Retour aux sources

Après deux étés sans me rendre en Écosse pour cause de covid, j’ai enfin pu renouer avec l’une de mes régions préférées au monde. Depuis 2012, je me rends en Écosse chaque été ou presque (2015 faisant exception, petite infidélité pour visiter le pays de galles).

D’habitude je me rends en écosse une seule semaine en juillet ou août. En 2020 j’avais prévu deux semaines de voyages en juin. J’ai décidé de garder l’itinéraire que j’avais prévu mais en juillet au lieu de juin. L’organisation ne fut pas de tout repos: chercher et trouver des bed and breakfast dans les différents villages sélectionnés, réservés trains, bus, excursions, chercher des bus locaux pour se rendre dans certains lieux reculés, vérifiés que les dits bus existent toujours et n’ont pas disparus pour cause de covid. Contacter certains hôtels et excursions pour lesquelles nous n’avions pas demandé de remboursement à la suite du covid mais accepté un voucher…Pour cette fois, j’ai laissé tomber l’enchaînement de trains que j’avais l’habitude de prendre pour me rendre en écosse et pour gagner du temps j’opte pour l’avion, transavia Paris-Edimbourg. Mais voilà trois semaines avant le départ, transavia annule notre vol, comme c’est le cas pour de nombreuses compagnies cet été. On se rabat en urgence sur un eurostar et sur un train pour Édimbourg au départ de Londres. Puis 2 semaines avant le départ, notre eurostar est annulé, on a heureusement la possibilité de réserver sur un autre train et on a la « chance » de trouver encore des places sur le train suivant. Le 15 juillet au matin, avec une amie, c’est direction gare du nord, pour découvrir une file d’attente énorme et un embouteillage dans les contrôles qui fait qu’on mettra plus d’une heure pour arriver dans la salle d’attente d’eurostar. Le train ne partira pas à l’heure pour permettre à tout ceux qui n’ont pas encore passer les contrôles de monter dans le train mais alors que le départ est sur le point de se faire, on nous annonce des gens sur les voies et l’intervention de la police, puis ensuite une longue attente pour avoir l’autorisation de démarrer. Bref, c’est avec 50 minutes de retard qu’on quitte paris, autant vous dire qu’entre le fait que notre train initial a été supprimé et que notre second train est parti quasiment avec une heure de retard, notre correspondance à Londres King cross est partie sans nous. Avec le justificatif d’eurostar pour prouver notre retard, on part à la recherche d’un agent de notre compagnie de train, car à king Cross, il y a plusieurs compagnies de train qui dessert Édimbourg et on ne peut donc pas monter dans le prochain train au hasard. Un membre du personnel très gentille nous accompagne et coup de chance un train part dans les 20 minutes. Il ne reste que très peu de places libres qui ne soient pas réservées et on s’y installent soulagées. Après 4h30 de route on arrive enfin à notre première destination.

A Édimbourg on a beau temps, température agréable, on prend le bus jusqu’à notre hôtel. Pour ce week end de juillet il y a un festival de musique traditionnelle et de musique pop rock au château d’Édimbourg, du coup il n’y a pas beaucoup d’hôtels dispo. J’ai pu obtenir une chambre dans cet hôtel grâce à mon voucher de 2020. L’inconvénient c’est qu’il faut prendre un bus pour 15/20 minutes. La chambre est moderne et très agréable et au rez de chaussée il ya un pub qui appartient à l’hôtel et qui offre aux clients une boisson gratuite. Le pub est désuet, plein de charme, l’atmosphère est très sympa j’ai beaucoup aimé. Après avoir fait une longue balade dans le centre historique d’Édimbourg, on passera la soirée au pub.

Le lendemain, on prend le petit déjeuner en face de l’hôtel, chez Soderberg, qui propose du bon café et de délicieux cinnamon bun. On repart pour la gare direction Inverness. Après 3h de train on dépose nos bagages dans notre bed and breakfast et direction le centre ville pour faire quelques boutiques souvenirs avant de dîner au restaurant Mustard seed, un resto que j’ai déjà testé plusieurs fois et que j’adore. Soupe à la tomate, saumon grillé avec salade de crabe et pomme de terre et de belles gambas délicieuses. En dessert panna cotta fruits rouges.

Le lendemain, direction la gare d’Inverness pour un tour bus avec Rabbies tour, une compagnie que j’avais déjà testé lors de mon voyage sur l’ile de Skye et que j’avais beaucoup apprécié. Cette fois ci, on se rend sur la cote ouest qui est difficilement visitable sans voiture. Le tour bus se fait dans un petit van avec environ une dizaines d’autres touristes. Après avoir longé le Loch Ness, on passe devant Urqhuart castle, puis 1er arrêt à Eilean donan castle. J’ai déjà visité le château il y a quelques années, très intéressante visite, je recommande. On se contente seulement de l’admirer de l’extérieur et de faire la boutique souvenir.

Prochaine étape, c’est l’Applecross, une route en épingle qui grimpe dans les montagnes et que j’ai toujours eu envie de faire. Le temps est assez maussade, ce qui nous va très bien quand on sait qu’à Paris c’est la canicule et qu’il fait bien 40 degrés. La route est étroite et grimpe. Après de nombreux virages et tournants on arrive au sommet. On se balade dans un épais brouillard, on marche littéralement dans les nuages. On redescend la cote et de retour en bas on s’arrête dans le petit village de Shieldaig dans lequel on fait une ballade au bord de l’eau et où on s’arrête pour s’acheter de quoi manger. On s’arrête déjeuner toujours au bord de l’eau dans un autre village avant de faire un arrêt au départ d’un chemin de randonnée pour voir de près un cerf. On comprend vite que ce dernier a l’habitude de voir les touristes, il est calme et pas du tout craintif. Notre guide lui donne une pomme qu’il mange bien volontiers, les autres touristes se mettent en scène autour du cerf pour se prendre en photo. Personnellement je prend en photo le cerf mais je ne l’approche pas, ça me dérange un peu, surtout qu’une affiche demande aux randonneurs de ne pas nourrir les cerfs. Dernière étape, le loch torridon, au bord duquel on fera une petite pause avant de revenir à Inverness vers 18h. Personnellement j’ai préféré le tour que j’avais fait sur l’ile de Skye car à chaque étape on nous laissait vraiment le temps de profiter des lieux et paysages. J’ai beaucoup aimé la route de l’Applecross et notre pause au sommet, c’était magnifique, mais un peu déçu du temps passé au loch Torrindon, un peu rapide et aucune possibilité de faire une balade. Pour le soir, on dîne au Walrus and the corkcrew, un bar qui sert des plateaux de fromages. Le pain est bon mais les fromages ne m’ont pas particulièrement marqué! une sorte de camembert tellement fort qu’il m’a écœuré, quelques fromages à pâtes dures qui m’ont paru un peu fade. Le cheddar relève le niveau et les olives que j’ai commandé en plus étaient très bonnes. On fini la soirée avec un glace au glacier du coin, Miels.

Le lendemain on quitte Inverness pour Fort William en bus. Deux heures de routes qui longent en grande partie le loch Ness. On part déposer nos valises dans notre bed and breakfast qui se situe dans les hauteurs de la ville. La maison est très jolie et nos hôtes sont accueillants et sympathiques, René et Connie, originaires de Hollande et qui pour rien au monde ne quitteraient l’écosse. Notre chambre est très grande avec une vue magnifique sur le loch Linnhe, ça valait le coup de grimper les pentes raides avec nos valises. On ne s’attarde pas, direction le centre ville pour manger un fish and chips au pub du coin avant de prendre place dans le jacobite steam train plus connu comme étant le train harry potter, le fameux poudlard express qui emmène les élèves à Poudlard. J’avais déjà fait le voyage une fois et j’avais trouvé ça magique. Cette fois ci le temps est beau, ensoleillé, rien à voir avec mon premier voyage. Les paysages sont très beaux depuis le train et on passe par le célèbre Glenfinnan viaduc. Le terminus est Mallaig, une ville cotière. J’avais bien envie de manger une pizza sur le port, une petite cahute dans laquelle j’avais manger une délicieuse pizza lors d’un de mes séjours, mais hélas elle n’ouvre que le soir…On s’installe sur la terrasse d’un café dans lequel on commande carrot cake, walnut and coffee cake et limonade à la rose, on profite de la vue avant de reprendre le train. A l’aller comme au retour on discute voyages avec un couple vraiment sympa et intéressant originaire de Seattle.

Mardi matin, je décide de me lever aux aurores et à 7h je sors doucement de la chambre et je me rends à la piscine municipale qui ouvre à 7h15. J’ai du mal à me passer de mes séances de natation. A cette heure-ci il n’y a pas grand monde, j’ai ma ligne rien que pour moi. Je fais 30 minutes de nage et je barbote un peu avant de retourner à l’hôtel prendre un bain et être prête pour l’heure du petit déjeuner. Un bus nous dépose en 25 minutes au village de Glencoe, départ d’une randonnée pour se rendre au Loch Achtriochtrian. On suit un chemin dans la forêt, entre flanc de montagne et fleuve, il fait très beau aujourd’hui et surtout assez chaud, la canicule qui frappe Paris frappe aussi le Royaume uni. Je sais qu’à Londres les températures se rapprochent de celles de Paris et dans les highlands on atteint les 27. A Paris, 27 degré représente la fraicheur en cette période de canicule, et bien en Écosse c’est synonyme de canicule et dans les gares ont peut voir des alertes concernant les dangers de la chaleur! Après 1h30 de marche on fait une pause au Claigchaig inn, seul point de nourriture et de boisson dans le coin. On prend des boissons fraiches pour se poser un peu et on repart jusqu’au loch avant de repartir à notre point de départ pour déjeuner d’un panini au glencoe café. De retour à Fort William, on se balade au bord du loch Linnhe, on fait quelques boutiques et on part diner au Geographer, filet de poisson, petits légumes et en dessert un Eton mess, un dessert à base de chantilly, de meringue et de fraises fraiches.

Mercredi, dernier jour à Fort William. On se décide pour les steall falls. Pour s’y rendre le bus 42 nous dépose à environ 40 minutes à pied du début de la randonnée qui dure environ 1h aller 1h retour pour atteindre les steall falls. Je m’y étais déjà rendue il y a quelques années, mais je m’étais contentée de me balader jusqu’au début de la randonnée avant de faire demi tour. J’étais seule, il n’y avait pas beaucoup de monde et mon téléphone ne captait aucun réseau téléphonique en cas de problème sans compter la pancarte indiquant que passer ce point, des randonneurs on trouvé la mort. Bref, nos hôtes nous racontent quand même qu’effectivement il y a eu des accidents et qu’une personne avait disparue. Mais à deux ça va mieux et surtout il y a beaucoup plus de visiteurs que lors de ma première visite. Alors c’est sur qu’avec mon équilibre moribond, surtout dans les pentes descendantes, j’ai du parfois ralentir à la vitesse d’un escargot sur certains passages, mais finalement je suis arrivée à destination. J’ai beaucoup aimé la vue, le coin est magnifique et il y a une sorte de sérénité dans l’atmosphère, un calme reposant. On se dépêche quand même sur le chemin du retour, car le bus pour nous ramener en centre ville ne passe qu’une fois par heure. Nous arrivons tout juste pour le bus de 14h, on a le temps de discuter un peu avec le chauffeur avant de repartir pour Fort William et on déjeunera dans un café végétarien, le Wildcat, wrap lentille curry avec une délicieuse part de carrot cake. On finit par se balader dans la ville avant de rentrer.

Jeudi matin c’est le départ pour Oban, on quitte nos hôtes avec qui on a pas mal discuter durant notre séjour. On a droit à quelques anecdotes comme ce couple de japonais qui n’avait pas de valises et qui achetaient et jetaient les choses en fonction de ce dont ils avaient besoin, ou ce couple américain qui pensais que Jesus Christ avait pris son dernier repas dans la région et leur chauffeur de taxi qui décide de les emmener sur les soi disant lieux, un restaurant de fish and chips. Le bus met environ 1h30 pour arriver dans cette ville cotière que je connais bien, j’y suis venue deux fois par le passé. Après avoir déposé nos valises dans notre bed and breafast qui se trouve encore une fois au sommet d’une colline abrupte, on part au oban chocolate factory, un salon de thé spécialisé dans le chocolat. J’y avais déjà été et adoré, notamment leurs gaufres maison mais hélas, le covid étant passé par là je suppose, les lieux ne servent plus de gaufres mais seulement quelques pâtisseries, des glaces et des chocolats chauds. Je prendrais un milk shake et un thé au jasmin. Après avoir fait un peu de shopping dans la rue principale d’Oban, on se rend au Waterfront fishouse restaurant spécialisé dans le poisson situé sur le port. On est bien installé au bord de la fenêtre. Filet de lieu noir sauce soja et kimchi en entrée, saumon avec purée de pommes de terre et petits légumes et panna cotta en dessert. Une très bonne adresse.

Vendredi on se lève tôt car nous partons en excursion pour la journée sur les hébrides intérieures, l’ile de Mull et l’ile de Iona. Le ferry part à 9h50 pour 45 minutes de traversée et je suis contente de prendre la mer et respirer l’air du large. A Mull, un bus nous emmène jusqu’à Fionnphort pour prendre un petit ferry pour 10 minutes pour Iona. L’ile est le berceau du christianisme en Écosse, on peut y voir une très vieille abbaye que j’avais visité il y a quelques années. On peut faire de jolies balades sur l’unique route de l’ile où seules les voitures des habitants permanents on le droit de circuler. Deux gros hôtels, des fermes, la maison des MacLeod et beaucoup beaucoup de moutons. Au bout de la route, un chemin d’herbe nous emmène sur deux plages de sable blanc avec une mer turquoise mais trop froide, pour y tremper pas plus que les pieds! on fait une pause à l’hôtel Argyll pour déjeuner sur le pouces de petits tapas avant d’aller jusque sur la plage et de revenir à temps pour le ferry de retour. Si à l’aller je m’étais contenté de m’assoir tranquillement sur le pont, je décide cette fois-ci de monter sur le toit afin de prendre vraiment l’air. J’apercevrais au loin un dauphin sortir de l’eau. Le soir on décide de diner au pub Cuan Mor, on devra cependant attendre 45 minutes au bar avant d’avoir une table. On mange le plat du vendredi, le fish and chips bien sur, délicieux.

Samedi, il est temps de quitter Oban mais pas avant d’avoir passer la matinée à se balader dans son centre et à déjeuner à EE USK, un restaurant surtout spécialisé dans le poisson et crustacé qui se trouve tout au bord de l’eau. Truite fumée en entrée, filet de bar avec poireau et purée de pommes de terre. C’est le train qui nous dépose à Crianlarich dans les Trossachs. Crianlarich est un tout petit village perdu entre les montagnes couvertes d’arbres. Il n’y a qu’un hôtel, une petite supérette et un pub bien sur. Notre b&b est très mignon, notre chambre donne sur un jolie jardin et nos hôtes sont très chaleureux et accueillants. On a tout juste le temps d’aller à l’hôtel du coin qui possède un restaurant pour aller diner, car en écosse et en particulier dans les tout petits villages, les restaurants ferment tôt.

Le lendemain cependant il pleut des cordes! mon amie n’a qu’une envie c’est dormir, alors après le petit déjeuner je me lance à la découvert du coin, sous mon ciré et une cape de pluie. Je me rends d’abord à la gare, peut être que je peux monter dans un train pour Tyndrum une ville voisine que je pense être un peu plus conséquente que Crianlarich mais le prochain train n’est pas avant 3 bonnes heures. Je me balade donc dans le coin, je trouve une balade à faire qui grimpe dans la montagne et dans la forêt. On déjeunera au pub d’un burger au poulet et le soir à l’hôtel de linguine au scampi. Journée plutôt reposante donc. Lundi par contre, direction la gare le matin pour nous rendre à Bridge of orchy, à 30 minutes en train pour débuter une randonnée sur la west highland way. On grimpe dans la montagne et à travers les arbres. Petits ruisseaux, étendues d’herbes vertes gorgées d’eau, la vue se dégage et on a droit à un panorama sur la région, juste magnifique. Après environ une heure de marche, on arrive à un point culminant avec une vue sublime sur 360 degrés mais je commence à me demander comment faire pour la suite car la west highland way est une route droite sur plusieurs centaines de kilomètres et notre but est de revenir sur bridge of orchy. Je demande le chemin à une jeune femme seule qui arrive au sommet et qui regarde dans son guide pour nous indiquer qu’en redescendant la cote, on arrive à un croisement de route qui nous permettra de revenir sur notre point de départ, en longeant la rivière. Ce fut une très belle balade, la partie grimpette dans la montagne jusqu’au sommet s’est faite sous les nuages et avec un vent rafraichissant, tandis que la route retour sur notre point de départ se fait sous un beau soleil. On déjeune à l’hôtel Bridge of orchy d’un sandwich au saumon fumé avant de rentrer en bus sur Crianlarich.

Le lendemain on dit au revoir à nos charmants hôtes et on reprend le train. A la gare on tombe sur un carnet abandonné. Un homme de Nouvelle Zélande qui raconte son voyage au quotidien depuis le mois de mai. On essaye de voir s’il n’y a pas d’adresse ou de nom mais finalement son propriétaire reviendra sur ses pas et sera très très soulagé de retrouver son carnet de note. Au départ nous avions réservé un b&b à Callander, un petit village à l’est de Crianlarich, mais la veille nous avons reçu un mail des propriétaires nous indiquant qu’ils étaient obligés d’annuler car le personnel était positif au covid. On a bien chercher d’autres b&b dans le coin mais tout semble complet sans surprise, alors on réserve en urgence une chambre sur Glasgow pour les deux prochaines nuits. Je suis un peu déçue de quitter la campagne et la nature pour me rendre dans une grande ville, mais pas le choix. Au moins on a eu beau temps à Glasgow et j’apprécie beaucoup cette ville. Et Glasgow reste très intéressante pour se loger, les hôtels ne sont pas cher du tout. On se balade dans le centre, on fait surtout pas mal de shopping à TK MAX où on fait de supers affaires et à Waterstones ou j’achète un puzzle centrée sur l’univers d’Agatha Christie. On se balade dans Merchant city et au bord du fleuve aussi.

Dernier jour avant notre retour, on retourne sur Edimbourg. On se balade dans le centre, sur canongate et Victoria road et on se rend à Holyrood palace pour visiter la demeure royale. Nous logeons de nouveau dans le même hôtel que lors de notre première nuit, nous passons la soirée au pub. le 15è et dernier jour, c’est le retour, il est temps de rentrer en France. Le train qui nous ramène à Londres longe la côte et permet de voir de jolies paysages. Le retour se fera sans accroc!

J’ai été ravi de ce séjour, j’étais très contente de prendre le temps d’y passer 15 jours. Il y a beaucoup de choses faites ou vues que j’avais déjà fait par le passé, mais j’étais contente de retrouver certains lieux. Et bien sur j’ai été ravi des nouveaux lieux que j’ai pu découvrir. J’ai adoré la vue sur les Stealls falls que l’on a au bout de la randonnée, la balade jusqu’au loch Achtriochtrian et j’ai particulièrement aimé la balade à Bridge of orchy. Les Écossais sont toujours aussi sympas et chaleureux, gentils et accueillants et j’ai rencontré pas mal de personnes intéressantes. Et puis en Écosse on mange quand même bien la plupart du temps en particulier les plats de poissons.

Pour ce voyage qui consiste en une boucle Edimbourg-Edimbourg, pour ceux que ça intéresse voici mon itinéraire:

Édimbourg – Inverness – Fort William – Mallaig – Steall falls – loch Actriochtrian et Glencoe – Oban – Mull – Iona – Crianlarich – Bridge of orchy – Glasgow – Édimbourg.

Bien sur, se déplacer en voiture c’est bien pratique en Écosse et représente un gain de temps et de liberté dans son voyage, mais la grande majorité de l’écosse est quand même très bien desservi par les transports en commun, bus et train.

  • Pour réserver vos billets de train en Écosse, le mieux est de se rendre sur ce site officiel:

uk railway: https://www.nationalrail.co.uk/

  • Pour se renseigner sur les bus en écosse et pour réserver:

city links: https://www.citylink.co.uk/

  • pour les bus locaux (trajets courts) en écosse (en générale pas besoin de réserver) et connaitre les horaires de passages:

https://bustimes.org/regions/S

  • Pour réserver des bed and breakfast vous pouvez utiliser google map et rechercher les bed and breakfast. La recherche peut paraitre un peu fastidieuse mais en générale je recherche les bed and breakfast dans la zone géographique qui me convient, au plus proche des gares ou stations de bus si comme moi vous voyagez sans voiture, et ensuite se rendre directement sur le site du b&b et les contacter par mail pour leur demander la disponibilité et les tarifs, c’est souvent plus intéressants pour les prix et même les disponibilités, que de passer par des sites centralisés. Sachez également qu’il n’y a que peu d’hôtels en écosse, excepté Glasgow et Edimbourg, et que le peu d’hôtels existants sont souvent moyens et plus cher que les bed and breakfast. Je ne suis a ce jour jamais tombée sur un b&b médiocre, sale ou peu accueillant.
  • Si comme moi vous n’avez pas de voiture, pratiquement toute l’écosse est accessible en bus ou train. Il n’y a que la région du nord ouest qui est mal desservis par les transports en commun, il n’y a pas ou peu de bus qui ne passe pas forcément tous les jours. Pour savoir comment se déplacer d’une village à un autre, ou comment se déplacer pour se rapprocher d’un site naturel ou d’un début de randonnée, vous pouvez utiliser ce site qui m’a souvent rendu service:

https://www.rome2rio.com/fr/

il est étonnamment à jour et vous propose toujours les transports en commun s’ils existent. Je vérifie toujours par la suite auprès des sites officielles de bus ou de train et ce site ne se trompe jamais et reste actualisé.

  • En écosse on mange quand même très bien, voici quelques adresses qui m’ont beaucoup plut:

Inverness: Mustard seed pour manger des plats locaux avec des légumes et autres produits de saison pour des prix très corrects.

Fort William: The geographer il y a de tout au geographer, du burger au poisson en passant par le plat de pâtes.

Fort William: wildcat pour manger sur le pouce seulement, les lieux ferment à 17h et il ne propose que des plats végétariens. Pâtisseries excellentes.

Mallaig: crannog pizzeria si vous avez la chance de passer par Mallaig et que la pizzeria est ouverte alors profitez-en , les pizza cuites au four à bois en 2 minutes sont excellentes.

Mallaig: the tea garden très grande terrasse, un endroit très agréable pour manger ou boire avec une jolie vue sur le port. Pâtisseries très bonnes.

Oban: Waterfront fishouse restaurant qui se situe en plein dans le port de Oban, on y sert de très bons plats de poissons ou crustacés. Réserver à l’avance (le matin pour le soir même suffit parfois) ou venez à l’ouverture (12h pile pour le déjeuner ou 17h30 en début de service le soir) si vous voulez une table.

Oban: EE USK situé sur la place de la ville tout au bord de l’eau, la vue avec ces grandes baies vitrées est superbe. on y mange des poissons frais du jour ou des crustacés , c’est très bon mais un peu plus cher que le waterfront fishouse.

Oban: Cuan Mor, un pub classique mais qui a le mérite d’avoir une très grande salle. Malgré tout le soir, difficile d’avoir une table tout de suite mais avec un peu de patience on finit par être installé. C’est beaucoup moins cher que les resto classiques et les plats sont plus simples mais ça reste très bon aussi.

Glencoe: Glencoe café tout petit café avec un extérieur sympa, on peut y manger à tout heure (mais ferme à 17h), des sandwichs, paninis, soupes et quelques cakes. ça dépanne bien quand on revient de randonnée.

Ile de Iona: Argyll hotel un des rares hôtel sur l’ile. Si vous passez par Iona et que vous avez un creux, cet hôtel propose des plats simples ou des sandwich frais. C’est bon pas trop cher et avec une jolie vue sur la mer.

Crianlarich: l’hotel best western le restaurant de l’hôtel propose des plats copieux et pas mal du tout, en particulier les linguine aux scampis.

Crianlarich: the rod and reel seul pub du village, on y mange à tout heure et j’y ai mangé un très bon burger au poulet et l’accueil est simple et sympathique.

Quelques jours de vacances en Écosse

Comme chaque année en été, je me rends quelques jours en Écosse. Cela fait plusieurs années que je fais ce voyage en été, et je ne m’en suis pour l’instant pas lassée!

cette année j’ai joué la facilité, j’avais envie juste de me reposer, de profiter de l’air frais et de me détendre, donc je suis retournée à Oban, comme l’année dernière. Connaitre la ville et les alentours me paraissait être plus confortable et reposant que de découvrir un endroit totalement inédit! j’avais beaucoup apprécié la ville d’Oban l’année dernière.

Comme à chaque fois, je souhaite venir en avion jusqu’à Glasgow, mais comme à chaque fois je me rabat sur le train car les horaires des avions sont toujours très tôt le matin ou tard en début de soirée, ce qui n’est vraiment pas pratique.

Cette année je ferais une halte à Glasgow  (je conseille Glasgow, plutôt qu’Édimbourg, le prix des hôtels étant trois fois moins cher sans exagéré que les prix à Édimbourg et si vous souhaitez visiter la ville, il n’y a que 40 minutes de trajet en train entre les deux villes). Je visite et je loge dans le quartier de Merchant city à l’est du centre ville. L’année dernière j’avais visité l’ouest de la ville, j’ai voulu découvrir un autre quartier. C’est très jolie, beaucoup de boutiques et de resto sympa, une architecture très intéressante et du street art partout. Je me contente de me promener, de manger dans un resto italien (très bon au passage) et de rentrée à l’hôtel entre deux grosses averses, même si jusque là j’avais eu plutôt droit à de belles éclaircies.

Le lendemain, petit déj dans une adresse que j’avais repéré sur internet, à deux pas de mon hôtel, Gandolfi café. Accueil chaleureux, très bon café pour les amateurs et du très bon pain perdu accompagné de yaourt, de sirop d’érable et de fruits frais. Après ça, la gare pour prendre le train pour Oban. 3 h de train, toujours de jolies paysages, un retard de 40 minutes mais je ne suis pas pressée!

A Oban, il fait très beau, je retrouve les jolies boutiques du centre ville, la librairie Waterstone et je finis la journée en dinant au Waterfront fish restaurant, délicieux. Je mange du poisson frais avec des légumes, et en dessert crème brulée et son churros à la cannelle.

Le jour suivant, à ma grande surprise, il fait toujours très beau! Je décide de me rendre sur l’ile de Iona, que j’avais déjà visité l’année dernière. Un ferry vous emmène jusqu’à Craignure sur l’ile de Mull, puis c’est un tour en bus pour voir les plus beaux paysages de l’ile avec une conductrice qui raconte des anecdotes liées à l’ile, et ce ne sera pas les même que l’année dernière! Puis un dernier ferry traverse en quelques minutes le bras de mer qui sépare les deux iles pour se rendre sur Iona. Ayant déjà visité l’ile l’année dernière je me contente de prendre un sandwich dans un hôtel, puis de marcher 30 minutes pour visiter les deux plages principales de l’ile avant de me reposer sur l’une d’entre elle. La mer est turquoise, le sable blanc et fin mais ce n’est qu’illusion car l’eau reste très froide! je trempe mes pieds uniquement mais certains courageux, notamment des enfants, s’y sont baignés.

Le lendemain, je décide de visiter Kilchurn castle, les ruines d’un château du clan Campbell. Pour m’y rendre je prend le bus jusqu’au loch Awe. Le château est au bord du loch, les ruines se reflétant dans les eaux. Depuis le train ou le bus, on a une très belle vue du château. Une fois descendu du bus, il me reste encore 38 minutes à marcher le long de ce qu’ils nomment autoroute. La promenade n’est pas du tout agréable, car la moitié du chemin le trottoir pour piéton est étroit et les voitures qui passent nous frôlent d’un peu trop près. Quant à la 2e moitié du chemin, le trottoir laisse la place à un talus d’herbe sur le bas coté, très étroit et pas forcément fait pour les piétons. Il est dommage qu’il n’existe pas de sentier piéton le long du loch. J’arrive donc un peu fatigué sur le plan des nerfs à Kilchurn castle! Je visite les ruines qui ont l’avantage d’être gratuites avant de prendre mon courage à deux mains et de faire le voyage en sens inverse. Je retourne par le train jusqu’à Oban.

L’après midi, direction Ganavan beach par un bus municipale. 10 minutes de route et c’est une belle plage entouré de logements de vacances. Le sable est fin, la mer est bleue et la proximité des terres autour fait que l’eau est bien moins froide que celle de Iona. Pas mal de gens s’y baignent. Je me contente d’admirer la vue et de me détendre. En fin d’après midi, c’est pause gouter à la Oban chocolate company dont j’avais gouté les gaufres l’an passé. Carrot cake et thé au jasmin.

Le lendemain c’est excursion dans la région de Glencoe. Le bus pour fort William s’arrête dans le village de Ballachulish. Une panne nous oblige à nous arrêter sur une aire de repos, face au loch Linnhe. La vue étant très jolie et n’étant pas pressée, je patiente. Certains passagers finiront en stop pour ne pas rater leurs correspondances. Depuis Ballachulish, 30 minutes de marche vous amène à Glencoe village, le départ de nombreuses randonnée. Cette fois la promenade est bien plus agréable, loin des voitures. Petite pause au glencoe café pour manger sur le pouce avant d’aller se balader. Le soleil tape fort ce jour là, je décide donc de laisser tomber une partie de la randonnée que j’avais prévu, préférant rester à l’ombre et je me contente de remonter une partie du loch trail de glencoe. De retour à Ballachullish, je visite les anciennes carrières d’ardoises. Des sentiers permettent une visite intéressante avec des informations sur le quotidien des ouvriers.

