Dernières séries vues: Le jeu de la dame – Bienvenue à Sanditon – The mandalorian saison 1 et 2 – The Bridgerton saison 1

4 nouvelles séries vues récemment, et parmi les 4, deux coups de coeur: the mandalorian qui renoue avec ce qui a fait que j’adore la première trilogie star wars, on retrouve l’atmosphère des premiers films, les mêmes qualités. J’ai adoré les personnages, les histoires de chaque épisode, l’évolution des personnages au fil des saisons. Le 2e coup de coeur c’est la mini série Le jeu de la dame, 7 épisodes qui nous raconte le destin incroyable de cette jeune fille talenteuse, dont le génie frôle avec la folie et le fantôme de sa mère devenue folle. J’ai adoré la personnalité de l’héroine, j’ai adoré ses relations avec les différents personnages secondaires, l’ambiance des années 60, Beth doit trouver l’équilibre entre son don et le prix à payer pour ce don, ainsi que ces dépendances à l’alcool et aux petites pillules vertes.

Les deux autres séries vues m’ont laissé une impression plus mitigée. Sanditon est sympa à regarder sans casser la baraque et une fin qui n’en est pas une faute de renouvellement (apparemment peu de chance de voir une saison 2) et Les Bridgertons, histoire insipide et creuse, tout comme son héroine, Daphné, inintéressante au possible. ça se laisse regarder et ça s’oublie vite.

Sanditon saison 1

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Au début du 19e siècle, Tom Parker et sa femme se rendent à Sanditon, un petit village de pêcheur en bord de mer que Tom Parker souhaite transformer en station balnéaire à la mode digne de concurrencer Brighton. Sur la route qui les ramènent à Sanditon, un accident de carrosse les font rencontrer Miss Charlotte Haywood, qui les aident lors de l’accident. Pour la remercier ils l’invitent à passer quelques temps chez eux à Sanditon. La bas, Charlotte va rencontrer de nombreuses personnes, comme Lady Denham la personne la plus riche et influente de la région, qui accepte de financer Tom Parker dans son projet de station balnéaire. Lady Denham est entourée de sa nièce et son neveu qui ne souhaitent pas s’éloigner de leur potentiel héritage. Il y a également Miss Brereton qui est accueillie chez Lady Denham et qui a bien l’intention de toucher une part de l’héritage. Charlotte fait aussi connaissance des frères de monsieur Parker, notamment Sidney qui s’occupe avec difficulté de sa pupille la rebelle miss Lambe.

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J’avais lu il y a quelques années le roman de Jane Asuten qui hélas ne compte qu’une cinquantaine de pages. Jane Austen est morte avant d’avoir fini le roman et c’est bien dommage car le peu que j’en ai lu m’avait énormément plut. Les scènaristes sont donc partis de cette introduction et on brodé une histoire autour.

Pour ce qui est de l’adaptation j’avais entendu beaucoup de critique à son encontre. On suit l’héroine Charlotte faire connaissance avec tout une brochette de personnages. Il y a lady Denham la riche du coin, celle qui possède le domaine et la fortune. Evidemment tout le monde se met en quatre pour lui faire plaisir et s’attirer ses bonnes grâces. Parmi eux, il y a Esther Denham, la nièce et son frère par alliance sir Edward, qui malgré leurs rangs n’ont plus de fortune et espèrent obtenir un bel héritage. Il y a aussi Clara Brereton, la fille d’une amie de lady Denham qui a été invité à passer quelques temps chez elle par charité, la jeune fille espère ainsi attendrir suffisamment la dame.

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Et puis il y a les Parker, Tom et Mary, qui accueillent Charlotte et qui espèrent mener à bien leur projet de transformation de la ville pour en faire une station balnéaire populaire mais cela demande beaucoup d’argent. Parmi les Parker il y a une soeur et deux frères, un hypocondriaque et le plus jeune Sidney qui a fait fortune à l’étranger et qui a fait la promesse de s’occuper de Georgina Lambe, la fille de son ami défunt, qui ne semble pas heureuse de venir vivre à Sanditon, loin de Londres.

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Regarder les épisodes n’est pas déplaisant, Sanditon reste agréable à regarder. Charlotte est charmante, Sidney à tout du héros austénien, donc très séduisant, Leur relation donne lieux à des scènes dignes de pride and prejudice. Les costumes et décors sont réussi. Mais contrairement aux plus gros succès de Jane Austen, Sanditon manque cruellement d’humour noir ou d’humour tout court. On retrouve de nombreux éléments présents dans les oeuvres de Jane Austen, la Lady richissime que tout le monde veut courtiser pour son argent, des personnages qui n’ont pas de scrupules pour arriver à leur but, il y a l’héroine naive et pleine de bonnes attentions et le héros avec qui c’est un coup je souris, un coup je t’engueule, mais au finale on a comme une impression de facilité dans le développement des personnages, l’impression que les auteurs ont tout simplement piqué par ci par là, les caractéristiques des autres héros des romans de Jane Austen. Charlotte et Sidney sont des mélanges des héros de Persuasion et Orgueil et préjugés. La décision du héros à la fin de la série, rappelle Willouhgby dans Raison et sentiment. Ce ne sont que quelques exemples, mais j’ai vraiment eu à plusieurs reprises des impressions de déjà vu. Une scène qui me rappelle un rebondissement déja vu dans tel roman, un personnage qui me rappelle tel héros de tel roman etc etc.

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La fin bien sur est très frustrante. On devine qu’elle a été fait dans le but d’enchainer avec une seconde saison, qui n’a pas l’air de voir le jour, faute d’audience suffisante. Si ce n’est pas une grande réussite, c’est plaisant à voir, et je regarderais la suite si suite il y a.

The mandalorian

The Mandalorian : Affiche

5 ans après la chute de l’empire et la victoire de la résistance à la fin du retour du jedi, la république est rétabli. Ce n’est pour autant pas la perfection, notamment comme toujours sur les planètes de la bordure galactique, toujours oubliées des autorités en place. Din Djarin, aussi appelé Mando, est un chasseur de prime élevé selon les préceptes des mandaloriens, qui sont toujours vêtus d’une armure faite en beskar, un métal quasi indestructible et dont l’une des règles est de ne jamais quitter son masque en beskar et de découvrir son visage que lorsqu’il se retrouve seul. Il est alors engagé par des personnes mystèrieuses afin de leur ramener un individu. Aucune localisation, aucune description si ce n’est que l’individu aurait 50 ans. Alors que Mando retrouve la personne en question, il découvre qu’il s’agit d’un bébé d’une espèce intelligente mais qu’il ne connait pas. Après avoir livrer la commande, Mando a des remords et décide de reprendre le mystèrieux bébé.

