Avec beaucoup de retard, je parle des deux concerts que j’ai pu faire cette année, après deux ans et demi de diète complète dû au covid. Je devais normalement voir en juillet dernier The killers au zénith, mais le concert se déroulait quelques jours seulement avant mes vacances en écosse et j’ai préféré éviter les foules pour ne pas tomber malade avant le départ, j’ai donc revendu ma place à la dernière minute. Je devais également voir Rage against the machine à rock en seine début septembre mais le groupe a annulé toute sa tournée européenne suite à la blessure de Zach de la Rocha, le chanteur. Décidément, je ne sais pas si je verrais un jour ce groupe, entre l’annulation en 2020 pour cause covid et cette annulation deux ans plus tard…Enfin, je devais également voir un de mes groupes préférés Archive, fin novembre, à Bercy et le lendemain à Londres dans une minuscule salle, j’attendais ça avec impatience, mais le groupe a annulé et reporté à l’année prochaine toute sa tournée pour raison de santé.
Je me rends donc un mardi soir mi septembre à bercy pour voir Arcade fire. Je m’y rends avec une amie sans même avoir entendu leur nouvel album, je n’ai pas trop suivi leur actu mais c’est pas grave. Ce n’est pas la première fois que j’assiste à un de leur concert et comme d’habitude, c’est toujours le côté festif qui prend le dessus. C’est sur le groupe met l’ambiance en chantant leurs tubes les plus connus. Au début on ne voit pas grand chose de la scène, nous sommes assez loin dans la fosse et la visibilité est très mauvaise comme souvent en fosse à Bercy quand on n’arrive pas des heures en avance, mais heureusement il y a aussi une avancée dans la fosse pour certaines chansons et là on peut dire qu’on est bien placé pour apprécié le spectacle. Finalement, avec la foule qui bouge avec l’arrivée du groupe sur l’avancée, on aura par la suite une bien meilleur vue sur la scène principale.
Je ne saurais dire pourquoi, mais je ne suis pas autant rentrer dans l’ambiance que lors de leurs derniers concerts. