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Après deux étés sans me rendre en Écosse pour cause de covid, j’ai enfin pu renouer avec l’une de mes régions préférées au monde. Depuis 2012, je me rends en Écosse chaque été ou presque (2015 faisant exception, petite infidélité pour visiter le pays de galles).

D’habitude je me rends en écosse une seule semaine en juillet ou août. En 2020 j’avais prévu deux semaines de voyages en juin. J’ai décidé de garder l’itinéraire que j’avais prévu mais en juillet au lieu de juin. L’organisation ne fut pas de tout repos: chercher et trouver des bed and breakfast dans les différents villages sélectionnés, réservés trains, bus, excursions, chercher des bus locaux pour se rendre dans certains lieux reculés, vérifiés que les dits bus existent toujours et n’ont pas disparus pour cause de covid. Contacter certains hôtels et excursions pour lesquelles nous n’avions pas demandé de remboursement à la suite du covid mais accepté un voucher…Pour cette fois, j’ai laissé tomber l’enchaînement de trains que j’avais l’habitude de prendre pour me rendre en écosse et pour gagner du temps j’opte pour l’avion, transavia Paris-Edimbourg. Mais voilà trois semaines avant le départ, transavia annule notre vol, comme c’est le cas pour de nombreuses compagnies cet été. On se rabat en urgence sur un eurostar et sur un train pour Édimbourg au départ de Londres. Puis 2 semaines avant le départ, notre eurostar est annulé, on a heureusement la possibilité de réserver sur un autre train et on a la « chance » de trouver encore des places sur le train suivant. Le 15 juillet au matin, avec une amie, c’est direction gare du nord, pour découvrir une file d’attente énorme et un embouteillage dans les contrôles qui fait qu’on mettra plus d’une heure pour arriver dans la salle d’attente d’eurostar. Le train ne partira pas à l’heure pour permettre à tout ceux qui n’ont pas encore passer les contrôles de monter dans le train mais alors que le départ est sur le point de se faire, on nous annonce des gens sur les voies et l’intervention de la police, puis ensuite une longue attente pour avoir l’autorisation de démarrer. Bref, c’est avec 50 minutes de retard qu’on quitte paris, autant vous dire qu’entre le fait que notre train initial a été supprimé et que notre second train est parti quasiment avec une heure de retard, notre correspondance à Londres King cross est partie sans nous. Avec le justificatif d’eurostar pour prouver notre retard, on part à la recherche d’un agent de notre compagnie de train, car à king Cross, il y a plusieurs compagnies de train qui dessert Édimbourg et on ne peut donc pas monter dans le prochain train au hasard. Un membre du personnel très gentille nous accompagne et coup de chance un train part dans les 20 minutes. Il ne reste que très peu de places libres qui ne soient pas réservées et on s’y installent soulagées. Après 4h30 de route on arrive enfin à notre première destination.

A Édimbourg on a beau temps, température agréable, on prend le bus jusqu’à notre hôtel. Pour ce week end de juillet il y a un festival de musique traditionnelle et de musique pop rock au château d’Édimbourg, du coup il n’y a pas beaucoup d’hôtels dispo. J’ai pu obtenir une chambre dans cet hôtel grâce à mon voucher de 2020. L’inconvénient c’est qu’il faut prendre un bus pour 15/20 minutes. La chambre est moderne et très agréable et au rez de chaussée il ya un pub qui appartient à l’hôtel et qui offre aux clients une boisson gratuite. Le pub est désuet, plein de charme, l’atmosphère est très sympa j’ai beaucoup aimé. Après avoir fait une longue balade dans le centre historique d’Édimbourg, on passera la soirée au pub.

Le lendemain, on prend le petit déjeuner en face de l’hôtel, chez Soderberg, qui propose du bon café et de délicieux cinnamon bun. On repart pour la gare direction Inverness. Après 3h de train on dépose nos bagages dans notre bed and breakfast et direction le centre ville pour faire quelques boutiques souvenirs avant de dîner au restaurant Mustard seed, un resto que j’ai déjà testé plusieurs fois et que j’adore. Soupe à la tomate, saumon grillé avec salade de crabe et pomme de terre et de belles gambas délicieuses. En dessert panna cotta fruits rouges.