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J’ai mis un peu de temps à me lancer dans la série dérivée de l’univers star wars. Mais une fois lancée, j’ai tout de suite accrochée. Une fois que Mando décide de ne pas livrer l’enfant, s’ensuit tout une série d’aventure de planète en planète dans le but de retrouver des personnes qui ont un lien avec l’enfant et pourrait l’élever en sécurité. On découvre petit à petit le passé de Mando, ses origines, ses drames, on découvre aussi la nature et les préceptes des mandalorians.

With The Mandalorian, Star Wars Leans Hard Into Moral Relativism

J’ai un petit faible pour la saison 2 dans laquelle on avance plus sur les pouvoirs en lien avec la Force de celui qu’on appellera « bébé Yoda », les relations entre bébé Yoda et Mando deviennent plus fortes. J’ai adoré l’avant dernier épisode « the believer » et la conversation à la fin entre un dirigeant de l’empire et Migs Mayfield devant Mando, une scène que j’ai trouvé forte avec un rebondissement surprenant. Que dire aussi du dernier épisode « the rescue », épique, un véritable space opéra qui donne l’impression de voir un film de cinéma et non une série. Sans parler de la surprise de fin, un plaisir de fan et une scène de combat au sabre laser sublime.

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Luke Skywalker | The Rescue | The Mandalorian [2x08] - YouTube

C’est ça que j’aime dans the Mandalorian, on a vraiment l’impression de retrouver la trilogie d’origine, l’humour, l’aventure, l’espace, celle où les effets spéciaux n’étaient pas le personnage principal. Ici ils servent l’histoire et les personnages, tous bien travaillés et intéressants, en particulier les personnages que l’on fait que croiser dans un ou deux épisodes. La fin de la saison 2 est vraiment une réussite, j’ai donc hâte de voir la 3e saison mais elle ne sera disponible qu’en décembre 2021, c’est pas pour demain.

Le jeu de la dame

Le jeu de la dame : Affiche

En 1957, Beth 9 ans, se retrouve orpheline après que sa mère se soit tuer dans un accident de voiture. A l’orphelinat, Beth s’ennui et se retrouve au sous sol où elle rencontre le concierge, M. Shaibel, un homme agé, taciturne qui passe son temps à jouer aux échecs contre lui même. Beth très intriguée, demande à apprendre et s’avère être un véritable prodige. A 13 ans, après avoir tout appris des échecs auprès de M. Shaibel, Beth est finalement adoptée par M. et Mme Weathley. Très vite elle réalise que M. Weathly ne s’entend plus avec sa femme et passe des semaines et même des mois loin du foyer. Quant à Mme Weathly elle passe son temps à boire et à mélanger l’alcool avec des tranquilisants. Mais Beth n’a qu’une obsession, jouer aux échecs, et décide de s’inscrire au tournoi régional.

Photo Bill Camp, Isla Johnston

J’ai adoré Le jeu de la dame, c’est un coup de coeur. La mini série comporte 7 épisodes, et une fois commencé, j’ai eu du mal à m’arrêter. Que ce soit son enfance à l’orphelinat, son amitié avec Jolene et le concierge, son adolescence chez Mme Weathly et le début de sa carrière de joueuse d’échec ou sa carrière internationale, j’ai tout adoré. J’ai pris un grand plaisir à avancer dans les années en compagnie de Beth, de la voir évoluer en tant qu’adulte comme en tant que joueuse d’échec, de voir ses réussites et ses erreurs.

Photo Anya Taylor-Joy
Photo Anya Taylor-Joy

J’ai trouvé l’histoire prenante et intéressante, mais c’est surtout la personnalité de Beth qui marque, elle est fascinante, et d’ailleurs elle fascinera tout ceux qui croiseront sa route, fascination qui se manifeste différemment selon les gens rencontrés. Beth marque les esprits de tous partout où elle passe, de manière involontaire, et le spectateur est lui aussi fasciné et se retrouve entrainé dans sa vie, ses rencontres, ses coups durs et ses succès. Anya Taylor Joy qui avait déjà fait parler d’elle dans Split, est excellente dans ce rôle.

Photo Anya Taylor-Joy

Et puis j’ai beaucoup aimé les relations de l’héroine avec les différents personnages secondaires. Jolene, la meilleure amie d’orphelinat de Beth qui sera d’un grand soutien, Benny, joueur d’échec qui apprendra beaucoup de chose à Beth (joué par Thomas Brodie Sangster, l’enfant amoureux de Love actually), Townes joueur d’échec puis journaliste dont Beth sera amoureuse. Mais je retiens surtout Alice la mère adoptive de Beth, femme au foyer coincée dans un mariage stérile et sans amour et qui tombe dans l’alcool pour oublier sa vie qui est loin de ce qu’elle espérait, et surtout M. Shaibel joué par Bill Camp qui fera office de mentor et de père pour Beth, une relation très touchante. C’est ce personnage qui résumera un peu la vie de Beth: être un génie c’est comme une pièce de monnaie, face on a un don hors du commun et pile on a le prix à payer pour ce don. Beth devra lutter contre de nombreux démons.

Photo Anya Taylor-Joy, Jacob Fortune-Lloyd

Visuellement c’est aussi très réussie, c’est filmé à la perfection. Les épisodes s’enchainent avec une telle fluidité qu’à la fin j’ai eu l’impression d’avoir vu un film de cinéma et non 7 épisodes. On prend plaisir aussi à suivre la mode changeante au fil des ans avec Beth, de la robe affreuse d’orphelinat à la mode des années 50 pour finalement suivre la mode des années 60, si élégante.

Photo Anya Taylor-Joy, Marielle Heller

Une excellente série, parfaitement maitrisée, parfaitement interprêtée, visuellement réussie, une histoire prenante, touchante, des touches d’humour, une héroîne fascinante. Un des coups de coeur de l’année.