Pour mon dernier jour, il pleut! La pluie s’arrête assez vite, mais le temps reste très nuageux. Je reprend le ferry jusqu’à Craignure et de la un bus pour me rendre à Tobermory, de l’autre coté de l’ile. La route n’a pas d’intérêt contrairement à la route pour se rendre sur l’ile de Iona. Une fois à Tobermory, le restaurant de poisson que je voulais tester est fermé pour le déjeuner, dommage. D’autant qu’à Tobermory il n’y a pas grand chose à faire. Je finis par déjeuner dans un resto au hasard et je tombe bien car j’y mangerais l’un des meilleurs fish and chips de ma vie. Les frites n’étaient pas terribles, mais le poisson et la panure étaient un vrai délice. De retour à Oban, je déguste une glace au caramel, très bonne, avec le soleil qui est revenu. Puis je dine à EE USK, un restaurant de poisson et de crustacé. Délicieux.

Le retour fut plus chaotique que mon séjour. En effet mon train Oban / Glasgow est annulé pour cause d’inondation des voies. Ayant un train pour Londres à 12h40 pour attraper un eurostar départ 19h, je m’inquiète et je pars expliquer ma situation à la guichetière qui semble désabusée par les nombreuses réclamations des voyageurs. Un bus de remplacement est annoncé et partira donc une heure plus tard. J’ai droit à une attention particulière, un agent vient me chercher pour me faire monter la première dans le bus, car il n’était pas sur qu’il y ait assez de place pour tous les voyageurs. Finalement je raterais mon train pour Glasgow, mais j’arriverais à monter dans le suivant ce qui me permettra de ne pas rater mon eurostar de 19h tout juste.

Bon à savoir:

Depuis Oban, il y a pas mal de bus qui vous permettent de vous déplacer dans la région. Un bus vous emmène à fort William, à Glencoe via Ballachulish. Vous pouvez vous rendre au loch Awe, au loch Linnhe, visiter plusieurs châteaux en ruines. Sachez aussi que certains bus ne passent que toutes les trois heures, donc il faut faire en sorte de ne pas le rater quand il passe.

Sachez qu’en écosse en générale, les restaurants proposent toujours un early lunch ou early dinner. Entre 12h et 13h et entre 17h30 et 18h30, vous pourrez déjeuner ou diner dans des restaurants réputés pour moins cher que les prix habituels, les restaurants proposant des formules très intéressantes. Enfin sachez que si vous n’avez pas réservé, ce n’est même pas la peine d’aller tenter votre chance dans les resto le soir, si vous n’arrivez pas pour l’heure d’ouverture. Sans réservation, vous trouverez sans problème une table pour 17h30 à l’ouverture, mais si vous arrivez à 18h ou plus tard, vous n’avez quasiment aucune chance d’avoir une table.

Pour la visite du Kilchurn castle, honnêtement il n’est pas nécessaire de vous y rendre pour le visiter, car au final, j’ai trouvé le château beaucoup plus beau et majestueux vu du train ou du bus, lorsqu’il domine le loch Awe. Par contre, sur la route qui mène au loch Awe depuis Oban, le bus passe au plus près d’un cour d’eau, dans lequel vous pouvez admirer les collines autour dans un parfait effet miroir dans les eaux qui les reflètent; Mais à ne pas faire un jour de pluie, l’effet miroir ne fonctionne pas!

Je n’ai pas eu le temps d’explorer, mais sachez que depuis Tobermory, il y a un chemin qui permet de jolies promenades dans la nature qui part depuis la marina.

 

Vacances à Oban, Écosse

Cet été, encore et toujours l’écosse pour les vacances! Je quitte Paris en pleine canicule sans aucun regret!

Comme à chaque fois, je me dis que pour mon prochain voyage dans les Highlands je prendrais l’avion et pas le train et comme à chaque fois les horaires et les prix des avions qui se rendent à Glasgow ne me conviennent pas. C’est cher, les vols sont quasiment toujours avec escales, les horaires pas commodes, bref, je finis par y aller en train. Direction Londres saint Pancras puis Euston station à 8 minutes à pied, ce qui me permet de remarquer qu’à Londres il fait quasiment aussi chaud qu’à Paris.

   

Université de Glasgow

Suit 4h30 de train pour me rendre à Glasgow où je passe la première nuit de mon voyage, histoire de ne pas enchainer 10 heures de train le même jour. A Glasgow, je me perds un peu suite à des blocages de rues. Il s’agit en réalité des championnats d’Europe jumelé aux championnats d’Europe d’athlétisme. L’athlétisme se déroule à Dublin et les autres sports, nage en eaux libre, natation, golf, plongeon et autre, se déroulent à Glasgow. La journée est presque terminée, je fais un tour au centre ville histoire de me dégourdir les jambes, je récupère les tickets de train pour mon voyage du lendemain, je fais quelques boutiques mais je n’achète rien et je décide de diner tôt à Wagamama. J’ai toujours voulu tester cette chaine de restaurants asiatiques. Finalement le résultat est mitigé: les gyozas qui m’ont fait de l’œil s’avèrent loin d’être aussi bon et appétissants que ceux de mon resto japonais préféré à Paris. Les sobas avec des morceaux d’agneau rôti et légumes sautés ne sont pas mal du tout, mais comme souvent les anglais noient leurs plats sous une pluie d’épices en tout genre, ce qui couvre le gout des aliments.

Kelvingrove gallery

Le lendemain, j’ai la matinée de libre avant de prendre mon train de 12H21. L’année dernière j’avais prévu de visiter l’université de Glasgow et la Kelvingrove gallery mais il avait tellement plut qu’au bout de 10 minutes de marche j’étais littéralement trempée jusqu’aux os et avait du renoncer. Cette année, il fait bien nuageux, mais pas de pluie, alors je prends le bus jusqu’à l’université pour me faire gagner du temps. Je n’ai pas été déçu par ma visite. Certes à 9h30 rien n’est ouvert au public, si ce n’est les portes et couloirs menant dans les divers cours et jardins. Et c’est déjà pas mal, j’ai pu voir le cloitre, magnifique, une entrée digne d’un château avec ces tapisseries et statues, et à travers une fenêtre j’ai pu apercevoir une salle d’examen ou encore de majestueux vitraux. Il faudra y retourner avec l’aide d’une visite guidée afin de voir probablement des endroits qui valent le coup.

Vue sur Kelvingrove gallery depuis l’université de Glasgow

Après mon petit tour, je me rends à la Kelvingrove gallery, un musée gratuit à environ 15 minutes à pied de l’université. Le musée est sympa à faire bien que je ne reste pas longtemps, faute de temps. Après ça direction la gare et le train pour Oban, une ville côtière, j’avais comme une envie de voir la mer cette fois ci. L’année dernière j’avais choisi Fort William, plus au nord et au bord d’un loch. Oban et Fort William sont desservie par le même train au départ de Glasgow, mais il faut choisir son wagon car à Crianlarich, à mi chemin, le train se sépare, une moitié part pour Fort William au nord, l’autre pour Oban à l’ouest.

Oban

Oban me semble plus grande que fort William bien que le monsieur de mon bed & breakfast m’affirme le contraire. En tout les cas, ce qui est sur, c’est que Oban est bien plus animée que Fort William. Beaucoup plus de magasins, d’artisanat, un Boots, et même des enseignes qu’on ne voyaient pas à Fort William, comme New look, WHSmith, ou encore Waterstone.  Coté restaurants il semble également qu’il y ait plus de choix. Par contre, il y a aussi plus de monde je trouve et plus de touristes de tout horizons!

Coquille saint Jacques et cabillaud au fish au Waterfront fish house restaurant

Mon bed & breakfast se situe dans un quartier résidentiel, à 5 minutes de la gare mais perchée sur une colline, donc des rues pentues à remonter avec la valise. Pour le reste de l’après midi je me promène au centre ville, je fais quelques boutiques, je repère les lieux et puis je me rends dans un restaurant de poissons réputés. Comme la plupart des resto en écosse, il ouvre à 17h30 et propose des menus moins chers que le service de 19h. Ce fut très bon, coquilles saint jacques en entrée, filet de cabillaud avec pommes de terre, champignons et brocolis.

L’ile de Iona et l’abbaye d’Iona

Dimanche enfin les choses plus sérieuses commencent. L’une des raisons pour lesquelles j’ai choisi Oban c’est les excursions en mer qui sont proposées. J’ai réservé l’excursion Three isles tour. On prend le ferry pour l’ile de Mull pour 45 minutes, puis un bus nous fait traverser l’ile de Mull jusqu’à la pointe sud. 1h15 de route avec notre conductrice qui nous raconte pleins d’anecdotes et d’histoires concernant l’ile. Montagnes, vallées, ruisseaux, chutes d’eau, paon sur le bord de la route, moutons, vaches écossaises, daims…une fois au sud de l’ile de Mull, on prend un autre ferry pour 10 minutes afin de se rentre sur l’ile de Iona. Très belle ile calme et tranquille, avec son abbaye du 13e siècle, ses ruines, ses plages de sables blancs. Je me promène le long de la mer, je visite l’abbaye dont le café propose des pâtisseries délicieuses (le cake au citron est très bon), puis je part me reposer sur le sable blanc d’une des plages en attendant 15h.

Iona

A 15h un bateau plus petit nous emmène sur l’ile de Staffa à environ 40 minutes de Iona, dernière étape de notre tour. Le bateau tangue énormément et n’avance pas vite. Je me demande pourquoi lorsqu’une annonce faite au micro nous donne l’explication, des dauphins nous suivent ! Tout le monde s’excite, les dauphins nagent à coté du bateau, juste sous la surface de l’eau, et s’amusent à sauter et nous faire le spectacle. Je ne m’attendais pas à voir de dauphins c’était top!

Dauphins, macareux, ile de Staffa

Une fois sur l’ile de Staffa, nous avons un peu près une heure de libre. Staffa est connue pour ses formations rocheuses étranges suites à des éruptions de lave, qui ressemblent un peu à la giant causeway en Irlande du nord. L’intérêt principal, ce sont les « puffins », des macareux moines. Les gens peuvent les approcher de très près, j’avais très envie de les voir, mais on m’avait prévenu qu’en générale ils partaient pour d’autres horizons chaque année à la fin du mois de juillet et nous sommes la première semaine d’aout. Je me dis qu’au pire, j’aurais vu des dauphins et puis non finalement les macareux sont encore là. On les voit s’avancer vers nous, se cacher dans des terriers d’herbe, prendre leur envol, plonger dans l’eau et revenir. De l’autre coté de l’ile on peut se balader sur les fameuses formations rocheuses, mais j’ai un peu le vertige, et je ne vais pas jusqu’au bout. La journée fut longue mais bien remplie, une excursion que je ne regrette pas! Au départ lors de notre arrivée à Mull, il faisait vraiment moche, pluie, brouillard vent, mais il a suffit qu’on prenne la route vers Iona et la météo s’est bien améliorer on a même eu quelques rayons de soleil!

Staffa et les macareux

Le lendemain, je prends mon temps et j’en fais pas trop. Après le traditionnel petit déjeuner écossais, je me rends à la McCaig tower, une sorte de monument inspiré du Colisée de Rome, construit au 19e par un banquier de Oban qui voulait en faire un musée et une galerie d’art, mais qui sera finalement un square public. Planter dans les hauteurs de la ville, on y a une vue magnifique sur la baie et les environs.

 

Dunolie castle et alentour

Je redescend ensuite dans le centre ville, je fais un tour dans les boutiques souvenirs, la librairie waterstone, new look, le whsmith, les confiseries du coin, le port, le centre d’information pour me renseigner sur certaines excursions puis il est l’heure de déjeuner. A Oban la spécialité est le poisson local et les crustacés, notamment, le crabe, les langoustines et les moules. Je me rends sur le bord de mer pour tester dans un resto les langoustines. C’est un peu cher mais je tente, je n’en ai jamais mangé et apparemment ici elles sont plus que fraiches. C’était pas mal, le plat est généreux.

Langoustines et gaufres

ça reste un plat léger dans le sens où les langoustines sont servis sans rien si ce n’est un morceau de pain, du coup j’ai la place pour un dessert. Je me rends à Oban chocolate company, un salon de thé très connue et très apprécié ici pour ces chocolats artisanaux fait sur place, ces cakes et surtout le chocolat chaud et les gaufres fraiches. Je prendrais un thé à la fleur de jasmin délicieux, avec des gaufres fraises fraiches, chantilly maison et sirop d’érable, à ne surtout pas rater si on passe dans la région!

 

Oban sous le soleil

Pour l’après midi, je me rends au Dunolie castle. C’est une balade au bord de l’eau très agréable depuis le centre ville, une petite vingtaines de minutes via un chemin forestier. Le château en lui même est sympathique, composée d’une villa ancienne, une belle foret, de beaux jardins, et les ruines du château d’origine, tout en haut d’une colline, face à la baie d’Oban. Dans la foret autour on peut voir énormément d’oiseaux de différentes espèces, des vaches écossaises et des moutons. Bien sur pas de diner ce soir la, j’ai ma dose! je finis la journée en me baladant au centre ville sous un beau soleil.

Duart castle

Mardi je reprends le ferry pour Craignure sur l’ile de Mull. Une navette doit emmener les voyageurs du ferry jusqu’au Duart castle, qui se trouve à 10 minutes de route ou à une heure à pied. Mais comme je n’ai pas réservé de place dans la navette, je dois attendre que le chauffeur face 1 premier voyage et revienne chercher ceux qui n’ont pas réservé. L’attente est à peine de 15 à 20 minutes, il fait beau, on est face à la mer, tout vas bien. Sur la route, on peut voir des vaches, des moutons, le chauffeur nous indique que parfois des daims traversent. Il nous raconte aussi que face à Duart castle, il y a un château construit récemment par une suisse française. Ce qui se passe derrière les murs est un vrai mystère et la proprio n’est jamais venu. Le château est ouvert au public deux jours par an, histoire d’éviter de payer des impôts.

Vue depuis Duart castle

J’ai adoré ma visite de Duart castle, demeure du clan Maclean. On nous montre des photos avant la restauration, les ruines étaient inhabitables. La cuisine, la chambre de maitre, le secrétaire, la salle à manger d’apparat, les cachots, la chambre de bonne, la salle de bain qui date de 1911, les photos de famille depuis l’apparition de la photo au 19e siècle jusqu’aux dernières générations actuelles. J’ai beaucoup aimé certaines vieilles photos, les enfants devenant eux même parents puis grand parents etc…quelques robes du 19e siècle sont exposées et sont incroyablement bien conservées je trouve. Comme souvent dans les vieux châteaux écossais, on a droit à une histoire rocambolesque digne d’un film. Ici c’est l’histoire d’un des maitres de maison qui n’était pas content de son épouse, qui ne lui donnait toujours pas d’héritier. Il voulait se remarier mais il devait d’abord se débarrasser de sa femme qui avait le mauvais gout de ne pas mourir. Il l’emmena alors sur un rocher au large du château, qui devait bientôt se retrouver submergé par la marée et noyer sa femme. Mais cette dernière à force de hurler attira un bateau de pêcheurs. Elle fut sauvée et ramenée chez son frère qui reçut une lettre de son beau frère lui annonçant alors la mort de sa sœur et sa venue pour lui apporter le cercueil afin qu’elle soit enterrée avec sa famille; mais quand il arriva, il fut bien sur surpris de voir sa « défunte » femme bien vivante assise à la table de famille.