Le lendemain, direction la gare d’Inverness pour un tour bus avec Rabbies tour, une compagnie que j’avais déjà testé lors de mon voyage sur l’ile de Skye et que j’avais beaucoup apprécié. Cette fois ci, on se rend sur la cote ouest qui est difficilement visitable sans voiture. Le tour bus se fait dans un petit van avec environ une dizaines d’autres touristes. Après avoir longé le Loch Ness, on passe devant Urqhuart castle, puis 1er arrêt à Eilean donan castle. J’ai déjà visité le château il y a quelques années, très intéressante visite, je recommande. On se contente seulement de l’admirer de l’extérieur et de faire la boutique souvenir.

Prochaine étape, c’est l’Applecross, une route en épingle qui grimpe dans les montagnes et que j’ai toujours eu envie de faire. Le temps est assez maussade, ce qui nous va très bien quand on sait qu’à Paris c’est la canicule et qu’il fait bien 40 degrés. La route est étroite et grimpe. Après de nombreux virages et tournants on arrive au sommet. On se balade dans un épais brouillard, on marche littéralement dans les nuages. On redescend la cote et de retour en bas on s’arrête dans le petit village de Shieldaig dans lequel on fait une ballade au bord de l’eau et où on s’arrête pour s’acheter de quoi manger. On s’arrête déjeuner toujours au bord de l’eau dans un autre village avant de faire un arrêt au départ d’un chemin de randonnée pour voir de près un cerf. On comprend vite que ce dernier a l’habitude de voir les touristes, il est calme et pas du tout craintif. Notre guide lui donne une pomme qu’il mange bien volontiers, les autres touristes se mettent en scène autour du cerf pour se prendre en photo. Personnellement je prend en photo le cerf mais je ne l’approche pas, ça me dérange un peu, surtout qu’une affiche demande aux randonneurs de ne pas nourrir les cerfs. Dernière étape, le loch torridon, au bord duquel on fera une petite pause avant de revenir à Inverness vers 18h. Personnellement j’ai préféré le tour que j’avais fait sur l’ile de Skye car à chaque étape on nous laissait vraiment le temps de profiter des lieux et paysages. J’ai beaucoup aimé la route de l’Applecross et notre pause au sommet, c’était magnifique, mais un peu déçu du temps passé au loch Torrindon, un peu rapide et aucune possibilité de faire une balade. Pour le soir, on dîne au Walrus and the corkcrew, un bar qui sert des plateaux de fromages. Le pain est bon mais les fromages ne m’ont pas particulièrement marqué! une sorte de camembert tellement fort qu’il m’a écœuré, quelques fromages à pâtes dures qui m’ont paru un peu fade. Le cheddar relève le niveau et les olives que j’ai commandé en plus étaient très bonnes. On fini la soirée avec un glace au glacier du coin, Miels.

Le lendemain on quitte Inverness pour Fort William en bus. Deux heures de routes qui longent en grande partie le loch Ness. On part déposer nos valises dans notre bed and breakfast qui se situe dans les hauteurs de la ville. La maison est très jolie et nos hôtes sont accueillants et sympathiques, René et Connie, originaires de Hollande et qui pour rien au monde ne quitteraient l’écosse. Notre chambre est très grande avec une vue magnifique sur le loch Linnhe, ça valait le coup de grimper les pentes raides avec nos valises. On ne s’attarde pas, direction le centre ville pour manger un fish and chips au pub du coin avant de prendre place dans le jacobite steam train plus connu comme étant le train harry potter, le fameux poudlard express qui emmène les élèves à Poudlard. J’avais déjà fait le voyage une fois et j’avais trouvé ça magique. Cette fois ci le temps est beau, ensoleillé, rien à voir avec mon premier voyage. Les paysages sont très beaux depuis le train et on passe par le célèbre Glenfinnan viaduc. Le terminus est Mallaig, une ville cotière. J’avais bien envie de manger une pizza sur le port, une petite cahute dans laquelle j’avais manger une délicieuse pizza lors d’un de mes séjours, mais hélas elle n’ouvre que le soir…On s’installe sur la terrasse d’un café dans lequel on commande carrot cake, walnut and coffee cake et limonade à la rose, on profite de la vue avant de reprendre le train. A l’aller comme au retour on discute voyages avec un couple vraiment sympa et intéressant originaire de Seattle.