Les Bridgertons saison 1

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Au début du 19e siècle à Londres, toutes les familles nobles et riches viennent d’entrer dans la danse de la saison, période durant laquelle les bals et cotillons se succèdent dans lesquelles les bonnes familles présentent leurs fils et filles en âge de se marier afin de former les unions les plus avantageuses. Daphné Bridgerton fait partie des nouvelles jeunes filles qui font leur entrée sur le marché du mariage. Elle espère se trouver un bon parti pour fonder à son tour sa famille. Mais son frère ainé Anthony fait fuire tous les prétendants. Après sa rencontre avec le duc de Hasting, jeune célibataire qui vient d’hériter du titre et de la fortune de son père, et accessoirement le meilleur ami d’Anthony, les deux se mettent d’accord: ils feront semblant d’avoir développer des sentiments l’un pour l’autre afin d’obtenir ce qu’il souhaite. Daphné sera la convoitise de tous les jeunes gens qui souhaitent ravir la jeune fille à un vrai duc, et le duc aura la paix avec les mères qui ne reculent devant rien pour le convaincre d’épouser l’une de leurs filles.

Photo Ben Miller, Bessie Carter, Harriet Cains, Polly Walker

Avant de voir la série, j’ai lu le premier tome des romans de Julia Quinn, et je n’ai pas aimé. L’héroine n’est pas attachante, elle me semble vide, sans intérêt ni personnalité. Elle n’est défini que par ses amours et sa recherche d’un mari. On s’ennui avec Daphné, ses conversations, ses occupations, ses réflexions. On s’ennui aussi avec l’histoire, il ne se passe en fait pas grand chose, des diners, des bals, des conversations interminables et creuses, des rebondissements peu crédibles, des choses qui m’ont semblé anachroniques.

Photo Claudia Jessie, Nicola Coughlan

Et tous ces défauts cités dessus, on les retrouve dans la série. C’est sur si je suis allée au bout des 8 épisodes, c’est qu’on ne s’ennui pas, tout simplement parce que les scènes qui s’enchainent sont courtes, on n’a pas le temps de sentir l’ennui. On suit évidemment les Bridgerton, les fils ainés, Anthony, Benedict et Colin qui faute de père, font un peu près ce qu’ils veulent de leur vie. Et puis on se concentre sur les deux filles ainées de la famille, Daphné et Eloise. La première n’a donc, comme dans le roman, aucun intérêt. Elle ne pense qu’à sa robe, son apparence, son pouvoir de séduction, tout ça n’ayant qu’un seul et unique objectif, trouver un mari convenable, si possible supérieur à son rang social déjà élevé, afin de pouvoir fanfaronner dans la bonne société et surtout devant la voisine Mme Featherington. La seconde est déjà plus intéressante, Eloise ne se trouve ni belle ni féminine, ne s’intéresse ni aux robes ni aux bals, car elle sait que ce chemin là ne mène qu’au mariage et aux grossesses, alors qu’elle aspire à d’autres choses, qui lui sont malheureusement fermées, et ça elle en a conscience. Mais même si Eloise semble plus intéressante que sa soeur, les auteurs avec leurs gros sabots manquent de subtilité: Eloise rechigne à passer chez la modiste pour faire des essayages, Eloise râlent quand il faut se rendre à un bal et elle fume des cigarettes en cachette dans le jardin pour exprimer sa rébellion…

Photo Phoebe Dynevor, Ruth Gemmell

L’histoire ne m’a pas non plus convaincu. Franchement on peine à croire à la crédibilité de cette histoire, le duc taciturne, qui cache des blessures d’enfance, qui peine à sourire, qui ne supporte pas de participer aux « marchés aux bestiaux » que représentent les bals dans lesquels les mères luttent pour mettre en lumières leurs rejetons encore célibataires. Mais bon avait-il besoin de la jeune Daphné Bridgerton pour ça? s’il avait envie, il avait tout à fait la possibilité de se retirer du monde et d’aller s’occuper de son domaine point barre, il n’a de compte à rendre à personne. Et puis en quoi se lier avec un duc permet d’attirer les prétendants pour Daphné?? on sent qu’on a chercher un prétexte bidon pour faire en sorte que les deux héros nous rejouent Elizabeth Bennett et Darcy, deux personnes qui ne s’apprécient pas et qui finissent par tomber amoureux l’un de l’autre. Fallait bien un prétexte pour les faire passer du temps ensemble…Quant à l’histoire de rejet de son père, on à peine à y croire. Ce père qui a tout fait pour avoir un héritier jusqu’à sacrifier la vie de sa femme, et finalement rejeter l’enfant parce qu’il bégaye, mouais, qu’il prenne ses distances à la rigueur, mais quand il s’aperçoit que finalement, l’enfant est très intelligent et qu’il a corrigé son bégaiement, ce père avide d’un héritier continue de le rejeter.

Photo Phoebe Dynevor, Rege-Jean Page

Toutes les interventions de la reine d’Angeleterre semblent aussi farfelues (personnage qu’on ne retrouve pas dans le roman). Une reine dont le mari est dingue et qui doit s’occuper des affaires du royaume mais qui semble avoir beaucoup de temps libre pour participer à des bals inutiles et surtout se mêler de la vie amoureuse de l’insipide Daphné, qui pourtant ne représente personne aux yeux de la reine d’Angleterre.

Concernant la vie sexuelle de l’héroïne, bon je veux bien croire que les jeunes filles de cette époque étaient maintenues dans l’ignorance mais quand même, un enfant de cinq ans en sait plus sur les relations sexuelles et la reproduction que Daphné qui ne sait rien malgré ses nombreux frères dont Daphné répètent sans cesse qu’ils ont des vies de parfait dépravés et qu’elle a été témoin de nombreuses dépravations. Et que dire de l’épisode dans lequel Daphné et son mari s’envoient en l’air toutes les trois secondes, prétexte à produire des scènes érotiques et déshabiller le héros pour attirer le chalan alors que ça n’apporte strictement rien à l’intrigue ou l’histoire.

Personnages ennuyants, creux, vides ou stéréoptypés, manque totale d’originalité, ici on essaye de nous faire un pseudo Jane Austen mais on n’a ni la critique sociale, ni l’humour, ni le cynisme. Les rebondissements sont ordinaires, du déjà vu, parfois pas du tout crédible. Mais y a t-il des bons côtés? oui quand même, on s’amuse à regarder défiler l’héroine dans une garde robe incroyable qui relève un peu de la science fiction, et certains personnages sont quand même intéressants, comme Violet la mère des enfants Bridgerton, et surtout Pénélope, la fille des voisins et meilleure amie d’Eloise, un personnage bien plus intéressant que tous les autres.

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Il y a eu des polémiques dans les médias concernant l’emploi d’acteurs noirs pour jouer la reine, le duc, lady Danbury entre autre à une époque (1813) où la haute société anglaise était totalement blanche. Personnellement ça ne me choque pas du tout car les anglais on l’habitude depuis longtemps de faire jouer des acteurs noirs dans des films et séries historiques, je trouve que c’est d’ailleurs une bonne chose, peu importe que l’acteur soit noir, asiatique ou blanc pour jouer un duc ou un prince européen du 19e siècle, pas plus que de prendre une actrice blonde pour jouer une rousse. Mais en fait ici, c’est différent, car la créatrice, Shonda Rhimes, indique dans l’un des épisodes que les noirs ont été accepté dans la société grâce au fait que la reine est elle même noir. J’ai trouvé ce parti pris étrange, rendant les choses aburdes, dommage que les scénaristes se sont mis à introduire des explications pour justiifer de voir des noirs à l’écran, alors que finalement cela ne demandait pas de justification car devrait être naturel.

Est-ce que je regarderais la saison 2? honnêtement, je ne le pense pas!

Dernières séries télé: La foire aux vanités – The witcher – Rick et Morty saison 4

La Foire aux vanités : Affiche

Au début du 19e siècle, en Angleterre, Becky Sharp n’a pas eu la chance de naitre dans une famille riche. Dans son malheur elle a tout de même la chance d’étudier dans un pensionnat pour jeunes filles de bonnes familles. Mais sans argent ni relation, se faire des amis est presque impossible à l’exception d’Amelia Sedley, douce, généreuse et gentille. A la fin de leurs études, Amelia doit rentrer chez elle, sa destinée étant d’épouser son ami d’enfance, l’héritier d’un ami de la famille. Quant à Becky, sa seule option est de devenir gouvernante chez lord Crawley, mais Becky qui rêve de devenir riche et respectée, fera tout pour monter l’échelle sociale.

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Je n’ai pas lu le roman de Thackeray donc je ne parlerais pas de la fidélité de l’adaptation mais j’ai beaucoup aimé la série. Olivia Cooke est vraiment excellente dans le rôle de Becky, cette jeune femme qui a eu l’opportunité d’apprendre le français, le piano et l’art de la séduction. Ce seront ses seules armes pour charmer son entourage et espérer grimper l’échelle sociale. Mais dans l’Angleterre géorgienne ou austenienne, difficile pour une femme de changer sa destinée.

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Becky, partout où elle va, arrive à mener son monde par le bout du nez. Tout d’abord chez Amélia, chez qui elle se fait inviter pour une semaine, alors qu’elle n’a nulle part où aller entre la fin des études au pensionnat et le début de son engagement comme gouvernante chez les Crawley. Elle a donc une semaine pour espérer se faire épouser par Jos, le frère un peu trop stupide d’Amélia.

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La série se déroule sur plusieurs années, la jeunesse d’Amélia et Becky, d’abord au pensionnat puis pendant la semaine de vacance durant laquelle Becky perd espoir d’un mariage avantageux, mais comme les chats, elle sait retomber sur ses pattes et ne pas se laisser aller au désespoir. La maison isolée et lugubre des Crawley sera son nouveau terrain de jeu, entre les deux fillettes qu’elle charme très vite et le vieux monsieur Crawley, rustre et un peu grossier mais qui saura vite apprécié les talents de comptable et de commerce de Becky.

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C’est vraiment passionnant à regarder, voir Becky devenir adulte, se marier, affronter les difficultés, charmer, se rendre indispensable, manipuler les âmes les plus faibles ou les plus gentilles. Et en parallèle voir la douce Amélia, perdre son statut, sa fortune, vivre des moments assez terribles.

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La roue ne fera que tourner encore et toujours pour ces deux personnages féminins que tout opposent, les hauts, les bas, les revers de situation, personne n’est à l’abri. J’ai adoré voir ces personnages prendre des décisions, faire des choix, qui auront des conséquences parfois désastreuses, parfois positives, mais toujours importantes, changeant le cour de leurs vies.

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Il y a beaucoup de cynisme, d’humour, les choses se noircissant dans la deuxième moitié. Les costumes, les décors, les reconstitutions, tout est vraiment bien fait, bien réalisé. Chaque épisode apporte son lots de rebondissements, ceux de la vie, et on ne s’ennuie pas une seconde. C’est simple, j’ai regardé la série diffusée sur Arte deux jeudis soirs de suite, entre 21h et minuit, et moi qui n’arrive pas à garder les yeux ouverts passé 22h30, je n’ai pas cligné des yeux durant les 7 épisodes. Une très belle adaptation, avec des acteurs tous excellents, que ce soit Olivia Cooke dans le rôle de Becky, Claudia Jessie dans le rôle d’Amélia, Tom Bateman dans le rôle du fils Rawdon et en bonus Micheal Palin en maitre de cérémonie, le conteur.

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The witcher

saison 1

Dans un monde qui n’est pas le notre à une époque qui s’apparente au moyen age, le monde est peuplé de « monstres », de mages, et de quelques rares sorceleur ou witcher. Geralt de Riv est un sorceleur légendaire. Il parcourt les villages, les communautés, les royaumes et vends ses talents de tueurs de monstres, créatures terribles qui menacent la vie des humains. Il rencontrera de nombreux personnages qui influeront grandement sur sa vie et sur celle du monde, comme Yennefer la grande magicienne, Jaskier le barde, ou Ciri, l’héritière du trône de Cintra qui à 12 ans possède déjà des pouvoirs que beaucoup convoitent.

Photo Anya Chalotra

J’ai lu les trois premiers tomes de la saga de Sapkowski. La saison 1 reprend les deux premiers romans, qui se composent de nouvelles nous permettant de suivre Geralt dans ses aventures de sorceleur, ce qui nous permet de comprendre le monde dans lequel il évolue, la politique des différents royaumes, le rôle de la confrérie des mages, ainsi que les personnages importants pour la suite de l’histoire, Yennefer, Ciri, Calanthe, Jaskier…

Photo Henry Cavill

J’ai trouvé l’adaptation des romans très réussie ici, on perd un peu le côté contes de fées revisités. Dans les romans, on peut voir une version de blanche neige ou de la belle et la bête mais version plus trash et moins glamour. Entre les différentes histoires de monstres à affronter ou de malédictions à brisées, on découvre également l’histoire personnelle de Yennefer, ce qu’elle était au début de sa vie, comment elle est devenue une mage redoutable, les prix qu’elle a du payer pour le devenir. On découvre un peu plus légèrement les origines de Geralt (on en sait un peu plus dans les romans), lui aussi a du payer un prix important pour devenir sorceleur (mutation, potions mortelles…). Enfin on découvre en parallèle la vie de Ciri à la cour de la reine Calanthe.