Mull et autour

La visite du château est très intéressante, très bien faite. Et les extérieurs sont tout aussi charmants. On peut se balader sur des chemins au milieu des herbes et des fleurs sauvages jusqu’au bord de mer, faire le tour du château et visiter aussi une forêt plantée récemment. Le salon de thé est très accueillant, on peut soit y boire une boisson chaude, une pâtisserie ou même déjeuner. J’avais prévu d’aller à Tobermory, la ville principale de l’ile de Mull à une heure de route en bus après le château mais finalement je sus restée à duart castle jusqu’au milieu d’après midi, avec le vent, la bonne odeur de la mer, la bonne odeur de l’herbe mouillée, le soleil, le bruit du vent dans les arbres, c’est reposant, tranquille, une superbe journée! Je retourne à Oban en fin d’après midi, je me balade, j’organise ma journée du lendemain et finalement, même si je n’ai pas très faim, je décide d’aller diner à l’ouverture du resto à Coast. Après plusieurs jours de poissons et crustacés, j’avais envie d’essayer le fameux bœuf angus Aberdeen. Mais je fut très déçu par ce restaurant soi disant réputé! les serveuses sont plutôt agréables, mais la viande est dure comme du béton, les légumes qui l’accompagne assez insipides, je ne finis même pas mon assiette. Je prends tout de même un dessert, une sorte de dessert au citron, shortbreead et sorbet cassis. Le dessert est très froid, il doit être dans le frigo prêt à être servit, depuis des heures. C’est assez liquide, sans intérêt aussi bien sur la consistance que sur le gout. En plus d’être très cher, c’est décevant c’est très rare chez moi de ne pas finir un plat au resto, et encore moins les desserts.

 

Ile de Iona

Pour mon dernier jour, je décide de retourner sur l’ile de Iona. Lors de l’excursion organisée par west coast motor, je n’ai pas eu assez de temps pour profiter pleinement de l’ile et j’avais très envie de la voir sous le soleil. Car aujourd’hui, comme hier le beau temps est toujours là. Après un crachin matinale, le temps s’éclaircit et je pars prendre pour la 3e fois le fameux ferry qui relie Oban à l’ile de Mull.

Pour se rendre sur l’ile d’iona, vous pouvez passer par west coast motors et prendre l’excursion à 38 livres qui comprend le ferry, le bus jusqu’à Fionnphort, le ferry jusqu’à l’ile d’iona. Vous pouvez le faire par vos propre moyens, mais entre le prix des ferry et le prix du bus, vous en avez tout de même pour 28 livres. vous économisez donc 10 livres, sauf que si vous voulez avoir un bus local qui vous amène à Iona à votre descente du ferry, il faudra prendre le ferry de 7h30 du matin donc bon courage. Je décide de la jouer tranquille et prendre l’excursion clé en main, qui me permet de prendre le ferry de 9h50, ce qui déjà m’oblige à me lever à 7h.

il y a une petite blague sur l’ile de Mull qui dit que les pluies sont tellement localisées dans la région que dans une voiture décapotable, le conducteur peut être sec et le passager trempé. Et ce n’est pas faux ! alors que nous sommes à quelques minutes de notre arrivée sur l’ile de Mull,  à l’avant du ferry il se met à pleuvoir alors que sur l’arrière du bateau est au sec! Notre chauffeur une fois dans le bus, nous parle de l’ile, comme lors de mon excursion du dimanche. Le quotidien des élèves de l’ile, le fait qu’aucun femmes n’accouchent sur l’ile mais doit se rendre sur le continent 6 semaines avant le terme car pas d’hôpital sur Mull, on passe devant l’ancienne maison de Phil Collins. nous repassons par la même route prise le dimanche dernier, qui mène à Fionnphort.

Une fois sur l’ile de Iona, je remonte la route qui passe le long de l’abbaye, je passe quelques barrières de bois dans les champs que l’on referme derrière soi pour empêcher les animaux de sortir, et j’arrive sur l’une des plus belles plages de l’ile. On se croirait presque dans les caraibes, le ciel est bleu, la mer turquoise et le sable fin et blanc. Mais les températures nous rappellent  l’ordre! une seule personne osera se baigner sous les applaudissements des autres visiteurs!

De retour à Iona, je dine au restaurant de poissons que j’avais testé lors de mon premier jour et je dis au revoir à Oban. Le lendemain, le parcours du combattant m’attend, 3h30 de route jusqu’à Glasgow, 4h20 jusqu’à Londres, puis 2h15 avec l’eurostar pour Paris. L’organisation eurostar coté londonnien est toujours aussi chaotique (une seule file quelque soit l’heure de départ du train et donc un temps d’attente pour passer les contrôles difficile et le train pour Bruxelles et pour Paris qui partent à 3 minutes d’écart sur le même quai). Finalement, en arrivant 30 minutes avant le départ, je monte dans le train 5 minutes avant le départ.

Je ne regrette pas mon choix pour cet été. Contrairement à Fort William, Oban offre moins de possibilité de randonnée autour. Sur l’ile de Mull, quelques randonnées possibles mais qui sont jugées difficiles. J’ai donc beaucoup moins marché que lors de mes voyages écossais précédents, mais Oban offre des excursions en mer sur les iles de Staffa ou Iona qui valent vraiment le détour. J’avais une envie de voir la mer! Je retiens la rencontre avec les dauphins et avec les macareux, les plages de sable blanc de Iona, l’ile de Staffa, la visite de Duart castle, et les restaurants de poissons!

 

 

Quelques jours en Ecosse

Cette année pour l’été, je retourne dans ma région fétiche, l’Écosse. Après une semaine de grosse canicule en France début juillet, je suis contente de fuir la nouvelle vague de chaleur parisienne qui s’annonçait durant mon séjour et je file dans le nord! Cette année, je pars toute seule, j’avais très envie de me retrouver seule quelques jours. En générale, je réserve mes séjours écossais très à l’avance avec l’idée de partir seule, et ce n’est que vers les dernières semaines qu’une amie finit par se joindre à moi. Cette fois ci je me retrouve seule. Ce n’est pas la première fois que je pars seule en vacances mais c’est toujours en Grande Bretagne car c’est un pays dans lequel je me sens bien et où je suis sur de ne jamais m’ennuyer. Le seul point pas trop cool quand on est seule, ce sont les repas. Manger seule c’est pas toujours drôle, même si je passais mes repas en compagnie d’amis grâce à internet.

Pour ce voyage, je pars donc en train jusqu’à Glasgow où je vais passer une nuit. L’avantage à Glasgow c’est que les hôtels ne sont pas chers! J’arrive en fin d’après midi, alors je me contente de faire un tour en centre ville, quelques magasins vu que c’est la période des soldes, puis de me trouver un endroit pour diner. J’avais repérée une pizzeria qui avait l’air très tentante mais quand j’arrive sur place, il y a déjà la queue jusque sur le trottoir. Je finis donc la soirée dans ma chaine de pub habituelle.

 

Loch Linnhe à Fort William

Le lendemain il me reste une matinée avant de prendre mon train pour fort William. Mais ce matin il pleut des cordes! Je voulais me rendre à la Kelvingrove gallery mais je suis trempée littéralement jusqu’aux os avant même d’avoir fait la moitié du chemin. Je laisse donc tombée car cette fois ci j’ai prévu de ne pas trop en faire et de privilégier aussi le repos et le confort, plutôt que de remplir mes journées quoi qu’il en coute. Du coup je retourne à l’hôtel me changer et je pars au pub du bout de la rue histoire de prendre un bon petit déjeuner.

Le train pour Fort William est quelque chose que j’aime beaucoup faire et que j’avais déjà fait lors d’un précédent voyage. Les paysages le long de la route sont justes magnifiques. Le train passe au plus près des montagnes, le long de grandes plaines, ou parfois en pleine foret. On peut voir de nombreuses cascades, de nombreux animaux, on passe par de petites gares perdues au milieu de nulle part. C’est vraiment particulier. Le trajet dure 3h30 mais on ne voit pas le temps passé. Arrivée à Fort William, je dépose mes affaires dans un bed and breakfast et je pars me promener en ville. Fort William est construite au bord du loch Linnhe, je me balade le long de la rue principale et je remonte au bord de l’eau jusqu’à l’emplacement de l’ancien fort. Je profite du coucher du soleil avant d’aller au pub du coin pour diner.

Au sommet du Aonach mor

C’est le mercredi que les choses sérieuses commencent. Ce matin il fait très très beau. Je prends le petit déjeuner en discutant avec une pensionnaire qui me raconte le programme de sa journée. Pour ma part après hésitation, je décide de me rendre au sommet du Aonach mor, une montagne accessible par un téléphérique. L’ascension prend une dizaine de minute et une fois là haut la vue est juste superbe! Il y a deux chemins possibles, l’un court qui permet d’avoir une très belle vue avec peu d’effort et l’autre plus long mais pas difficile du tout et qui permet d’avoir une vue sublime sur les montagnes alentours. C’est une visite qui vaut vraiment le coup d’œil. Une fois redescendue, je reprends le bus pour retourner en ville.

 

Tour en bateau sur le loch Linnhe

 Pour l’après midi, je fais un tour en bateau sur le loch Linnhe. On y a une jolie vu sur le Ben Nevis. Nous étions censer voir des animaux tel que l’aigle doré, des phoques ou encore de possibles dauphins mais finalement nous apercevrons une sorte de grand échassier et la tête d’un phoque en train de nager émergeant des eaux. Le pauvre capitaine du bateau qui a l’air désolé qu’on ne voit pas plus que ça, est gêné, mais bon c’est la nature c’est comme ça, j’aurais fait une belle balade quand même!

Le soir je me rends dans un restaurant réputé de la ville connu pour ses plats à base de poisson et de crustacé local. Les prix sont élevés, je paierais 27£ pour un plat et un dessert et au final, j’ai été très déçue par les plats. Je commande de la sole. Le plat est composé de filets de sole roulés avec des feuilles d’épinard à l’intérieur, le tout posé sur une purée et une crème de patate douce. Et bien c’était très fade, on sent que les feuilles d’épinard ne sont pas cuisinées et que le poisson est probablement cuit à l’eau, sans saveur. Je mangerais donc sans plaisir et je me console avec le cheesecake cappuccino, qui rattrape un peu le reste.

Sur la route des Lower steall falls

Jeudi il ne fait pas très beau. Après avoir laisser passer un peu la pluie le temps de finir mon petit déjeuner, je me rends à la gare de Fort William pour prendre le bus. Le but est d’aller voir les Lower steall falls. Pour ça, il faut prendre le bus 42 qui nous dépose un peu au milieu de nulle part. Je ne vous cache pas que pour cette excursion le mieux est d’avoir une voiture, car depuis la descente du bus il vous faudra marcher environ une bonne grosse demi heure pour atteindre le début officiel de la randonnée. Le chemin menant au lower steall falls est d’une durée d’une heure aller et une heure retour. Pour ma part, je me met en route à la descente du bus. Il n’y a quasiment personne sur le chemin. Je ne mettrais pas une demi heure mais une heure, car sur la route les paysages sont grandioses et je m’arrête toutes les cinq minutes pour prendre des photos. On passe entre les montagnes, on passe au dessus de cascades d’eau, le long des gorges, le long d’une rivière, on croise la route de plusieurs moutons…

Sur la route des Lower stealls falls

Une heure plus tard, j’arrive au point de départ officielle de la randonnée. Ici, on croise déjà plus de monde, des voitures ayant amenées de nombreux petits groupes et des familles. Comme je voyage seule, je partage mon expérience: il est vrai que la marche depuis la descente de bus jusqu’au départ de la randonnée pour les lower steall falls est très belle, mais aussi très isolée. Une fois arrivé au parking qui marque le début officielle de la randonnée, je retrouve plusieurs petits groupes, des familles, qui partent sur le sentier et je passe devant ça:

Et la je me dis que je suis seule, dans un coin assez isolé dans lequel je ne capte aucun réseau internet. Je décide quand même d’avancer et d’aviser au fur et à mesure. Mais le bus retour passe soit à 13h soit à 17h. Pour être sur d’être de retour à temps pour le bus de 13h je me donne une heure limite à laquelle je devrais faire demi tour. Car dans le coin il n’y a ni café, ni distributeur ni même toilette, et que je ne me vois pas rester dans le coin toute la journée jusqu’à 17h! Mais finalement, je n’atteindrais jamais cette heure limite de retour car au bout de dix minutes de marche après le fameux panneau « danger de mort », je tombe sur un passage qui me semble bien difficile, un amas rocheux luisant d’eau qui m’a l’air glissant à souhait, avec à sa droite, un jolie gouffre assez flippant! je me rappelle que je suis seule ici, et je préfère faire demi tour! Aucun regret au final, car les paysages sur la route m’ont tellement plut que la balade valait plus que le détour!

 

 

Sur la route des Lower stealls falls

J’attendrais une demi heure que le bus reviennent me chercher et me ramène à Fort William. Je passe le reste de l’après midi à me promener et à m’installer dans un resto du coin, Browns restaurant. Je serais moins déçue que pour le restaurant de poisson, même si ça ne me laisse pas un souvenir impérissable.

Old Inverlochy castle

Vendredi, dernier jour avant le retour, je me rends à pied au Old Inverlochy castle, les ruines d’un vieux château fort. Une fois sur place, je découvre un lieu complètement vide, je suis seule au milieu des ruines. Je me balade tranquillement et en ressortant de l’autre coté de la cour, je surprends pleins d’oiseaux qui virevoltent partout, c’est très sympa. Finalement je reprends la west highland way, une route de randonnée qui traverse une partie de la région, et je retourne au centre ville de Fort William. J’en profite pour passer à la gare pour prendre mon billet de train pour Mallaig. Le train passe par la même route que le célèbre jacobite steam train qui a servit pour le tournage d’Harry Potter. Les paysages sont très beau et on passe sur le Glenfinnan viaduct, le fameux pont qu’on voit dans les films.

Glenfinnan viaduct et le Neptune stair case, vu du train pour Mallaig

Une fois à Mallaig, je pars un peu à l’aventure. Je n’ai pas vraiment prévu grand chose et je me rends au port pour me renseigner sur les balades en bateau possible. Un ferry part dans 20 minute. J’ai juste le temps d’aller dans un café m’acheter un panini. Je profiterais de l’attente pour discuter avec le caissier, un écossais d’origine de Glasgow qui me fait savoir qu’il adorerais visiter les alpes. Le ferry traverse la mer pour se rendre à Inervie, un petit village qui n’est accessible qu’en bateau. Il y a quelques maisons, une église, un pub et une poste et c’est tout! On peut se balader dans la forêt autour, au bord de la mer sur les plages de galets, une cascade d’eau fait pas mal de bruit à l’arrière d’une des maison. Pour ceux qui rêvent d’être isolé du monde c’est parfait. On peut voir un bateau faire livraison de certains produits alimentaires, des futs de bière et de bombonnes de gaz, et on peut voir la postière remettre le courrier au capitaine du bateau.

