Parade’s end

Mini série télé

Benedict Cumberbatch, Rebecca Hall, Adelaide Clemens, Miranda Richardson, Rupert Everett

De Tom Stoppard

3/5

Début du siècle, en Angleterre, Christopher Tienjens rencontre la jolie Sylvia dans un train dans lequel ils deviennent amants. Quelques temps plus tard, Christopher et Sylvia se marient puisque cette dernière est enceinte. Sachant que Sylvia a un autre amant, il n’est pas sur d’être le père mais son honneur de gentleman le pousse à l’épouser. Quelques années plus tard, entre Christopher et Sylvia les choses ne vont pas très bien et elle décide, pour le provoquer plus qu’autre chose, de fuguer avec son amant. De son coté Christopher sauve les apparences en expliquant que sa femme est partie en Allemagne voir sa mère. Il rencontre alors la jeune Valentine, qui milite pour le vote des femmes en tant que suffragette.

J’avais vu le premier épisode il y a un bon moment, je n’avais pas accroché plus que ça et je n’avais pas trop de motivation pour voir la suite. J’ai profité de la diffusion en vo sur arte pour voir le reste de la série.

Le premier épisode ne m’a pas vraiment convaincu donc, je l’ai trouvé un peu décousue, un peu distant, je n’arrivais pas à rentrer dans l’intrigue. Les épisodes suivants m’ont plus plut, même si il y a parfois quelques longueurs qui auraient pu nous être épargné.

Les personnages ne sont pas particulièrement attachant, Christopher est un peu froid, Sylvia est une vraie peste. J’ai eu du mal à comprendre son comportement, la voir pourrir la vie de son mari qui n’a rien fait pour mériter ça, mais il faut dire que leurs mariage partait sur de mauvaises bases, avec ce coté forcée par la grossesse de sylvia et le doute quant à la paternité de l’enfant.

Sylvia est un personnage facile à détester, capricieuse, gâtée, girouette, qui ne supporte pas d’avoir un mari qui lui pardonne tout pour éviter tout conflits, elle qui est persuadé qu’une bonne et franche engueulade aurait permis une amélioration dans leur couple.

Valentine est un ange de lumière la parfaite jeune fille qui attendra plus de cinq années que son Christopher veuille bien se lancer et la prendre pour maitresse. Les autres personnages ne sont pas plus attachant entre MacMaster qu demande à Christopher de l’argent à tout va, ou Madame Duchemin, détestable au possible.

Heureusement le casting est impeccable. Encore une fois Benedict Cumberbatch nous montre que c’est un excellent acteur et Rebecca Hall est juste magnifique dans le role de son épouse intelligente mais un peu cinglée sur les bords.

En bref, une série un peu longuette, mais servie par d’excellents acteurs. L’occasion de voir les changements qui se passent au début du 20e siècle avec la première guerre mondiale qui apportera tellement de changement sociaux, et puis les beaux décors et surtout les magnifique costumes sont plaisant à voir.

Vu dans le cadre du mois anglais organisé par Lou et Tititne

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7 réflexions sur “Parade’s end

  1. Je n’ai pas du tout accroché au premier épisode de la série. J’ai même cessé de le regarder. J’ai trouvé ça très long, fade, sans grande inspiration…

    • le premier épisode ne m’a pas trop inspiré au point que j’ai attendu la diffusion sur arte, la suite est mieux, même si à certains moment j’ai cru m’endormir!

  2. Pingback: Billet récapitulatif mois anglais 2013 | Plaisirs à cultiver

  3. J’ai vu les trois premiers épisodes la semaine dernière et j’ai enregistré ceux d’hier. Je suis globalement d’accord avec toi, les acteurs sont formidables et la série est un peu longue à se mettre en place.

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