Photo Freya Allan

On peut être un peu déstabilisé par la narration puisque on comprend au bout d’un ou deux épisodes, que les lignes temporelles ne sont pas du tout les mêmes selon les histoires racontées. Le présent est l’histoire de Ciri à partir de la fuite de Cintra, tandis que la majorité des scènes consacrées à Yennefer et Geralt se situent dans un passé, parfois proche, parfois lointain, par rapport à ce que vit Ciri à l’écran. Cette façon de narrer l’histoire est originale et intéressante.

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La fin de la saison réconcilie toute les lignes temporelles, et laisse pensée que la saison 2 nous fera enfin voir la destinée de tous les personnages dans un seul et même présent.

J’ai trouvé les personnages tous très bien incarnés par les acteurs. Henry Cavill est très crédible, c’est exactement comme ça que je l’imaginais. Yennefer était dans mon esprit un peu plus âgée, mais là aussi Anya Chalotra est très convaincante dans le rôle de la belle et terrible Yennefer. J’imaginais également Ciri comme dans la série, si ce n’est que je l’imaginais plus jeune.

Photo Henry Cavill

L’adaptation est assez fidèle, même si il y a quelques libertés prises qui ne viennent que rendre la narration ou l’histoire plus fluide et compréhensible, de ce côté là c’est très réussie. J’aurais aimé un petit peu plus d’humour, et j’ai été un peu déçu par l’acteur qui interprète Jaskier. J’ai littéralement enchainé les épisodes en deux jours, j’ai beaucoup aimé le résultat, la manière de découpé les épisodes nous donne envie d’en savoir plus et de lancer le prochain épisode, même quand on connait l’histoire. Vivement la saison 2.

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Rick et Morty

saison 4

ça fait longtemps que j’attendais de voir la nouvelle saison de ce dessin animé pour qui j’ai eu un coup de foudre! Encore une fois j’ai adoré. On retrouve Rick le génie et son petit fils Morty, partir à travers l’univers pour vivre des aventures toutes plus dingues les unes que les autres. Des histoires de serpents version Roswell, une histoire de toilette privée, une appli qui en fait qu’à sa tête…

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Les épisodes sont tous déjantés, avec des tas de clins d’œil et de référence, terminator, Ocean eleven, les films de science fiction en générale, la série se moque des rebondissements farfelues, des intrigues à tiroirs, de noël, de netflix…

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Encore une fois, j’ai beaucoup ri devant les aventures de toute la famille, des réparties et de la franchise de Rick. 5 épisodes c’est un peu court…!

Les 30 ans de la série Hercule Poirot

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Cette année, la série Hercule Poirot a fêté son 30e anniversaire. Cette série produite par ITV entre 1989 et 2013 contient 13  saisons.

Hercule Poirot fait partie de mes séries préférées, sans conteste. Ce n’est pas une série à la qualité parfaite mais elle a un charme très particulier qui m’a toujours plut. Beaucoup me disent qu’ils n’aiment pas, que c’est ennuyant, que « y’a rien de mieux pour s’endormir ».

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Pour ma part, je suis tombée dessus quand j’étais au collège, un jour où j’étais malade. Je passais la journée à la maison et en fin de matinée, je suis tombée sur la diffusion d’un épisode sur France 3. Et depuis j’adore. Bien sur je n’ai pas eu la possibilité de voir beaucoup d’épisode à l’époque, pas d’internet, pas de dvd et la série ne passait que les jours de semaines pendant les heures de cours.

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Depuis bien sur, je me suis rattrapée. J’ai toujours adoré les romans d’Agatha Christie depuis que je suis petite. J’avais adoré lire notamment deux grands classiques de l’auteur, le crime de l’orient express et le meurtre de Roger Acroyd.

La série a beaucoup évoluée au fil des saisons. Les 8 premières saisons sont différentes des cinq dernières. Les 3 premières saisons sont majoritairement composées d’épisodes courts (40 minutes) dont les histoires sont des adaptations de nouvelles et non de romans, avec quelques exceptions comme La maison du péril ou La mystérieuse affaire de style.

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Dans ces 8 premières saisons, Hercule Poirot est presque toujours entouré de ces trois compagnons de route, à savoir sa secrétaire Miss Lemon, l’inspecteur Japp et son fidèle ami le capitaine Hasting.

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J’ai beaucoup d’affection pour ces trois personnages. L’inspecteur Japp est un policier blasé, fatigué, qui semble toujours un peu fataliste. Et si il apprécie beaucoup Hasting et Poirot, il est parfois agacé de voir le détective Belge le coiffé au poteau dans ses enquêtes.

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Hasting, qui a participé à la première guerre mondiale, est bien trop gentil. Il joue les assistants de Poirot, un peu son faire valoir. Sa naïveté et son coté vieille Angleterre  sont souvent moqués par Poirot. Hasting est aussi un vrai cœur d’artichaut. Pour lui une dame ne peut pas être meurtrière, surtout si elle est jolie. Il dira d’ailleurs dans l’épisode Mystère en mer (saison 1) à propose d’une femme que Poirot soupçonne d’être une meurtrière :

Hasting: « ce ne peut être elle Poirot, c’est une lady ».

Poirot : « parce que les lady ne peuvent pas commettre de meurtre ? »

Hasting: « si mais elles ne se font pas prendre ! »

Quant à Miss Lemon, si elle est officiellement la secrétaire de Poirot et une pro de l’archivage, elle est aussi occasionnellement une enquêtrice hors pair et rendra de nombreux services d’enquête à Poirot, sur de nombreux épisodes comme dans l’aventure de l’appartement bon marché, dans lequel Miss Lemon se transforme en journaliste pour obtenir certaines infos.

 

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La relation amicale entre ces 4 personnages est un des éléments qui fait que j’ai adoré la série et c’est pour ça que j’ai un gros faible pour les 8 premières saisons, mais aussi grâce à l’humour très présent dans ces 8 premières saisons.

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Poirot après avoir du visionner de trop nombreuses diapositives de vacances : « ahhhh Hasting, l’inventeur de la photographie est à l’origine de bien des maux ».