Mardi matin, je décide de me lever aux aurores et à 7h je sors doucement de la chambre et je me rends à la piscine municipale qui ouvre à 7h15. J’ai du mal à me passer de mes séances de natation. A cette heure-ci il n’y a pas grand monde, j’ai ma ligne rien que pour moi. Je fais 30 minutes de nage et je barbote un peu avant de retourner à l’hôtel prendre un bain et être prête pour l’heure du petit déjeuner. Un bus nous dépose en 25 minutes au village de Glencoe, départ d’une randonnée pour se rendre au Loch Achtriochtrian. On suit un chemin dans la forêt, entre flanc de montagne et fleuve, il fait très beau aujourd’hui et surtout assez chaud, la canicule qui frappe Paris frappe aussi le Royaume uni. Je sais qu’à Londres les températures se rapprochent de celles de Paris et dans les highlands on atteint les 27. A Paris, 27 degré représente la fraicheur en cette période de canicule, et bien en Écosse c’est synonyme de canicule et dans les gares ont peut voir des alertes concernant les dangers de la chaleur! Après 1h30 de marche on fait une pause au Claigchaig inn, seul point de nourriture et de boisson dans le coin. On prend des boissons fraiches pour se poser un peu et on repart jusqu’au loch avant de repartir à notre point de départ pour déjeuner d’un panini au glencoe café. De retour à Fort William, on se balade au bord du loch Linnhe, on fait quelques boutiques et on part diner au Geographer, filet de poisson, petits légumes et en dessert un Eton mess, un dessert à base de chantilly, de meringue et de fraises fraiches.

Mercredi, dernier jour à Fort William. On se décide pour les steall falls. Pour s’y rendre le bus 42 nous dépose à environ 40 minutes à pied du début de la randonnée qui dure environ 1h aller 1h retour pour atteindre les steall falls. Je m’y étais déjà rendue il y a quelques années, mais je m’étais contentée de me balader jusqu’au début de la randonnée avant de faire demi tour. J’étais seule, il n’y avait pas beaucoup de monde et mon téléphone ne captait aucun réseau téléphonique en cas de problème sans compter la pancarte indiquant que passer ce point, des randonneurs on trouvé la mort. Bref, nos hôtes nous racontent quand même qu’effectivement il y a eu des accidents et qu’une personne avait disparue. Mais à deux ça va mieux et surtout il y a beaucoup plus de visiteurs que lors de ma première visite. Alors c’est sur qu’avec mon équilibre moribond, surtout dans les pentes descendantes, j’ai du parfois ralentir à la vitesse d’un escargot sur certains passages, mais finalement je suis arrivée à destination. J’ai beaucoup aimé la vue, le coin est magnifique et il y a une sorte de sérénité dans l’atmosphère, un calme reposant. On se dépêche quand même sur le chemin du retour, car le bus pour nous ramener en centre ville ne passe qu’une fois par heure. Nous arrivons tout juste pour le bus de 14h, on a le temps de discuter un peu avec le chauffeur avant de repartir pour Fort William et on déjeunera dans un café végétarien, le Wildcat, wrap lentille curry avec une délicieuse part de carrot cake. On finit par se balader dans la ville avant de rentrer.

Jeudi matin c’est le départ pour Oban, on quitte nos hôtes avec qui on a pas mal discuter durant notre séjour. On a droit à quelques anecdotes comme ce couple de japonais qui n’avait pas de valises et qui achetaient et jetaient les choses en fonction de ce dont ils avaient besoin, ou ce couple américain qui pensais que Jesus Christ avait pris son dernier repas dans la région et leur chauffeur de taxi qui décide de les emmener sur les soi disant lieux, un restaurant de fish and chips. Le bus met environ 1h30 pour arriver dans cette ville cotière que je connais bien, j’y suis venue deux fois par le passé. Après avoir déposé nos valises dans notre bed and breafast qui se trouve encore une fois au sommet d’une colline abrupte, on part au oban chocolate factory, un salon de thé spécialisé dans le chocolat. J’y avais déjà été et adoré, notamment leurs gaufres maison mais hélas, le covid étant passé par là je suppose, les lieux ne servent plus de gaufres mais seulement quelques pâtisseries, des glaces et des chocolats chauds. Je prendrais un milk shake et un thé au jasmin. Après avoir fait un peu de shopping dans la rue principale d’Oban, on se rend au Waterfront fishouse restaurant spécialisé dans le poisson situé sur le port. On est bien installé au bord de la fenêtre. Filet de lieu noir sauce soja et kimchi en entrée, saumon avec purée de pommes de terre et petits légumes et panna cotta en dessert. Une très bonne adresse.