La traversée en bateau entre Mallaig et Inervie

Nous sommes une toute petite poignée de personnes à descendre pour profiter des lieux le temps que le bateau revienne. Le plus gros des passagers sont soient des locaux soit un groupe important venus faire du camping plusieurs jours; je ne capte pas de réseau internet avec mon téléphone, ce qui ne m’étonne pas, mais je ne capte pas non plus de réseau téléphonique ce qui me surprend un peu! En attendant le retour du bateau, je vois trois enfants sauter du ponton directement dans l’eau glacée. Ils feront plusieurs sauts avant de se cramponner au ponton pour voir le bateau arrivé, sans même avoir la chaire de poule, ils n’ont pas l’air d’avoir froid le moins du monde alors que la température de l’air doit être aux alentours de 12/13° et qu’ils ruissellent encore d’eau de mer!

Inervie

Je suis quand même bien contente de revenir à Mallaig. Je n’aime pas la foule, mais là c’était peut être un peu trop! Une fois de retour au port, il me reste une bonne heure avant le départ de mon train, le dernier de la journée! Je me renseigne sur les endroits où je pourrais manger et je tombe sur le site d’une boulangerie qui m’a l’air vraiment délicieuse! Mais lorsque j’arrive, elle est déjà fermée. Heureusement, juste à coté, tenue par les même propriétaires, une pizzeria me fait de l’œil; c’est une sorte de cahute en bois avec à l’intérieur un grand comptoir avec vue sur la baie, et de l’autre un monsieur qui fait les pizzas devant les clients et qui les enfournent dans un four à feu de bois. Pour 8.50£ j’ai droit a une pizza mozza buffala basilic. La sauce tomate est maison et délicieuse, la pâte fine et croustillante, la mozza fondante. C’est un délice! l’un de mes rares repas que j’apprécierais vraiment lors de mon séjour.

Les paysages et les cerfs vu du train pour Glasgow

Le voyage touche à sa fin, samedi matin je me lève tôt, je discute un peu avec le propriétaire du bed and breakfast dans son immense cuisine personnelle, pendant qu’il me prépare gentillement des toasts beurrés, puis je me met en route. D’abord le train entre Fort William et Glasgow que je recommande vraiment. Ce n’est pas la première fois que je fais le trajet et il vaut vraiment le coup d’œil. On passe par des paysages somptueux, des plaines désertiques, des montagnes majestueuses, des lochs, des marécages, des ruisseaux, des forêts, et si vous faites le trajet le matin, vous avez toutes les chances d’apercevoir des daims (ou des cerfs? ), seul et en groupe, qui passent assez près du train.

Le reste du voyage est moins intéressant, entre Glasgow et Londres mais assez stressant puisque le train est en retard de presque une heure, ce qui m’oblige à courir jusqu’à saint pancras pour ne pas rater l’eurostar. Si je devais vous donner un conseil pour vous rendre dans les Highlands, c’est de prendre l’avion jusqu’à Glasgow et finir la route en train. L’écosse me plait toujours autant, c’est vraiment une région qui me repose l’esprit, j’adore les balades, les paysages, les gens toujours gentils et accueillants, facile à aborder. Encore une fois des paysages enchanteurs, notamment au sommet du Aonoch Mor et le long de la route qui mène aux lower stealls falls!

Vacances au pays des fées, ile de Skye

Comme chaque année pour les vacances d’été, je recherche la fraicheur et je fuis la chaleur. Cette année, j’ai décidé de retourner en Écosse. Cette fois ci, j’ai pu enfin visiter la célèbre ile de Skye, sur la cote ouest des Highlands. Après 8 heures de train depuis Londres, avec une amie, on arrive en début de soirée à Inverness sur la cote est. L’accueil est comme souvent, dans les bed and breakfast, chaleureux et familiale, la chambre est confortable et le petit déjeuner copieux. Pour ce premier jour, le temps n’est pas au beau fixe, autant vous le dire tout de suite, de  tous mes séjours en Écosse, je n’ai jamais eu autant de mauvais temps que pour celui ci, mais j’ai quand même eu un peu de soleil! On se rend sur les bords de la Ness pour un tour en bateau, mais en arrivant au centre d’information, on nous annonce qu’il faut absolument une voiture pour descendre à la marina. On change alors nos plans, et on décide d’emprunter les sentiers piétons pour se rendre à Urquhart castle, pour visiter les ruines. Il nous faut environ une heure de marche pour y arriver, on visite les ruines, on admire le paysage, on se poser sur les bords du loch Ness avant de repartir en sens inverse et reprendre le bus pour Inverness. Il nous reste encore du temps pour faire quelques boutiques dans le centre ville, avant d’aller diner dans un bon resto italien.

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Urquart castle, sur les bords du loch Ness.

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Portree, ile de Skye

Le lendemain on prend la route de notre destination principale, l’ile de Skye. Le train qui nous conduit à la porte de l’ile, Kyle of Lochkalsh, nous permet de voir de magnifiques paysages. Une fois à Kyle of Lochalsh, on prend le bus pour Portree, grace à un pont qui relie l’ile au continent. Portree est la ville la plus importante de l’ile, qui reste tout de même un petit village. On est accueillie par le couple propriétaire du bed and breakfast dans lequel nous allons passer les cinq prochains jours. On est accueillie très chaleureusement à la gare routière. Le bed and breakfast est sans prétention, un peu à l’ancienne, on a vraiment l’impression de dormir chez l’habitant. Les propriétaires dorment dans la chambre à coté, et tous les matins on prend le petit déjeuner dans leur salon, l’ambiance est très familiale. On finit la journée en visitant le centre ville sous un magnifique soleil, on descend sur les quais du port, on fait une ou deux boutiques, et on dine au Granary, un resto qui nous propose pas mal de plats à base de poissons, dont un délicieux saumon.

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Le lendemain, on commence la journée par le fameux petit déjeuner écossais, œufs brouillés, haricots en sauce tomate, champignons, toast, et une belle assiette de fruits de saisons avec des fraises et des framboises. Tous les matins le couple propriétaire du bed and breakfast nous demande ce que nous allons faire de notre journée, et tous les soirs, on discute avec eux de ce qu’on a vu, on fait connaissance, et c’est vraiment agréable de discuter avec eux.

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Pour notre première pleine journée sur l’ile de Skye, on part à la découverte des différents sites principaux grâce à un tour bus pour lequel on a réserver à l’avance. On part en mini van en compagnie d’une jeune américaine originaire de Los Angeles, une autre américaine originaire du Colorado, un couple d’étudiants venus de Singapour, deux étudiantes de Shanghai, un couple d’anglais et notre guide et conducteur, Bill, un natif de l’ile. J’ai jamais autant apprécié un tour bus que celui là. Bill a été un guide très sympa, cool et sans chichi, nous racontant des tas d’anecdotes sur l’histoire locale et les légendes. On commence la journée par Nest point, sur la pointe ouest de l’ile. L’intérêt à part la vue, c’est le fameux phare qui se trouve au bord de l’eau. Pour y arriver, il faut descendre une pente raide aménagée, et environ 250 marches. On croise étendue d’herbes vertes et des moutons en pagailles qui se baladent tranquillement. Au phare, on peut voir au loin les iles extérieures, ainsi que des pêcheurs debout sur les rochers. Ce jour-là, la météo n’est pas vraiment au top, c’est très nuageux, brumeux, un fin crachin se fait sentir par intermittence. La remontée des marches est dure, on est essoufflées, on en peut plus  et on trouve refuge dans le van car les midges, ces petits moustiques qui attaquent en groupe les pauvres touristes, se sont mis à nous assaillir !

 

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Neist point et son phare

Dans le van, Bill notre guide-chauffeur nous demande ce que nous faisons dans la vie, on discute facilement avec lui, puis une fois tout le monde à bord, on reprend la route pour une pause déjeuner dans un tout petit village qui possède un café.

Sur la route, Bill ne manque pas de nous raconter des histoires, des récits historiques concernant la révolte jacobine, concernant l’héroïne Flora Macdonald, un vrai personnage de roman, ou encore des petites histoires du folklore locale. On s’installe dans le café, et Bill nous réunit autour d’une table, avec les deux étudiantes chinoises originaires de Shanghai, et la jeune américaine originaire de Los Angeles et il nous laisse l’air de rien, une manière plutôt discrète de nous obliger à faire connaissance ! et c’est tant mieux, car on discutera avec ces deux étudiantes chinoises et cette californienne qui travaille dans un hôtel à santa Monica. C’était très enrichissant et intéressant d’échanger avec ces trois personnes.

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Fairy glen

Notre deuxième étape, et pas la moindre, c’est les Fairy glen. Des tertres recouverts de verdure presque fluorescente, qui serait d’après le folklore, les maisons des fées. L’endroit est juste magnifique, enchanteur, presque mystique, on se promène, on grimpe des collines, des tertres, on croise des petits ruisseaux, on aperçoit au loin des cascades, un cercle de pierre est visible au centre d’une plaine. D’autres touristes sont en visites, mais il suffit de faire 10 mètres de marche dans un sens pour se retrouver complètement seule, et de perdre complètement la notion du temps au point que je ne sais plus si ça fait cinq minutes ou une heure que je suis là.

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Fairy glen

De retour dans le van, Bill nous raconte l’histoire d’un petit garçon qui jouait très bien de la cornemuse, au point que sa mère lui disait qu’il était meilleur que son père et qu’il devrait aller jouer pour les fées à fairy glen.  Tous les soirs, le petit garçon allait donc jouer pour les fées. On disait que si il jouait à la perfection, les fées finiraient par se manifester, l’accueilleraient chez elles et partageraient tous ces secrets. Alors le petit garçon devient obsédé par les fées et rêve de les rencontrer.  Il grandit, devient adulte, gagne toutes les compétitions et tous les prix de joueur de cornemuse. Puis il finit par se marier et avoir des enfants, mais malgré tout, il n’est pas heureux, car les fées ne se sont pas manifesté à lui. Un jour, alors qu’il est devenu vieux, il se rend comme chaque jour dans les fairy glen pour jouer de la cornemuse, et les fées sont enfin charmées par son talent. Elles l’invitent chez elles mais alors qu’il est parmi les fées depuis quelques minutes, il se rend compte que le monde des fées va se refermer sur lui, qu’il ne pourra plus voir ni sa femme ni ses enfants, et décide de renoncer aux fées. Fâchées, elles essayent de le retenir, mais il arrive tout de même à sortir et rentre chez lui, pour découvrir que sa femme et ses enfants sont morts depuis longtemps de vieillesse, que le temps ne s’écoule pas de la même manière chez les fées et chez les hommes, et qu’il s’est passé 150  ans depuis sa rencontre avec les fées. Alors, très triste de ne plus avoir sa famille, il décide de retourner à fairy glen, et se met à jouer de la cornemuse avec tant de talent, que tout le village l’écoutait, jusqu’à ce que tout d’un coup, on n’entendit plus une note, et on ne revit plus jamais le joueur de cornemuse.

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Fairy pools

Bill sait donc nous mettre dans l’ambiance locale ! On passe avec le van au pied des mont Quiraing, puis au pied d’une montagne surnommée la table de Macleod, dont Bill nous raconte l’histoire, celle du chef de clan Macleod qui donna une leçon de savoir vivre au roi anglais, en visite sur l’ile.

On finit la journée par un arrêt à Kilt rock, puis un arrêt à Man of storr, avant de repartir dans le sud de l’ile pour visiter les fairy pools.

Les fairy pools sont des lacs et des cascades d’eau, juste sublime. Il faut remonter un sentier, crapahuter dans les rochers, sauter quelques cours d’eau, rien de bien méchant, avant d’arriver au fairy pools. On y reste le temps qu’il faut avant de rejoindre le van et de rentrer à Portree. Ce fut vraiment une belle journée, probablement la plus intéressante du voyage !

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Fairy pools

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Les Quiraing, Man of storr, Kilt rock

Le jour suivant, c’est une journée calme qui nous attend. Il ne fait toujours pas beau sur l’ile de skye, on décide d’aller visiter la Talisker distillerie, qui est réputé pour son whisky. Le seul bus pour s’y rendre ne démarre pas avant 12h50, du coup on prend notre temps pour prendre notre petit déjeuner  puis on traine devant la télé, on se repose tranquillement avant de prendre le bus. Arrivée à la Talisker distillerie, on nous annonce qu’il y a deux heures d’attente ! Les visites se font en petit groupe et apparemment les gens réservent à l’avance. Le soucis c’est que notre bus retour ne nous laisse pas le temps de patienter deux heures avant de faire la visite. On part un peu déçue, faire un tour dans le coin, mais entre le climat humide qui menace de lâcher la pluie à tout instant et l’absence totale d’activité dans le coin, on décide de tenter encore notre chance. J’explique donc à l’hôtesse notre situation avec notre histoire de bus, et après discussion avec ses collègues, elle arrive à nous caser dans la prochaine visite ce qui nous laisse le temps de reprendre notre bus, ouf , la journée n’est pas perdue ! La visite est intéressante, la distillerie fonctionne réellement, contrairement à celle que j’avais visité à Dublin et se termine par une dégustation pour ceux qui veulent.