Bien sur l’un des éléments essentiels au succès de la série c’est David Suchet qui incarne un hercule poirot comme je l’imagine : dandy, guindé, précieux parfois, fier, possédant une confiance démesurée en ses petites cellules grises. Flatté quand on le reconnait, il est parfois un peu orgueilleux. Au fil des épisodes et avec l’age, Poirot est toujours très sensible aux histoires d’amour et reste toujours bienveillant envers les jeunes adultes qu’il croise sur sa route. C’est aussi un fin gourmet, qui aime la bonne cuisine au grand désarroi de son tailleur, et déteste la cuisine anglaise:

Hasting: « il y a quelque chose dans la cuisine anglaise que vous aimez Poirot? »

Poirot: « les anglais ne font pas de cuisine, mon ami, il ne font que se nourrir. ils ont de la viande trop cuite, des légumes trop mous, des fromages immangeables. Le jour où les anglais feront leurs propres vins sera le jour où je rentrerais chez moi en Belgique ».

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David Suchet est très bon dans ce rôle. Je n’ai vu que la version française avec la voix de Roger Carel qui double Suchet, ce qui ne gâche rien.

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A partir de la saison 9 les choses changent beaucoup  dans la série. Les épisodes sont plus longs, adoptent un style plus cinématographique, un visuel plus travaillé, il y a plus de moyens de production, les décors, les costumes, les extérieurs… Mais surtout c’est le ton de la série qui change, un ton plus dramatique, plus sombre, et un humour quasi absent, ce que je regrette beaucoup. Japp, Hasting et Lemon n’apparaissent plus (sauf un retour pour la dernière saison). Si la saison 9 est sombre,  à partir de la saison 10 la série renoue un peu avec l’humour avec l’arrivée d’un nouveau personnage, Ariadne Oliver, une auteure de romans policiers à succès, qui s’est liée d’amitié avec Poirot. Je n’apprécie pas énormément son personnage qui peut parfois être un peu agaçant, mais j’ai beaucoup aimé qu’elle apporte un peu de légèreté et d’humour après une saison 9 trop sombre.

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La dernière saison reste pour moi assez triste. Les deux premiers épisodes sont plutôt réussi notamment Une mémoire d’éléphant et puis aussi Poirot joue le jeu, cependant je n’ai pas du tout aimé l’épisode Les travaux d’Hercule. L’épisode Les quatre m’a laissé perplexe, ça m’a fait plaisir de revoir miss lemon, Hasting et Japp qui ont bien vieillis mais l’histoire est un peu tordue. Quant au dernier épisode, je l’ai trouvé déprimant, voir Poirot vieux, fatigué, le cœur fragile, ne pouvant se déplacer qu’en fauteuil roulant…l’histoire est assez glauque, et le tout très triste.

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J’ai vu revu rerevu, à la grande incompréhension de mon entourage, un nombre incalculable de fois les épisodes de cette série, au point que mon lecteur n’arrive plus à lire certains disques.

Hercule Poirot c’est pour moi David Suchet, les personnages de Hasting, Miss Lemon et l’inspecteur Japp, c’est l’humour très british des épisodes et c’est aussi  les voyages. J’ai adoré suivre les personnages en Mésopotamie, en Syrie, en Irak, dans les Cornouailles, à Rhodes, en Égypte, en Turquie, dans le sud de la France, en Normandie, à Paris, en Écosse, à New York…

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Au fil des épisodes, il y a eut beaucoup de stars qui sont passées dans la série, entre autre: Emily Blunt (mort sur le nil), Micheal Fassbender (les indiscrétions d’Hercule Poirot), Damian Lewis (Pension Vanilos), Rupert Penry Jones et Kelly Reilly (Je ne suis pas coupable), Eliott Gould et James d’Arcy (le train bleu), Elizabeth Mcgovern (rendez-vous avec la  mort), Jessica Chastain (le crime de l’orient express)…

Parmi les 71 épisodes, voici mes préférés :

La mystérieuse cuisine de Clapham (saison 1): J’ai beaucoup aimé l’humour dans cet épisode.

Enigme à Rhodes (saison 1): J’ai adoré l’ambiance, l’histoire. Outre l’histoire qui ressemble un peu à l’épisode Les vacances d’hercule Poirot, ou à Mort sur le Nil, j’ai beaucoup aimé le duo que forme Hercule Poirot et miss Lyall, une vacancière qui va seconder Poirot dans son enquête, j’ai beaucoup aimé ce personnage et sa complicité avec Poirot.

La maison du péril (saison 2): L’histoire et l’intrigue sont très bonnes, j’ai beaucoup aimé l’interaction entre Poirot, Japp, Hasting et miss Lemon dans cet épisode.

La disparition de monsieur Davenheim (saison 2): Ici, l’histoire de cette disparition n’a pas beaucoup d’intérêt mais j’ai beaucoup aimé voir Poirot relevé le pari de Japp qui consiste a résoudre l’affaire sans sortir de son appartement, avec uniquement Hasting sur place. Beaucoup d’humour également.

L’aventure de l’appartement bon marché (saison 2): Miss Lemon qui se transforme en journaliste pour obtenir des infos, la rencontre forcée de Japp avec un arrogant agent du FBI, beaucoup d’humour aussi.

La mystérieuse affaire de Style (saison 3): Les retrouvailles de Hasting et Poirot, ça aurait du être normalement le premier épisode de la série, l’histoire se déroulant avant la fin officielle de la première guerre mondiale. L’histoire policière est particulièrement réussi dans cet épisode, et les costumes des années 1910 donne une autre dimension par rapport aux autres épisodes qui se déroulent surtout dans les années 30 et 40.

1, 2, 3… (saison 4): J’ai beaucoup aimé l’histoire et l’intrigue.

Vol de bijoux à l’hôtel métropolitain (saison 5): Beaucoup d’humour dans cet épisode, notamment avec miss Lemon et Japp.

Le noël d’Hercule Poirot (saison 6): l’histoire est très réussie, Poirot qui accepte une enquête uniquement parce qu’il n’a plus le chauffage dans son appartement.

Pension Vanilos (saison 6): la première fois que j’ai vu l’épisode, je n’ai pas accroché, mais en le revoyant, j’adore. Japp et Lemon aident Poirot à résoudre une enquête qui tourne autour de la sœur de miss Lemon. Beaucoup d’humour aussi avec Japp qui accepte de s’installer pour quelques jours chez Poirot, avec regret.

Témoin muet (saison 6): un épisode très sympathique, une intrigue prenante, une adaptation assez réussie du roman.

Le couteau sur la nuque (saison 7): Très bonne intrigue autour de ce meurtre et d’un alibi qui semble parfait.

Les vacances d’hercule poirot (saison 8): j’ai beaucoup aimé cet épisode qui marque les retrouvailles de Poirot, Japp, Hasting et miss Lemon, après une retraite courte du détective.