Vendredi on se lève tôt car nous partons en excursion pour la journée sur les hébrides intérieures, l’ile de Mull et l’ile de Iona. Le ferry part à 9h50 pour 45 minutes de traversée et je suis contente de prendre la mer et respirer l’air du large. A Mull, un bus nous emmène jusqu’à Fionnphort pour prendre un petit ferry pour 10 minutes pour Iona. L’ile est le berceau du christianisme en Écosse, on peut y voir une très vieille abbaye que j’avais visité il y a quelques années. On peut faire de jolies balades sur l’unique route de l’ile où seules les voitures des habitants permanents on le droit de circuler. Deux gros hôtels, des fermes, la maison des MacLeod et beaucoup beaucoup de moutons. Au bout de la route, un chemin d’herbe nous emmène sur deux plages de sable blanc avec une mer turquoise mais trop froide, pour y tremper pas plus que les pieds! on fait une pause à l’hôtel Argyll pour déjeuner sur le pouces de petits tapas avant d’aller jusque sur la plage et de revenir à temps pour le ferry de retour. Si à l’aller je m’étais contenté de m’assoir tranquillement sur le pont, je décide cette fois-ci de monter sur le toit afin de prendre vraiment l’air. J’apercevrais au loin un dauphin sortir de l’eau. Le soir on décide de diner au pub Cuan Mor, on devra cependant attendre 45 minutes au bar avant d’avoir une table. On mange le plat du vendredi, le fish and chips bien sur, délicieux.

Samedi, il est temps de quitter Oban mais pas avant d’avoir passer la matinée à se balader dans son centre et à déjeuner à EE USK, un restaurant surtout spécialisé dans le poisson et crustacé qui se trouve tout au bord de l’eau. Truite fumée en entrée, filet de bar avec poireau et purée de pommes de terre. C’est le train qui nous dépose à Crianlarich dans les Trossachs. Crianlarich est un tout petit village perdu entre les montagnes couvertes d’arbres. Il n’y a qu’un hôtel, une petite supérette et un pub bien sur. Notre b&b est très mignon, notre chambre donne sur un jolie jardin et nos hôtes sont très chaleureux et accueillants. On a tout juste le temps d’aller à l’hôtel du coin qui possède un restaurant pour aller diner, car en écosse et en particulier dans les tout petits villages, les restaurants ferment tôt.

Le lendemain cependant il pleut des cordes! mon amie n’a qu’une envie c’est dormir, alors après le petit déjeuner je me lance à la découvert du coin, sous mon ciré et une cape de pluie. Je me rends d’abord à la gare, peut être que je peux monter dans un train pour Tyndrum une ville voisine que je pense être un peu plus conséquente que Crianlarich mais le prochain train n’est pas avant 3 bonnes heures. Je me balade donc dans le coin, je trouve une balade à faire qui grimpe dans la montagne et dans la forêt. On déjeunera au pub d’un burger au poulet et le soir à l’hôtel de linguine au scampi. Journée plutôt reposante donc. Lundi par contre, direction la gare le matin pour nous rendre à Bridge of orchy, à 30 minutes en train pour débuter une randonnée sur la west highland way. On grimpe dans la montagne et à travers les arbres. Petits ruisseaux, étendues d’herbes vertes gorgées d’eau, la vue se dégage et on a droit à un panorama sur la région, juste magnifique. Après environ une heure de marche, on arrive à un point culminant avec une vue sublime sur 360 degrés mais je commence à me demander comment faire pour la suite car la west highland way est une route droite sur plusieurs centaines de kilomètres et notre but est de revenir sur bridge of orchy. Je demande le chemin à une jeune femme seule qui arrive au sommet et qui regarde dans son guide pour nous indiquer qu’en redescendant la cote, on arrive à un croisement de route qui nous permettra de revenir sur notre point de départ, en longeant la rivière. Ce fut une très belle balade, la partie grimpette dans la montagne jusqu’au sommet s’est faite sous les nuages et avec un vent rafraichissant, tandis que la route retour sur notre point de départ se fait sous un beau soleil. On déjeune à l’hôtel Bridge of orchy d’un sandwich au saumon fumé avant de rentrer en bus sur Crianlarich.