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Les jardins de Dunvegan castle

Mardi, le temps est encore aux nuages. On se rend en bus au Dunvegan castle, le château du clan MacLeod. Le château n’est pas bien grand, la visite doit se faire en une bonne demi heure, il faut dire que le château est toujours habité par la famille Macleod et qu’ne partie n’est donc pas visitable ! On peut y voir des objets intéressants, comme une lettre de Walter Scott qui remercie la maitresse de maison pour son accueil chaleureux, des objets ayant appartenu à Flora Macdonald, ou encore une épée impressionnante. J’ai plus apprécié l’extérieur avec son walled garden, un jardin magnifique et très très fleuri, ou encore la belle cascade d’eau. On déjeune tardivement d’un panini et d’un carrot cake dans le café du château en attendant notre bus retour. Une fois à Portree, on se balade dans le centre ville, avant d’aller diner dans le pire restaurant indien de ma vie ! On y est allée un peu à l’aventure, on ne savait pas à quoi s’attendre, et au finale, c’est très décevant ! Un poulet korma hyper sucré dont la sauce est bourrée de noix de coco, tout comme la sauce du poulet au curry de mon amie ! Et en entrée des pakora de légume hyper fade, sans sel et sans gout ! Ce fut très étrange…

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Dunvegan Castle

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La table de Macleod

Mercredi, dernier jour sur l’ile de skye, on se rend en bus à Elgol, un tout petit village (trois maisons et un café) d’où partent plusieurs balades en bateau. Aujourd’hui c’est beau ciel bleu, et grand soleil, ça nous change ! On a réservé in extremis la veille, mais ce n’est pas le tour qu’on voulait au départ. On avait le choix entre le tour d’1h30 qui ne nous permettait pas de descendre du bateau, et un autre tour un peu plus long qui nous permettait de descendre du bateau pour se balader une bonne demi heure autour du loch coruisk. Hélas, lors de la réservation il ne restait plus que des places pour le tour en bateau sans escale. On a pu tout de même faire une jolie balade en bateau, voir une colonie de phoques qui se prélassaient sur les rocher et approcher les black cuillins, cette chaine de montagnes noires qui encerclent le loch coruisk. Faire un tour en mer, c’est toujours agréable, même si on a pas pu faire la balade à pied. De retour à Elgol, on part se promener sur la plage de galets puis on s’installe dans le minuscule et unique café du coin, et je déguste un excellent lemon cake avant de partir en balade dans les hauteurs d’Elgol. On croise des vaches qui gambadent libre dans les rues d’Elgol avant de prendre un petit sentier qui nous permet d’approcher ruisseaux, petites cascades, avec une vue imprenable sur la baie. Un silence totale et un calme absolue règne dans les environs. Une fois notre balade finie, on se pose à une table à l’extérieur du café pour prendre le soleil en attendant notre bus. Notre pause est passablement déranger par le survol assez bas d’un avion de chasse, c’est assez impressionnant de le voir faire ses loopings au-dessus de nous, même si c’est une apparition un peu bizarre. Le soir, on retourne diner dans le resto qui nous aura le plus plut de Portree, the granary, même si ce n’est pas parfait, surtout au niveau des desserts !

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Elgol, les black cuillins et les phoques

Jeudi, on dis au revoir au très gentil couple qui nous aura accueilli sous leur toit. On a même droit à un tour en voiture pour nous ramener nous et nos valises à la gare routière. Aujourd’hui aussi on a beau temps, et on profite des magnifiques paysages, dont les red cuillins, qu’on approche de très près avec le bus. De retour à Inverness, on loge dans un bed and breakfast, dans une chambre juste sublime, avec un énorme bow window, tellement confortable qu’on a plus envie de quitter la chambre! On ressort tout de même, sa balader sur le bord du fleuve, on admire les très jolies maisons, on fait du shopping de dernière minute, puis on file dans un restaurant gastronomique pour l’ouverture. Normalement, quand on a pas réservé, c’est très dure d’avoir une table, mais comme nous ne sommes que deux, on arrive à nous caser. Et le couple qui viendra cinq minute après nous n’aura pas cette chance! car dans ce restaurant on mange très très bien pour pas très cher! Entrée + plat pour 9£. Je mangerais une excellente soupe de butternut, puis un filet de bar grillé avec ces petits légumes, un vrai délice. Sans parler du dessert, un cheesecake au caramel très fondant, vraiment une très bonne adresse.

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Les red cuillins

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Sur la route, entre Kyle of Lochalsh et Inverness

Vendredi, nos vacances sont déjà terminées, on reprend le train pour Londres, 8 longues heures de trajet, c’est bien la dernière fois que je fais le chemin en train! Arrivée à Paris après 2h d’eurostar, on peut constater la chaleur étouffante de la capitale française. En sortant du train, on a juste l’impression qu’on marche dans un chauffage géant ou un four, c’est l’horreur, sans parler des odeurs de poubelles et de gaz, c’est un choc après le climat doux, frais et pure de l’Ecosse. Cette région reste donc vraiment un coup de coeur, les Highlands reste vraiment une région extraordinaire, des paysages magnifiques, des gens accueillants, des rencontres intéressantes, des resto de poissons très bons, et toute cette nature partout ça fait du bien, surtout quand on habite Paris. J’espère pouvoir y retourner l’année prochaine, peut être pour visiter la région des Highlands que je n’ai pas encore vu, le Ross occidental.

Quelques jours en Ecosse!

Avec les vacances d’été je suis partie quelques jours en écosse, dans les Highlands. L’année dernière j’y avais déjà passé quelques jours, et j’avais adoré ! y retourner cette année, était une évidence. Avec une amie on se retrouve donc à la gare du nord, tot le matin, pour prendre l’eurostar et une fois à Londres, on traverse la rue pour se rendre à king’s cross. Le temps d’acheter de quoi manger, et on redémarre pour huit heures de train, direction Inverness ! C ’est long, mais les paysages sont quand même magnifiques le long de la route.

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Même loin de Paris, les problèmes de transports existent, mais ce ne sont pas les même causes de retard!

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Il est quand même 20 heure à notre arrivée, il fait beau, le soleil se couche. Comme j’avais passée une nuit l’année dernière à Inverness, je connais les points importants de la ville, j’ai presque l’impression de la connaitre par cœur. On est très gentillement accueilli par notre hôte, on s’installe dans une très jolie chambre, spacieuse, bien décorée, très confortable, et puis nous nous rendons sur les rives du fleuve Moray firth, à 10 minutes, pour diner dans le restaurant the Mustard seed. On commandera le saumon, pommes de terre écrasées, betterave et petits légumes, et en dessert crumble cannelle accompagné d’une boule de glace, ce fut un délice ! Et les prix sont plus que raisonnables, sans compter que leur lunch est encore moins cher.

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Les alentours de Loch Morlich

Le lendemain, les choses sérieuses commencent, après un super english breakfast ! Notre hôte nous apporte notre commande, pour ma part la version végétarienne de leur petit déjeuner, œufs brouillés, scone à la pomme de terre, haricot en sauce rouge, champignons, tomate grillé, accompagné de toast à volonté. Un buffet propose fruits frais, céréales, jus d’orange, café, thé, yaourt, un délice !
Pour notre premier jour, direction Aviemore, une ville qui se situe en plein cœur du parc national des Cairngorms, accessible à 30 minutes en train. Après un tour dans le centre, on prend le bus une dizaine de minutes, pour le loch Morlich perdu en pleine forêt. On profite du trajet pour discuter avec une touriste taïwanaise de nos itinéraires respectifs. Le loch possède une jolie plage de sable fin, mais on ne s’y installera pas pour prendre le soleil, parce qu’il pleut sans arrêt depuis le matin ! On fait donc une randonnée de deux heures autour du loch, à travers ses forêts de pins et de cèdres, ses champs de bruyères violette, ses petits sentiers qui passent parfois sur la plage. Une promenade très agréable malgré la pluie. On finit dans le café qui fait face à la station de bus, boire un thé face aux petites maisons de bois dans lesquelles des oiseaux viennent picorer des graines. De retour à Inverness, on fait quelques achats de souvenirs, on craque sur pas mal de choses, avant d’aller diner de poulet et de salade au pub du coin.

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Les rives du Loch Ness

Le lendemain, après notre traditionnel petit déjeuner, on récupère la voiture qu’on a louée par internet et on se rend dans le Glencoe. La route nous fait passer tout le long du loch Ness, on en profite pour s’arrêter de temps en temps pour profiter de la vue. La route débouche sur la ville de Fort William et on continue encore plus au sud ouest jusqu’au village de Glencoe. Le village c’est quelques maisons, une supérette, et un café, dans lequel on mangera un sandwich au poulet, simple mais délicieux, on sent qu’il vient d’être fais avec des produits frais, mais on ne s’attarde pas trop une fois qu’on a terminé, parce que les lieux sont un peu envahi par les guêpes, je n’en suis pas fan et mon amie en est allergique !

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Le village de Glencoe

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Une fois sortie du village, on marche dans la forêt et on se promène le long d’un chemin balisé qui nous amène jusqu’à un petit loch dans les hauteurs, et la vue est enchanteresse, surtout que ce jour là, il fait un temps magnifique !

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On reprend la voiture et on se rend au Glen Etive, un peu plus au sud. On s’arrêtera sur la route pour se balader quand des sentiers de randonnée se présente, des plaines verdoyantes, des fleuves, le bruit de l’eau, le vent, les arbres, et le soleil, c’est parfait !

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Pour se balader au Glen Etive, on remonte en voiture une petite route qui serpente à travers les hautes montagnes. La route est à sens unique, et des élargissements réguliers permettent aux voitures qui se croisent de se ranger sur le coté. Les paysages sont époustouflants, on croisera aussi un magnifique cerf qui se baladait dans la nature ! De retour à Inverness, on rend la voiture et on dine a Bella italia, une chaine de restaurant italien et pour une chaine, on y mange de très bonnes pâtes aux aubergines.

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Pour notre troisième journée, on prend le train pour Kyle of Lochalsh, sur la cote ouest, qui se situe au bord de l’eau, et qui est reliée par un pont aux iles de Skye. On prend le bus pour 10 minutes pour se rendre au château Eilean Donan castle, un château qui se trouve sur une ile reliée au continent par un petit pont de pierre.

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Eilean Donan Castle

Le château date du 13e siècle, il fut détruit après une bataille au 18e siècle, avant d’être rénové au début du 20e siècle. Après avoir déjeuné dans un café d’une très bonne tourte à la tomate et aux oignons, accompagné d’une très bonne salade, on part à l’assaut du château. La visite est vraiment intéressante, les salons, la salle de réception, la salle à manger, la salle d’arme, quelques objets historiques intéressants, à l’étage les chambres sont décorées des photos de la famille Macrae, la famille propriétaire du château depuis plus d’un siècle et dans les sous sols, la cuisine nous permet d’apprendre le quotidien difficile des employés de maison. On peut lire les histoires liées au château certaines vraiment romanesques, comme celle de la countess of Ross qui kidnappe le jeune héritier du château afin de l’obliger à l’épouser et mettre la main sur le château, mais elle n’arrivera pas à ses fins! En attendant le bus, on discute avec deux touristes chinoises, qui nous raconte leurs voyages.

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Région de Kyle of Lochalsh


Le lendemain, on reste dans la région d’Inverness. Le matin, on prend le bus pour une vingtaine de minutes pour nous rendre à Chanonry point, un bras de terre qui avance dans la mer, et qui est connu pour l’observation des dauphins. Hélas, on a pu apercevoir quelques ailerons sortant de l’eau, mais pas plus ! On en a quand même profiter pour rester observer et sentir l’air de la mer, avant de repartir sur Inverness, déjeuner au resto Kitchen, qui propose des lunch très bon marché ! Pour 7 £ on a droit à une tartine de stilton (un fromage local) garnie de roquette et de pommes caramélisées, puis d’un filet de truite avec ces légumes, un délice ! Je ne résiste pas de prendre un dessert, un cheesecake orange chocolat, très fin et léger.

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L’après midi, on se balade sur les rives du fleuve, sous un beau soleil, à observer les pêcheurs à la ligne, et à admirer les paysages, à traverser les petits ilots relier par des ponts. Le soir on mangera une salade de quinoa et saumon avec une limonade à la rose. On finit notre dernière soirée dans un pub à écouter des musiciens locaux jouer de la musique écossaise, dans une bonne ambiance de danse et de rire.

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Dimanche, on dit adieu à l’écosse, on prend notre dernier petit déjeuner, on prend congé de notre hôte et on reprend le train pour 8 heures de trajet, qui nous parait moins long qu’à l’aller. A Londres, le temps de se rendre à notre hôtel, on part diner avant de faire une balade dans le centre, Leicester square, Trafalgar square, Embankment, et on monte en haut du pont pour admirer la vue sur Big Ben et surtout sur la pleine lune car ce soir c’est la super lune, qui se trouve être plus proche de la terre et qui a une luminosité plus importante qu’à l’ordinaire.

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Lundi, on prend le train, et on se rend à Windsor, à une demi-heure de Londres. On commencera notre balade au bord de la tamise, profitant du soleil tant qu’il est là, car la météo annonce des averses dans la journée. On remonte le long du centre ville, puis on fera une pause déjeuné sur un banc face au château le temps de manger nos sandwichs.

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J’ai été surprise de voir la file d’attente devant le château, 40 minutes d’attente, je ne m’y attendais pas ! L’entrée du château n’est pas donné, 18£ mais la visite valait le coup.
Le billet d’entrée donne droit à un audio guide, et notre billet nous permet d’obtenir une entrée gratuite au château valable pour une année. La cour extérieure, les gardes royaux qui font le pied de grue, le drapeau qui vole au dessus de la tour ronde et qui nous annonce que la reine est présente, tout est impressionnant. On commence par la visite de la poupée de maison offerte à la reine Mary, mais ce sont surtout les appartements d’état qui m’ont plut, les escaliers, les salles d’armes, les salles de réceptions, les salons pour recevoir, la salle des porcelaines et de la vaisselle, les salles de bals, les chambres officielles, les magnifiques plafonds, c’est beaux, impressionnants, tout est fait pour impressionner les visiteurs officiels. Une averse diluvienne nous pousse à trouver refuge, le temps que ça se calme, puis on visite la magnifique Chapel St George, vraiment magnifique et l’audioguide nous permet d’en apprendre pas mal.

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Une fois la visite finie, on fait un peu de shopping, puis on part un peu plus loin du centre pour boire un chocolat chaud et manger une pâtisserie, dans un salon de thé qu’on avait repéré. Je prend un moccachino, un mélange de café et de chocolat, surmonter de crème fouettée et de copeaux de chocolat, un vrai délice, je ne m’y attendais pas ! Avec, je prends un carrot cake, tout aussi bon.
Le soir, on mangera au burger and co, j’y avais manger une fois en février dernier et j’avais adoré, délicieux burger en plein cœur de Carnaby street.

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the crooked house, la maison penchée. Aujourd’hui un salon de thé (les prix sont bien chers, je n’y suis pas entrée!), elle servait de passage secret avec le château de Windsor pour les rencontres entre Charles II et sa maitresse.

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Mardi, dernier jour, on fait surtout pas mal de shopping à Oxford street le matin, avant de tout déposer à l’hôtel. Il ne nous reste plus beaucoup de temps, on fait un tour à la librairie Hartchards, puis on hésite entre se reposer dans Saint James park ou se balader dans la National Gallery, finalement, on se décide pour le musée, pour admirer quelques peintures que j’apprécie particulièrement, avant de repartir pour saint Pancras.

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La National Gallery et l’un des tableaux les plus impressionnants du musée, l’exécution de Jane Grey, par Delaroche.

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Les portraits de quelques auteurs britanniques connus, dont Oscar Wilde, qui était un habitué de la librairie Hartchards. Sous le portrait, il est dit qu’un des lecteurs de la librairie de l’époque fut l’un des seul à avoir lu une oeuvre perdue de Wilde, « the woman covered with jewels ».

ec54ec76Librairie Hartchards

Encore une fois, l’écosse m’a enchanté ! Des paysages époustouflants, une flore et une faune toujours surprenante, de très bons restaurants, les lochs, les cascades, les forêts de pins, la gentillesse de la population, l’air frais, leur accueil, et surtout peu de touristes, peu de foule, même dans les centres villes. Bien sur nous n’étions pas les seules touristes, d’ailleurs les bed and breakfast qu’on croisaient affichaient souvent complets, mais on ne ressent pas la foule, pas même dans les lieux touristiques comme les rues commerçantes ou les châteaux. L’Écosse, c’est un grand bol d’air frais, un peuple attachant, des paysages somptueux, des forêts mystérieuses, aux lochs insondables, et que le ciel soit bleu ou nuageux, la région garde toujours son charme, c’est reposant, dans tous les sens du terme, j’y retournerais c’est sur !