Je ne suis pas coupable (saison 9): J’ai beaucoup aimé l’histoire de cet épisode, le suspense, et puis le dénouement autour d’une certaine tasse de thé.

Cartes sur table (saison 10): Le personnage énigmatique de Shaitana la victime, la fameuse partie de carte, les différents personnages, j’ai beaucoup aimé l’ambiance de cet épisode, bien que le roman soit complètement différent.

Les indiscrétions d’Hercule Poirot (saison 10): J’ai adoré l’intrigue de cet épisode, on retrouve les éléments classiques chez Agatha Christie, une grande maison anglaise, une famille bourgeoise, un mort qui laisse des secrets de famille et un héritage à se partager. Avec Micheal Fassbender en prime.

Le chat et les pigeons (saison 11): Là aussi j’ai beaucoup aimé l’atmosphère avec ces meurtres qui s’enchainent dans un pensionnat pour jeunes filles de bonnes familles.

Rendez-vous avec la mort (saison 11): une mégère toute puissante sur une famille soumise, tous ça sous le soleil de Syrie. Très bel épisode.

Le crime d’halloween (saison 12): Un épisode parfait pour se mettre dans l’ambiance d’halloween, une intrigue prenante.

Mémoire d’éléphant (saison 13): Là aussi j’ai beaucoup aimé l’intrigue, le suspense, attendre jusqu’à la dernière minute pour découvrir ce qui s’est vraiment passé dans cette famille étrange.

Dernières séries: Sex education – Poupées russes – The OA

Sex Education : Affiche

Sex education

saison 1

Miles est un ado ordinaire. Dans son lycée il est content de pouvoir dire que ce n’est ni un élève populaire ni un souffre douleur. En fait, Miles passe inaperçu, on lui fou la paix, il n’attire pas l’attention et ça lui convient tout à fait. Avec son meilleur ami Eric, gay et fier de l’être, ils vivent leurs petites vies de lycéens. Mais Miles n’est pas aussi ordinaire qu’il aimerait l’être. Mis à part quelques petits problèmes concernant sa « vie sexuelle », un épisode dans son enfance qui l’a un peu traumatisé, il y a aussi sa mère qui est une thérapeute sexuelle très connue dans le milieu. Elle travaille depuis leur maison et enchaine les conquêtes sans lendemain. Étant le fils de deux psychologues, Miles est sans le vouloir un fin connaisseur du fonctionnement du corps humain et des problèmes de puberté et de la psychologie du couple. Un jour, un peu par hasard, il donne de bons conseils à un élève en proies à des problèmes de ce genre. Maeve, une élève un peu rebelle et marginale, propose alors à Miles un partenariat. Elle fait sa pub auprès des élèves  et lui envoi des « clients ». Miles les conseils moyennant finances et ils se partagent les bénéfices.

Photo Asa Butterfield, Connor Swindells

Photo Asa Butterfield, Emma Mackey

J’ai surtout regardé la série car je suis fan de Gillian Anderson. Ici elle joue une mère psychologue sexuelle, mère célibataire, et mangeuse d’homme. J’ai beaucoup aimé Sex education, Miles est un ado très attachant qui lutte contre ses propres démons mais qui reste lucide concernant les problèmes des autres.

Photo Asa Butterfield

On parle des problèmes de puberté, de sexualité des ados de manière dédramatisée et rigolote. Petit à petit, on découvre des cotés plus dramatiques de la vie de certains personnages. Ainsi, on découvre la dure réalité du quotidien de Maeve, l’incompréhension de la famille d’Eric, et ce qui a traumatisé Miles quand il était enfant.

Photo Asa Butterfield, Gillian Anderson

C’est bourré d’humour, les personnages sont très attachants, quelques moments sont juste émouvants. J’ai adoré voir la relation évoluée entre Eric et son père, notamment dans l’épisode du bal de l’école. J’ai beaucoup aimé la relation de Miles avec sa mère, qui sous de faux airs de ne pas s’inquiéter, est en fait une vraie maman poule. La saison 1 aurait pu se suffire à elle même mais je suis très contente de revoir bientôt cette brochette de personnages attachants.

Affiche

Poupée russe

saison 1

Un soir, Amy, célibataire, informaticienne conceptrice de jeux vidéos, se rend chez l’une de ses meilleures amies qui organisent une fête pour son 36e anniversaire. Cet anniversaire est spécial, car Amy aura vécu un an plus long que sa défunte mère, avec qui elle avait une relation très particulière. Cependant, alors que la nuit avance elle se fait renversée par une voiture. Sauf qu’au lieu de mourir elle se réveille plusieurs heures plus tôt lorsqu’elle arrive à sa fête d’anniversaire…

Photo Natasha Lyonne

Natasha Lyonne porte en grande partie la série sur ses épaules. Cynisme, attitude blasée, le personnage d’Amy est une new yorkaise solitaire qui n’attend rien de la vie si ce n’est la passer dans les meilleures conditions. Elle ne cherche pas le grand amour, ni à fonder une famille, ni à plaire aux autres. Elle me fait penser à Daria mais avec plus d’humour.

Photo Charlie Barnett

Bien sur quand on lit le résumé de la série on pense tout de suite au film Un jour sans fin avec Bill Murray dans lequel il revit sans cesse la même journée. Ici Amy revit la même soirée encore et encore et finit toujours pas mourir dans des conditions assez atroces: tomber dans les escaliers, tomber dans une cave, noyer dans le fleuve, écraser par une voiture, après la chute d’un ascenseur, écraser par un climatiseur tombé du ciel…

Photo Greta Lee, Rebecca Henderson

Pourtant chaque épisode est différent, les choix que fait le personnage en début de soirée changent toujours le contenu de la soirée et la fin. Les rencontres sont différentes, les évènements aussi. On découvre petit à petit la vie d’Amy, son travail, ses amis, sa vie amoureuse, son passé et surtout sa relation avec sa mère.

Photo Natasha Lyonne

J’ai beaucoup aimé Poupée russe, les épisodes ne durent que 25 à 30 minutes chacun, le temps passe vite avec l’humour noir d’Amy qui profite de ce temps pour remettre de l’ordre dans sa vie, prendre le temps de réfléchir et de faire la paix avec ses démons.