Le lendemain on dit au revoir à nos charmants hôtes et on reprend le train. A la gare on tombe sur un carnet abandonné. Un homme de Nouvelle Zélande qui raconte son voyage au quotidien depuis le mois de mai. On essaye de voir s’il n’y a pas d’adresse ou de nom mais finalement son propriétaire reviendra sur ses pas et sera très très soulagé de retrouver son carnet de note. Au départ nous avions réservé un b&b à Callander, un petit village à l’est de Crianlarich, mais la veille nous avons reçu un mail des propriétaires nous indiquant qu’ils étaient obligés d’annuler car le personnel était positif au covid. On a bien chercher d’autres b&b dans le coin mais tout semble complet sans surprise, alors on réserve en urgence une chambre sur Glasgow pour les deux prochaines nuits. Je suis un peu déçue de quitter la campagne et la nature pour me rendre dans une grande ville, mais pas le choix. Au moins on a eu beau temps à Glasgow et j’apprécie beaucoup cette ville. Et Glasgow reste très intéressante pour se loger, les hôtels ne sont pas cher du tout. On se balade dans le centre, on fait surtout pas mal de shopping à TK MAX où on fait de supers affaires et à Waterstones ou j’achète un puzzle centrée sur l’univers d’Agatha Christie. On se balade dans Merchant city et au bord du fleuve aussi.

Dernier jour avant notre retour, on retourne sur Edimbourg. On se balade dans le centre, sur canongate et Victoria road et on se rend à Holyrood palace pour visiter la demeure royale. Nous logeons de nouveau dans le même hôtel que lors de notre première nuit, nous passons la soirée au pub. le 15è et dernier jour, c’est le retour, il est temps de rentrer en France. Le train qui nous ramène à Londres longe la côte et permet de voir de jolies paysages. Le retour se fera sans accroc!

J’ai été ravi de ce séjour, j’étais très contente de prendre le temps d’y passer 15 jours. Il y a beaucoup de choses faites ou vues que j’avais déjà fait par le passé, mais j’étais contente de retrouver certains lieux. Et bien sur j’ai été ravi des nouveaux lieux que j’ai pu découvrir. J’ai adoré la vue sur les Stealls falls que l’on a au bout de la randonnée, la balade jusqu’au loch Achtriochtrian et j’ai particulièrement aimé la balade à Bridge of orchy. Les Écossais sont toujours aussi sympas et chaleureux, gentils et accueillants et j’ai rencontré pas mal de personnes intéressantes. Et puis en Écosse on mange quand même bien la plupart du temps en particulier les plats de poissons.

Pour ce voyage qui consiste en une boucle Edimbourg-Edimbourg, pour ceux que ça intéresse voici mon itinéraire:

Édimbourg – Inverness – Fort William – Mallaig – Steall falls – loch Actriochtrian et Glencoe – Oban – Mull – Iona – Crianlarich – Bridge of orchy – Glasgow – Édimbourg.

Bien sur, se déplacer en voiture c’est bien pratique en Écosse et représente un gain de temps et de liberté dans son voyage, mais la grande majorité de l’écosse est quand même très bien desservi par les transports en commun, bus et train.