Lake district et Edimbourg

voyage effectué en juillet 2012

Je suis donc partie une semaine outre manche faire une jolie boucle (trois étapes) et visiter de nouvelles régions.

Et pour commencer c’est Edimbourg en Ecosse. J’aurais pu prendre un avion et y être en un peu plus d’une heure mais le prix du billet m’a vite découragé contrairement aux prix des billets de train, entre l’eurostar et la correspondance à king cross. Alors c’est sur que c’est beaucoup plus long mais j’ai toujours aimé les voyages en train.

Première étape, London donc. Premier jour difficile, j’ai du me lever tot pour attraper le train de 8h13. L’eurostar, comme à son habitude part à l’heure, mais pas de chance, il se trouve coincé une bonne vingtaine de minutes à l’entrée du tunnel suivie d’une traversée ultra lente. Du coup, arrivée avec presque une heure de retard et bien évidemment je rate ma correspondance. J’étais censée avoir une petite heure devant moi pour m’acheter à manger et trainer un peu à saint pancras et bien raté ! Heureusement, les employés d’eurostar sont plutôt sympas et m’ont rassuré en me disant qu’il n’y aurait pas de problème pour prendre le train suivant. Suivent 4h30 de trajet, durant lesquelles je ne me suis pas vraiment ennuyée finalement, entre sieste, vidéos, lecture et paysages à admirer. 

Enfin on arrive à Edimbourg et je n’arrive qu’un quart d’heure plus tard que l’heure prévue, car mon train de secours était finalement un express. Première chose, c’est la surprise il fait super beau ! ça faisait bien une semaine que je n’avais pas vu le soleil, à Paris c’était nuages, pluie, vent et bien ça peut paraitre surprenant mais il a fallut que j’aille dans le nord pour retrouver le ciel bleu et le soleil. Première impression en sortant de waverly station, la ville est magnifique, de vieux bâtiments, une vue sur le fameux château, le Scott monument, dédié à l’écrivain Walter Scott  et dès ma sortie des sous sols de la gare en travaux on est accueilli par les cornemuses et les musiciens en kilts. Première chose à faire c’est de se familiariser avec les bus et comme dans la majorité des villes où je me suis rendue, les chauffeurs de bus sont d’une extrême gentillesse !

Après avoir déposé les valises à l’hôtel il est déjà 16h passé mais c’est pas grave, il fait beau, je suis à Edimbourg et il me reste encore plusieurs heures avant le coucher du soleil. Mais il ne faut pas trop rêver, de retour au centre ville il se met à pluvioter un peu et je décide de me mettre à l’abri au elephant house, le fameux café dans lequel JK Rowling à écrit une bonne partie du premier tome des Harry Potter. Petite pause capuccino le temps que la pluie s’arrête et c’est repartie. Edimbourg est vraiment une belle ville, agréable et finalement on peut faire pas mal de choses à pied. Après avoir fait un grand tour dans le centre ville, remonter high street et canongate, avoir acheté du fudge chez The house of fudge (que je trouverais trop sucrée et écoeurant à mon gout) et me promener dans le petit jardin bien calme de Dunbar’s garden, d’avoir assisté à un spectacle de rue, direction calton hill et la longue remontée qui inclut pente bien raide et série d’escaliers pour arriver sur cette colline qui surplombe la ville et qui nous donne une magnifique vue sur le centre. Outre une belle vue sur la ville, on peut voir les monuments datant du 19é siècle dédiés aux guerres napoléoniennes, le monument de Nelson et l’observatoire. Après ça, une grande pause pour se remettre des efforts physiques.

Une fois redescendu, direction princes street, george street et enfin west princes street garden remplie de roses, sous un jolie soleil de fin de journée puis retour à l’hôtel.

Le lendemain à 8h je suis déjà dehors sous un beau soleil et quasiment aucun passant, c’est dimanche, la plupart des commerces n’ouvriront qu’à 10h. Les raisons de sortir de chez soi aussi tôt sont peu nombreuses alors c’est dans des rues désertes que je repars au centre ville. Le gros rendez vous du jour c’est le château d’Edimbourg mais il n’ouvre qu’à 9h30. J’ai le temps d’aller faire un tour à charlotte square et de passer à la gare récupérer les billets de train pour la seconde étape du voyage et ensuite c’est la grimpette, aussi ardu et pentu que celle de calton hill la veille, mais cette fois c’est le début de la journée, je suis encore en forme. Arrivée au sommet de cette immense colline rocheuse, je retrouve la foule pas encore trop nombreuse, venu visiter l’attraction la plus célèbre de la ville. L’entrée n’est pas donnée, c’est 16 £ mais je n’ai pas regretté la visite ! On a droit à une superbe vue sur toute la ville. En arrivant sur le site, le temps à complètement changé, couvert, pas de pluie mais un vent puissant et froid. Du coup je ne me suis pas attardée à l’extérieur, j’ai admiré la vue, le canon qui est tiré tous les jours (sauf le dimanche jour de ma visite) et ensuite je me suis installée au café pour me réchauffer un peu et manger un petit quelque chose, un café et une part de cake orange amande pas mal du tout !

J’ai pu visiter le grand hall, les appartements, la chapelle, les joyaux de la couronne protégés par une sacrée porte blindée, avec un garde qui rappelle bien à tout le monde qu’il est interdit de prendre en photo cette pièce, donc pas de photo des magnifiques sceptre, couronne, bagues et colliers. Je n’ai pas tout vu, mais j’ai fais un choix de ce qui me tentais le plus.

Après ça, redescente en centre ville. Je retombe sur princes street et j’en profite pour faire un peu de shopping, surtout que c’est encore le matin et y’a pas grand monde. Edimbourg a aussi son primark et je trouve de chouettes choses que je ramène à l’hôtel, je n’ai pas envie de me charger inutilement et mon pass à la journée me permet de faire autant de voyage en  bus que je le souhaite.

Après avoir déjeuné un peu tardivement, direction le jardin botanique. Le bus qui dessert l’un des plus beaux jardins botaniques d’Europe (d’après ce que j’ai pu lire), met une bonne demi heure à se pointer et c’est pas plus mal au final, parce qu’il s’est mis à pleuvoir et pas qu’un peu, et avec le vent qui n’est toujours pas retomber ça fait une combinaison que je n’apprécie pas du tout ! Heureusement, les abris bus permettent de se mettre à l’abri.

Le temps que le bus arrive il ne pleut plus mais il fait toujours aussi gris. Je me perds un peu en détours interminables avant de trouver l’entrée du jardin, mais le quartier est agréable, de jolies maisons décorées avec fleurs et plantes, un petit quartier résidentiel agréable, d’autant plus que le soleil est revenu et a décidé de rester !! Après quelques détours, enfin le jardin botanique ; c’est très beau, très calme, reposant, les arbres en imposent énormément, certains sont vraiment majestueux. Je n’en ai pas fais le tour, mais j’ai visité une bonne partie dont l’étang et la partie chinoise ; un repos bien mérité sur un banc face à l’étang à admirer la vue, mais je ne serais pas restée plus longtemps (environ trois quarts d’heure) parce que le vent soufflait fort, une vrai tempête ! Le bruit que ça peut faire quand ça souffle dans un lieu rempli d’arbres centenaires, c’est impressionnant, mais j’avais un peu peur de finir par attraper froid et j’ai préféré marcher sans trop m’attarder. Finalement, cette deuxième journée n’a pas été aussi remplie qu’elle aurait pu l’être, mais elle fut bien crevante et je suis contente d’avoir pu voir ces deux gros morceaux, le jardin botanique et le château.

Le lendemain, il me reste une matinée à passer à edimbourg, et je  décide d’abord d’aller prendre un petit déjeuner à clarinda’s un petit salon de thé, tout mignon sur canongate. Au menu, œufs brouillés, tomate, toast beurrés et scones avec cloatted cream et confiture maison, accompagné d’un café un peu dilué à mon gout (je suis plutôt habitué aux expresso bien tassés) mais pour un café anglais c’est pas mal du tout, surtout que je ne trouve quasiment jamais de café correcte dans ce pays ! Clarinda’s fut une très bonne expérience. Il parait qu’il a beaucoup de succès et qu’on fait souvent la queue, mais je m’y suis rendu en semaine tot le matin, c’était donc pas très remplie.

J’avais décidé de visité the writers museum mais en sortant du salon de thé, je m’aperçois que je suis qu’à deux minutes à pied de Holyroodhouse. Je m’y suis rendue, juste pour voir l’extérieur et finalement j’ai pris un billet pour visiter les lieux, et je n’ai pas regretté. Pour 10 £ on peut visiter le palais et on nous donne avec le billet un audiophone complet et instructif qui nous explique l’origine du palais, sa construction, sa fonction aujourd’hui et nous raconte l’histoire de la reine Mary d’écosse et l’horrible assassinat de son secrétaire par son mari, qui le soupçonnait d’entretenir une liaison avec sa femme. Le secrétaire fut tuer, poignarder une bonne dizaine de fois par les amis du duc devant les yeux de la reine, enceinte et impuissante. On en apprend d’ailleurs pas mal sur la vie et le destin tragique de la reine d’Ecosse. 

Le palais est donc une visite intéressante qui vaut le coup d’œil pour ces pièces, son histoire et les nombreux objets historiques qui sont présentés. A l’extérieur on peut aussi visiter les vestiges de la chapelle, magnifique monument gothique et les jardins parfaitement entretenus.

Après ça, il me reste malgré tout du temps pour aller voir the writers museum (j’avais prévu large) et ne se situe pas trop loin de holyroodhouse. Writers museum est assez petit, et l’entrée est gratuite ça compense les autres visites que j’ai faites, dont le prix d’entrée est assez élevé. Le musée se situe dans une très vieille bâtisse datant du 17e siècle. Il rend hommage aux auteurs Stevenson, Burns et Scott, on peut y voir certains objets ayant appartenus aux auteurs, de nombreuses photos de Stevenson ou encore la presse personnelle de Scott ou le bureau de Burns.

Après une courte visite, (il n’y a pas énormément de pièce à voir), je repars à l’hôtel chercher les valises et direction waverly station, pour prendre le train. Les cornemuses et le soleil m’ont accueilli à mon arrivée, et me disent aussi au revoir à mon départ…et c’est repartie pour 2h30 de train…

L’après midi qui suit mon départ d’Edimbourg, je l’a passe dans le train direction lake district. Après un changement et deux heures trente de voyage, j’arrive dans la région des lacs. Pour ce qui est de l’hôtel, c’est un bed and breakfast, dans un coin ultra calme, pas loin de la gare de Windermere. La chambre, la salle de bain, le salon, l’entrée, tout est vraiment très jolie, très bien décoré, c’est vraiment une demeure agréable et l’accueil est chaleureux !

Il n’est que 17h, mais la propriétaire m’indique que je ne vais surement pas trouver ni de café ni de boutiques ouverts, tout ferme très tôt dans la région, même en haute saison, en hiver l’endroit doit être désertique ! Elle me conseille quand même le centre de Bowness-in-Windermere, qui est la ville voisine en quelque sorte. Une bonne vingtaine minutes de marche (plus proche de la demi heure) mais la balade est très agréable surtout qu’il fait super beau !

C’est assez surprenant parce que la météo annonçait vraiment un temps maussade et j’ai d’ailleurs été accueilli à ma descente de train par une fine bruine. Sur le chemin, c’est bed&breakfast, maisons, cottages, tout est fleuri, vert, entouré d’arbres et de parcs sous un joli soleil, bref très agréable. J’arrive donc sur les bords du lac de Windermere, des voiliers, des bateaux, des cygnes qui se baladent entre les bancs publics l’air de rien, les touristes qui mangent des glaces. Alors que j’avais décidé de faire un aller retour, je prends finalement un billet pour une croisière sur le lac de 45 minutes, reposant !

Pour mon deuxième jour au lake district, c’est d’abord le petit déjeuner et là je dois dire que c’est assez la classe ; d’abord un buffet, céréale, muesli, croissants, fruits frais, yoghourts, jus de fruits en tout genre, lait…je me contente d’un jus de pomme. Ensuite un serveur vient prendre votre commande, pour moi c’est café, toasts beurre et confiture, avec scramble eggs, les meilleures que j’ai mangé!

Après ce bon petit déjeuner, direction Bowness in Windermere et une fois au bord du lac j’embarque sur un petit bateau pour traverser le lac de Windermere, puis un bus pour se rendre à Hill top et visiter la maison de Beatrix Potter.

Comme il est tôt et que les vacances scolaires n’ont pas débuté dans la région, je suis la seule à faire la traverser en bateau et la seule dans le bus. Je sympathise avec le chaffeur très gentil qui me parle un peu de l’auteur. La maison est toute petite mais tellement jolie, on peut reconnaitre les paysages des illustrations des petites contes de Beatrix Potter. On entre dans le salon où un bon feux brule dans la cheminée, dans la cuisine on peut voir les herbes séchés au plafond qui embaument la pièce, on passe de pièces en pièces, les petites fenêtres ouvertes donnant sur le jardin, le couvre lit fait main, le piano, la maison de poupées, tous les objets ont appartenus à l’auteur et comme l’explique les dames qui s’occupent des visiteurs, Beatrix Potter à fait tout son possible pour que le cottage reste en l’état et que rien ne soit changé. Elle a vécut dans ce cottage plusieurs années jusqu’à son mariage après lequel elle a déménagé dans une maison juste en face.

Le jardin est lui aussi très joli et dans le champ on peut même y voir des lapins et des moutons et bien sur le potager ! les lieux ne sont pas trop envahis. La boutique vend des choses bien tentantes et bien sur j’ai pas su résister ! Autour de la maison on peut voir d’autres cottages qui ont pour certains inspirés les dessins de Beatrix Potter, on peut faire une très jolie promenade et admirer les paysages.

Après la visite, retour à Windermere, le même chauffeur de bus sympathique (qui agit comme si il me connaissait depuis des mois sous le regard surpris des autres touristes) toujours les mêmes employés sur le bateau. J’ai pas pu m’empêcher de faire encore un tour à Peter rabbits’ friends, qui réunit beaucoup de produits dérivés à Bowness, avant de reprendre le bus pour Grasmere, un village qui se situe à une dizaine de kilomètres de Bowness in Windermere.

