terrasse extérieure entourée de pois de senteurs. Ça doit être très agréable de boire un café ou un thé ici, mais le café est je ne sais pour qu’elle raison, fermé, tant pis!

jardin botanique de Reykjavik

De retour au centre ville, je fais quelques boutiques puis retour hôtel. J’ai la chance d’avoir une chambre à l’avant dernier étage avec balcon et une vue entièrement dégagée. Je décide de faire une bonne sieste, je suis vraiment fatiguée par la journée! et encore hercule poirot à la télé pour me tenir compagnie pendant ma sieste. Je pars dîner tôt, j’hésite entre retourner à Lamb street food ou tester Momo ramen, spécialisé dans les ramen, mais bon je préfère m’assurer une place confortable pour manger mon dernier repas. Je fais un tour dans le vieux port en regardant le soleil se coucher doucement. La nuit est parfaitement clair, les derniers nuages ont tous disparus et je décide de tenter de repérer les aurores boréales. Hélas, je ferais choux blanc cette fois aussi! J’en avais vu lors de mon premier voyage, mais j’aurais aimé revivre ça une seconde fois. Le retour est rude, car comme la dernière fois, les deux seuls vols pour Paris c’est 7h40 et 7h45 (allez savoir pourquoi). Le mini bus que j’ai réservé vient me chercher à 3h30 et le bus pour l’aéroport qui part depuis la gare principal à 4h. Je petit déjeune d’un café et d’un délicieux cinnamon bun acheté la veille dans la célèbre boulangerie Bread and co. J’ai la chance de voyager avec aucun voisin de siège et je peux donc piquer un somme de quelques minutes.

Coucher de soleil sur Reykjavik

Second voyage en Islande et j’ai encore une fois adoré. Les islandais sont parfois un peu brusques mais toujours sympas, avec qui il est facile de parler. Je ne sais pas d’où ça vient, mais les islandais utilisent beaucoup les dattes et le houmous dans les plats présentés dans les resto. J’ai remarqué qu’il y avait bien plus de trottinettes électriques qu’en mars, est ce que c’est parce qu’il fait moins froid qu’en mars ou est ce que c’est un nouveau phénomène? J’ai aussi trouvé que les prix étaient un peu plus élevé qu’en mars dernier, notamment le prix des hôtels. J’ai adoré les différents spa que j’ai fait que ce soit le sky lagoon, le myvatn natural bath ou le forest lagoon, que j’ai vraiment apprécié en partie parce qu’il n’y avait vraiment pas grand monde! Les prix sont très raisonnables je trouve, 40€ l’entrée pour le Myvatn natural bath, 40€ également pour le forest lagoon, ce qui n’est pas cher quand on voit la qualité des prestations du forest lagoon et qu’on peut y passer la journée. Le sky lagoon est plus cher, 70€ environ, mais on a droit à des serviettes à volonté, à un soin gommage et à différents saunas. J’ai beaucoup aimé le nord et la région d’Akureyri, dont les paysages sont impressionnants peut être plus grand et sauvage que dans le sud! j’en ai encore appris pas mal avec les deux guides que j’ai eu lors de mes deux excursions.

Forest lagoon: https://www.forestlagoon.is/en

Myvatn natural bath: https://myvatnnaturebaths.is/

Sky lagoon: https://www.skylagoon.com/

Côté shopping, je n’ai donc pas ramené grand chose dans ma valise! un petit mug en solde, un aimant de frigo, un marque page aimanté, un petit sachet de tisane aux herbes locales et une petite bouteille de crème hydratante du sky lagoon, pour retrouver un peu du bien être qu’on ressent là bas. Un pays que j’aime énormément donc, j’espère y retourner encore!

2 réflexions sur “Islande le retour

  1. Merci beaucoup pour ce long billet bien détaillé sur un pays que j’espère bien visiter une année ou l’autre… (quand je serai à la retraite, que je complèterai par quelques missions pour y gagner mon « argent de poche »?).
    Belles photos de roches volcaniques ou autres.
    Je note quelques « trucs »: aller au resto plutôt le midi que le soir. Ou faire de la marche à pied plutôt qu’utiliser un taxi,… sauf si on a une valise trop lourde). Le coup du bus qui ne prend plus la peine de desservir l’aéroport… Comme quoi il n’y a pas qu’en France que les « transports collectifs » déclinent!
    (s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola

    • Contente que tu retiennes quelques « trucs » et que mon article serve à d’autres futurs voyageurs! C’est vrai que ce n’est pas un pays bon marché hélas, mais ça reste une de mes destinations coup de cœur et je ne compte pas en rester là avec l’Islande, j’espère bien continuer à explorer ce pays. Et oui les transports en commun islandais, une fois sortie de la capitale, ne sont pas très bien développés! mais faut dire que la population n’est pas énorme!

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