  • Pour réserver vos billets de train en Écosse, le mieux est de se rendre sur ce site officiel:

uk railway: https://www.nationalrail.co.uk/

  • Pour se renseigner sur les bus en écosse et pour réserver:

city links: https://www.citylink.co.uk/

  • pour les bus locaux (trajets courts) en écosse (en générale pas besoin de réserver) et connaitre les horaires de passages:

https://bustimes.org/regions/S

  • Pour réserver des bed and breakfast vous pouvez utiliser google map et rechercher les bed and breakfast. La recherche peut paraitre un peu fastidieuse mais en générale je recherche les bed and breakfast dans la zone géographique qui me convient, au plus proche des gares ou stations de bus si comme moi vous voyagez sans voiture, et ensuite se rendre directement sur le site du b&b et les contacter par mail pour leur demander la disponibilité et les tarifs, c’est souvent plus intéressants pour les prix et même les disponibilités, que de passer par des sites centralisés. Sachez également qu’il n’y a que peu d’hôtels en écosse, excepté Glasgow et Edimbourg, et que le peu d’hôtels existants sont souvent moyens et plus cher que les bed and breakfast. Je ne suis a ce jour jamais tombée sur un b&b médiocre, sale ou peu accueillant.
  • Si comme moi vous n’avez pas de voiture, pratiquement toute l’écosse est accessible en bus ou train. Il n’y a que la région du nord ouest qui est mal desservis par les transports en commun, il n’y a pas ou peu de bus qui ne passe pas forcément tous les jours. Pour savoir comment se déplacer d’une village à un autre, ou comment se déplacer pour se rapprocher d’un site naturel ou d’un début de randonnée, vous pouvez utiliser ce site qui m’a souvent rendu service:

https://www.rome2rio.com/fr/

il est étonnamment à jour et vous propose toujours les transports en commun s’ils existent. Je vérifie toujours par la suite auprès des sites officielles de bus ou de train et ce site ne se trompe jamais et reste actualisé.

  • En écosse on mange quand même très bien, voici quelques adresses qui m’ont beaucoup plut:

Inverness: Mustard seed pour manger des plats locaux avec des légumes et autres produits de saison pour des prix très corrects.

Fort William: The geographer il y a de tout au geographer, du burger au poisson en passant par le plat de pâtes.

Fort William: wildcat pour manger sur le pouce seulement, les lieux ferment à 17h et il ne propose que des plats végétariens. Pâtisseries excellentes.

Mallaig: crannog pizzeria si vous avez la chance de passer par Mallaig et que la pizzeria est ouverte alors profitez-en , les pizza cuites au four à bois en 2 minutes sont excellentes.

Mallaig: the tea garden très grande terrasse, un endroit très agréable pour manger ou boire avec une jolie vue sur le port. Pâtisseries très bonnes.

Oban: Waterfront fishouse restaurant qui se situe en plein dans le port de Oban, on y sert de très bons plats de poissons ou crustacés. Réserver à l’avance (le matin pour le soir même suffit parfois) ou venez à l’ouverture (12h pile pour le déjeuner ou 17h30 en début de service le soir) si vous voulez une table.

Oban: EE USK situé sur la place de la ville tout au bord de l’eau, la vue avec ces grandes baies vitrées est superbe. on y mange des poissons frais du jour ou des crustacés , c’est très bon mais un peu plus cher que le waterfront fishouse.

Oban: Cuan Mor, un pub classique mais qui a le mérite d’avoir une très grande salle. Malgré tout le soir, difficile d’avoir une table tout de suite mais avec un peu de patience on finit par être installé. C’est beaucoup moins cher que les resto classiques et les plats sont plus simples mais ça reste très bon aussi.

Glencoe: Glencoe café tout petit café avec un extérieur sympa, on peut y manger à tout heure (mais ferme à 17h), des sandwichs, paninis, soupes et quelques cakes. ça dépanne bien quand on revient de randonnée.

Ile de Iona: Argyll hotel un des rares hôtel sur l’ile. Si vous passez par Iona et que vous avez un creux, cet hôtel propose des plats simples ou des sandwich frais. C’est bon pas trop cher et avec une jolie vue sur la mer.

Crianlarich: l’hotel best western le restaurant de l’hôtel propose des plats copieux et pas mal du tout, en particulier les linguine aux scampis.

Crianlarich: the rod and reel seul pub du village, on y mange à tout heure et j’y ai mangé un très bon burger au poulet et l’accueil est simple et sympathique.

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