Grasmere est un joli village entouré de montagnes et de collines. Mais l’intérêt principal c’est le dove cottage, la demeure de William Wordsworth. Après avoir traversé le centre du village, quelques jolies boutiques, librairies, resto et salons de thé, on arrive à un jardin publique qui mène tout droit à l’église et le cimetière dans lequel on peut voir les tombes de William Wordsworth et de sa sœur Dorothy. Je m’étais un peu documentée sur Wordsworth mais au final c’est surtout sa sœur qui m’a le plus intéressée. Avant de visiter le cottage on passe par un petit musée consacrée à Wordsworth et sa sœur, leurs amitiés avec Walter Scott ou Coleridge. Pas mal de tableaux, des objets ayant appartenu à la sœur et au frère et puis des anecdotes plutôt marrantes et une citation tirée du journal personnel de Dorothy qui m’a bien fait rire. D’ailleurs en redescendant du musée j’ai pas pu m’empêcher d’acheter le journal de Dorothy et j’ai hâte de m’y plonger. Juste avant l’entrée du cottage on passe devant un joli petit jardin avec en hauteur, un banc pour profiter de la vue. Contrairement à la matinée passée à Hill Top, il pleut depuis mon arrivée à Grasmere, une pluie pas trop dérangeante surtout qu’il ne fait pas froid du tout. Je m’assois sur le banc, bien à l’abri sous les arbres et on peut alors admirer l’un des endroits qui inspirait Wordsworth. Nous sommes en plein milieu de la semaine, il pleut, je peux vous dire que l’endroit ne croule pas sous les touristes, on est bien au calme, bien installée et tout ce qu’on entend, c’est la pluie qui tombe, c’est bien magique comme lieu !

Avec Dove cottage on entre dans le vif du sujet. Devant la porte on est accueilli par un employé du musée. Pour ma part, j’ai choisi la visite à faire seule, sans le guide. On me donne une page plastifiée en français décrivant chaque pièce. Le cottage est assez sombre, les portes en bois sont lourdes et on toujours les verrous d’époque. Le séjour, pièce où les femmes de la maison (Dorothy et la femme de son frère) font parfois la cuisine, toujours la couture. La cuisine, le placard dans lequel on entreposait la nourriture, la chambre de Dorothy avant le mariage de son frère.

A l’étage, la chambre de Wordsworth, un couvre lit datant de plus de 200 ans, beaucoup d’objets d’époque enfermés derrière des vitrines, un passeport, chose rare à l’époque, dans lequel on peut lire que le royaume de France autorise Wordsworth à voyager en France et dans les pays alliés. Et puis pour finir, la nurserie, dans laquelle Dorothy à tapissé les murs de papiers journal. Ça donne l’impression d’entrée dans l’antre privé d’un tueur en série mais c’était pour la bonne cause, ça servait d’isolant pour conserver la chaleur dans la pièce.

J’ai adoré le dove cottage, et en sortant on finit par le jardin,dans lequel Wordsworth et sa sœur passaient beaucoup de temps et s’investissaient énormément. Des marches incrustées dans le sol permettent de gravir une colline, et à son sommet, Dorothy y a fait construire un abri en bois depuis lequel on peut admirer la vue. De retour au village, je reprends le bus pour Windermere juste à temps pour profiter de l’heure du thé offert par l’hôtel jusqu’à 17h seulement. C’est donc thé et part de cake et je choisis le victoria sponge cake, délicieux.

C’est ainsi que ce termine mon séjour dans le lac district, des gens très accueillants, beaucoup de gentillesse, beaucoup de choses à voir, une odeur d’herbe humide, de bois massif, de cire, de feux de cheminée, c’est charmant comme endroit et l’hôtel dans lequel j’ai passé ces deux nuits était vraiment agréable.

Le lendemain je pars tôt, donc pas de petit déjeuner pour moi, parce qu’au lac district tout ouvre tard et tout ferme tôt ! Je pars sous la pluie, du coup moins de regret à quitter la région et direction London…

Après trois heures de train depuis Lake district, j’arrive à euston station. J’ai rendez vous l’après midi avec deux amies blogueuses, pour un traditionnel afternoon tea au st james hotel. On s’installe, tout le monde est très polis et accueillants. Je prends pour ma part un thé au lychees et on nous apporte le plateau avec petits sandwichs aux concombres, aux saumon et aux œufs, puis de délicieux scones tout chauds avec clotted cream et confitures de fraises, avant de passer aux desserts petits financiers avec des framboises, petits macarons, une sorte de mousse à la fraise, une pana cotta aux fruits rouges. J’ai beaucoup aimé les petits sandwichs, on se serait crut dans un épisode d’Hercule Poirot, sauf que les sandwichs aux concombres n’étaient pas empoisonnés.

J’ai aussi adoré les scones briochés, tout chaud et la clotted cream et la confiture étaient délicieux ! Le thé était aussi très bon, très fruité. Par contre, je n’ai pas trop accrochés aux petits gâteaux qui n’ont rien d’exceptionnels. Nous sommes restés une bonne partie de l’après midi à discuter films, Londres, séries, bouquins, blogs. Elles m’annoncent d’ailleurs que ce soir c’est l’avant première mondiale de The dark knight rises, le dernier volet des Batman de Christopher Nolan. Le défilé sur le tapis rouge était en fin d’après midi sur leicester square.

Je  décide de m’y rendre après l’afternoon tea, juste pour voir ce qu’il reste de la déco. Toute la place est bouclée, des flics partout, des gardes du corps avec oreillettes partout, des camions de télévision partout, des fans qui repartent avec de grosses pancartes promotionnelles du film, un vrai champ de bataille. On peut voir le signe de la chauve souris tout en flamme, une tête géante de batman qui sert de plateau télé et la foule qui se disperse un peu partout, sans parler de la file de voitures de luxe qui attendent de récupérer les vip qui sont apparemment toujours en train de profiter de la projection. Je m’approche des barrières, je prends place tout devant et je me dis que si je suis à la barrière c’est qu’il ne doit plus y avoir grand-chose à voir mais j’en profite pour prendre quelque photos de la déco, quand tout à coup, j’entends des cris de fans hystériques et je vois passer devant moi à quelques centimètres, Christian Bale, j’en reviens pas ! Suivent, Joseph Gordon Lewitt, Morgan Freeman, Tom Hardy, Cillian Murphy et enfin Anne Hathaway. Ça m’a fait tout drôle de les voir, Anne Hathaway est celle qui a le plus joué le jeu, photo, autographes, elle a pris son temps pour saluer la foule. Un coup de chance, je me suis attardée que 5 minutes et je ne pensais absolument pas apercevoir qui que ce soit.

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Après toutes ses émotions, retour hotel pour dormir avant d’attaquer la dernière journée. Pour commencer, shopping à primark, top shop, carnaby street, puis direction le V&A museum, pour voir l’expo ballgowns sur les robes du soir des années 50 à nos jours. Avant d’accèder à l’expo, on passe par le département fashion du musée que je ne connaissais pas et dans lequel on peut voir de magnifiques tenues d’époques, de la fin du 18e siècle jusqu’aux années 70 qui vaut vraiment le coup d’oeil.

Quant à l’expo, comme toute les expo temporaires, les photos étaient interdites. On peut voir pas mal de robes de soirées des années 50, 60 mais surtout contemporaines. Certaines pièces sont magnifiques, une robe de mariée Viviane Westwood, une robe sublime portée par Sandra Bullock, une autre qui m’a tapée dans l’oeil signée Caroline Charles, la fameuse robe blanche ornée de perles portée par la princesse de galle Diana…une jolie expo pour ceux qui aiment la mode et les jolies robes.

Après une pause déjeuner, je me rends à piccadilly pour faire le tour, hartchards, waterstones et j’en ressors avec de chouettes achats! On peut voir dans regents street et dans quasiment tout les quartiers de londres, les préparatifs pour les JO, banderoles, drapeaux, logos, pancartes qui annoncent tels fermetures de station, on sent que ça va être le gros bazar, pour les londonniens, durant les jeux…

Avant de repartir pour saint pancras, il me reste encore du temps et je décide de reprendre le métro pour me rendre à regents park pour voir les jardins de la reine. En prenant le métro durant les deux journées passées à Londres, on se rend compte aussi à quel point le roman fifty shades of grey a du succès, je n’ai quasiment pas fait un voyage en métro sans apercevoir une fille lire le roman entre deux stations…

Arrivée à Regents park, je marche une petite dizaine de minutes pour atteindre the inner circle et le queen mary’s garden connue pour les collections de roses. J’ai adoré ma visite, les saules pleureurs, le jardin à l’anglaise, les chutes d’eau, les petits ruisseaux, le petit jardin asiatique et bien sur l’énorme quantité de roses, de toutes les couleurs, avec des noms tous plus enchanteurs les uns que les autres, comme Ingrid Bergman, Remember me, Polar star, double delight et qui sentent, mais alors, tellement bons que j’aurais pu passer ma journée à les sentir! en plus il fait super beau contrairement à ce qu’annonçait la météo le matin même.

Ensuite, c’est retour à saint pancras, et retour à Paris. Londres, l’Angleterre, l’Ecosse me manquent déjà, décidément j’adore ce pays, c’est à chaque fois enchanteur, c’est à chaque fois un plaisir de retrouver certains lieux devenus si familier et un plaisir que de découvrir de nouveaux endroits!

Amis, amants, chocolat

de Alexander McCall Smith

3.5/5

On retrouve Isabel Dalhousie, toujours la rédactrice en chef de la revue d’éthique appliquée, toujours à philosopher sur tout, toujours vivant à Edimbourg. Elle remplace d’ailleurs, pour une semaine, sa nièce Cat, qui part en vacances en Italie pour assister au mariage d’une amie. L’occasion pour Isabel de se rapprocher un peu plus d’Eddie, l’assistant de Cat, trop réservé à son gout. C’est aussi l’occasion pour Isabel de gouter à la vie active, au boulot manuel, et d’arrêter de penser un peu trop à tout et n’importe quoi. C’est aussi la rencontre avec Ian, un homme qui vient de subir une greffe du coeur et qui aimerait tant connaitre son donneur, surtout depuis qu’il a parfois des visions d’un homme qui pourrait être le dernier souvenir du donneur. Isabel ne peut s’empêcher de se mêler de ce qui ne l’a regarde pas.

Comme pour le premier tome, ce n’est pas vraiment pour l’intrigue policière que je lis les aventures d’Isabel. Dans ce tome, l’enquête menée par l’héroine est encore moins policière et encore moins intéressante que dans le premier tome je trouve. Malgré ça, on ne s’ennuit pas au coté d’Isabel, les pages tournent vite, et j’ai adoré me promener à nouveaux dans les rues d’Edimbourg en sa compagnie, lire les conversations qu’elle peut avoir avec Grace, qui est tout l’opposé d’Isabel, voir ces disputes avec Jamie, la voir rencontrer un bel italien et d’être tenter, réfléchir sur sa vie, sur ce qu’elle est, sur ce qu’elle pourrait être, voir Isabel ni renoncé, ni se décourager ni se laisser aller à la déprime ou à l’apitoiement.

En bref, c’est toujours une lecture très sympathique, aux personnages de plus en plus attachants. J’adore le cadre, l’ambiance, les intrigues qui n’ont finalement pas grand chose d’une vraie intrigue policière, les rencontres d’Isabel, ces discussions, avec elle même et avec d’autre, ces réparties parfois cinglantes (notamment avec la nouvel copine de Jamie). Je ne pense pas attendre longtemps avant de me lancer dans le tome 3!

Lu dans le cadre du challenge Alexander McCall Smith organisée par Emy

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et la lecture rentre aussi dans le cadre du challenge British mysteries organisé par Lou et Hilde

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Le club des philosophes amateurs

d’Alexander McCall Smith

3.5/5

Isabel Dalhousie, la quarantaine, vit à Edimbourg. Cultivée, célibataire, Isabel passe ses journées à lire des articles des membres de son club de philosophie, avant de pouvoir les faire publier dans la revue d’éthique appliquée. Un soir alors qu’elle se trouve à l’opéra, un homme tombe du dernier balcon juste sous ses yeux. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un accident. Mais Isabel ne peut s’empêcher de s’intéresser à ce jeune homme, qui a croisé son regard juste avant de mourir. Elle ne peut s’empêcher de fouiner, de s’interroger, de se glisser dans la vie de ce jeune homme, car contrairement à la majorité, elle n’est absolument pas convaincu par la thèse de l’accident.

Si vous chercher un livre policier pure, ce livre n’est peut être pas celui qu’il vous faut. En effet, il faut attendre d’avoir dépassé les 150 premières pages avant de voir l’héroïne se convaincre qu’il s’agit d’un meurtre et de se lancer véritablement dans une enquête.

Ici, les enquêtes policières ne sont que prétextes pour nous présenter un personnage tout à fait attachant ainsi que son entourage. Isabel, amoureuse de sa magnifique ville, vit dans une maison des plus agréable et mène une vie des plus agréable. Elle se lève tous les matins pour boire son café en compagnie de Grâce, une gouvernante qui a des idées bien arrêté sur la non ponctualité des bus d’Edimbourg, elle se promène souvent dans son quartier, Brunsfield, avant de rejoindre Cat, sa nièce qui tient une épicerie fine et qui a de terrible gout en matière d’homme, et puis elle dine souvent chez elle en compagnie de Jamie, l’ex de Cat, qu’Isabel aime beaucoup et aimerait bien le revoir au bras de sa nièce, à la place de son copain actuel, Toby, qui ne porte que des pantalons couleur fraise écrasée.

Isabel aime donc beaucoup philosopher, elle passe beaucoup de temps à penser avec elle même, à s’interroger sur tel acte, sur tel fait, sur telle morale, l’injustice, la jalousie, l’amour, la vengeance, le châtiment…On apprend petit à petit à connaitre cette Isabel, qui ne s’est jamais remis d’une rupture dans sa jeunesse, qui est restée célibataire depuis, et qui adore mettre son nez dans les affaires d’autrui et heureusement!

J’ai beaucoup aimé suivre ces pensées, la voir imaginer Toby mourir sous une avalanche, dans son éternel pantalon fraise écrasé qu’Isabel ne supporte pas, la voir demander des conseils à Grâce, qui ne connait pas la subtilité, la voir diner avec Jamie, tellement gentil, l’écouter parler de musique, de peinture (décidément après 44 scotland street l’auteur aime bien nous parler du peintre Peploe!) et la suivre déambuler dans les rues d’Edimbourg, j’ai adoré me balader virtuellement dans cette ville que j’ai visité l’été dernier et que j’avais beaucoup aimé!

Rien de palpitant dans ce roman, on se laisse aller à flâner avec les personnages dans les rues et parcs d’Edimbourg, et petit à petit, dans cette société bourgeoise dominée par les cabinet d’avocat et de finances,  où tout le monde se connait un peu au finale, Isabel va de rencontre en rencontre pour découvrir la vérité derrière cette chute spectaculaire à l’opéra.

En bref, un jolie petit roman attachant et agréable à lire, je lirais surement les suites pour voir ce que devient cet chère Isabel Dalhousie!

Lu dans le cadre du challenge Alexander McCall Smith

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et la lecture rentre aussi dans le cadre du challenge British mysteries organisé par Lou et Hilde

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