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The OA

2 saisons

Prairie Johnson, une jeune femme de 21 ans, aveugle, disparait du jour au lendemain sans laisser aucune trace. Aucun indice, aucune piste, rien. 7 ans plus tard, les parents de Prairie retrouvent leur fille qui a retrouvé la vue. Où était Prairie durant ces 7 dernières années et comment a t-elle retrouvé la vue? alors qu’elle s’installe de nouveau chez ses parents, Prairie fait la connaissance de 4 lycéens qui n’ont pas grand chose en commun les uns avec les autres, ainsi que de madame Broderick Allen, professeur de mathématique. Tous les soirs pendant une heure, Prairie les invite à se réunir dans une maison à l’abandon afin qu’elle puisse leur raconter son histoire.

Photo Alice Krige, Brit Marling

La saison 1 de The OA est sortie il y a environ 3 ans mais je n’ai jamais pris la peine de m’intéresser à cette série ou de la regarder. Je ne sais pas comment je me suis décidée à la regarder, peut être que j’ai vu une fois de trop une pub concernant la saison 2 qui vient de sortir, mais ce qui est sur c’est qu’une fois l’épisode 1 entamé, il est difficile de ne pas enchainer les épisodes. J’ai du voir la série dans son intégralité en même pas une semaine.

Affiche

On suit donc Prairie, son retour parmi les siens et son histoire que l’on découvre dès le premier épisode. Son enfance, sa vie, sa disparition, et tout ce qui lui est arrivée durant les 7 années d’absence. Un conseil avant de débuter cette saison, c’est de ne pas trop en savoir avant de se lancer dans cette histoire, c’est plus appréciable, je ne rentrerais donc pas dans les détails de l’intrigue ici.

Affiche

Entre chaque morceau d’histoire conter par Prairie, on suit aussi son retour difficile dans sa famille, sa relation avec ses parents, ses doutes. On apprend à connaitre également les 5 personnes à qui Prairie raconte son histoire. Winchell un ado avec un problème d’agressivité, French un élève modèle qui décroche une bourse au mérite pour aller à la fac, Buck une jeune fille qui prend des médicaments pour devenir un garçon, Jesse un ado livré  à lui même et madame Broderick Allen , une prof de math qui vient de perdre son frère jumeau.

Photo Brit Marling

Ce qui est appréciable dans the OA c’est que très vite on obtient des informations, des réponses aux questions que l’on se pose dans la première partie du premier épisode. Très vite on découvre ce qui est arrivé à Prairie. L’intrigue avance donc vite, on ne fait jamais 2 pas en avant pour reculer de 3 pas en arrière, on ne nous explique jamais une chose pour revenir dessus quelques épisodes plus tard, et ça fait du bien.

Photo Emory Cohen

La narration fait qu’on est piégée par la série comme Prairie est piégée elle même au début de la saison 1. On a envie de mieux connaitre ces personnages, de savoir ce qui s’est passé pour eux et ce qui va se passer pour eux. La narration est fluide et on alterne les souvenirs de Prairie aux éléments présents, du coup les épisodes, qu’ils durent 30 min ou 1h10, passent très rapidement.

Photo Kingsley Ben-Adir

Visuellement c’est très bien réalisé. La musique est discrète et donne une dimension fantastique au récit. C’est doux sans jamais être lent ou ennuyeux. Brit Marling est excellente dans le rôle de Prairie et les personnages secondaires ne sont pas en reste.

Affiche

Si la saison 1 se concentre plus sur les émotions, le ressenti, la saison 2 est plus dans l’action, dans l’intrigue. La saison 2 introduit de  nouveaux personnages dont Karim, détective privé, un personnage très charismatique avec un coté anti héros qui le rend très sympathique. Il y a un coté policier, énigme à résoudre, presque un jeu de rôle ou un escape game dans l’histoire qui est intéressant. On avance beaucoup, on comprend pas mal de choses supplémentaires.

Photo Brit Marling, Kingsley Ben-Adir

La saison 2 est toujours aussi prenante, aussi hypnotisante que la saison 1, je n’ai pas été déçu par la tournure que prennent les choses. Les personnages sont toujours aussi bien travaillés, la réalisation est toujours aussi soignée, et les acteurs toujours aussi bon. Ce qui est sur c’est que pour apprécier the OA il faut accepter de lâcher prise, d’ouvrir son esprit, de ne pas trop réfléchir et de se laisser porter. J’ai adoré me laisser porter par cette histoire et ces personnages et j’ai hâte de voir la suite.

 

And then there were none d’Agatha Christie – Adaptation BBC

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Mini série BBC

de Sarah Phelps

Charles Dance, Burn Gorman, Sam Neil, Toby Stephens, Maeve Dermody, Anna Maxwell Martin, Miranda Richardson

Sur une ile au large des cotes anglaises, un couple de domestiques accueillent dans une grande demeure 8 personnes qui ne se connaissent absolument pas. L’hôte mystérieux qui a envoyé les invitations n’est pas présent sur les lieux. Sans aucun moyens de transports pour rejoindre le continent, les invités s’installent, les domestiques suivent les instructions laissées par l’hôte mystérieux. Mais petit à petit les invités tombent comme des mouches, violemment assassinés…

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Je n’ai pas lu les dix petits nègres ou And then there were none. L’histoire est très différente des autres romans d’Agatha Christie, ici pas de détective professionnel ou amateur, pas de policier, pas de véritable enquêtes, interrogatoires, indices. Cette fois ci, c’est un magnifique huis clos, dans lequel 10 personnes qui n’ont rien en commun, se retrouvent enfermés dans une grande demeure sur une ile perdue. 10 personnes qui ont commis des atrocités dans leurs vies passées, qui ont la mort de personnes sur la conscience et qui n’ont jamais payé.

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C’est super bien réalisé, on sent des les premières minutes une véritable tension, un vrai suspense. C’est un huis clos tendu et sombre, plus on avance dans le temps plus les cadavres s’amoncèlent. Les invités tombent comme des mouches, tout en dévoilant entre chaque meurtre le passé des invités, les meurtres ou atrocités qu’ils ont commis et qui leur valent d’être enfermés sur cette ile. Et plus le temps passe et plus les bonnes manières disparaissent, les traces d’humanité et de civilités ne font pas long feu.

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Sans dévoiler l’intrigue pour ceux qui ne connaissent pas, c’est tout de même très sombre, mais tellement bien réalisé. Le casting joue pour beaucoup aussi, notamment Charles Dance, excellent, Anna Maxwell Martin, Sam Neill, mais je retiens surtout Maeve Dermody dans le rôle de la jeune Vera, excellente, elle a vraiment tiré son épingle du jeu, j’ai trouvé qu’elle crevait l’écran, elle marque la série par sa présence et son jeu.

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A voir donc, que l’on ai lu ou non le roman. J’essaierais de le lire « rapidement »!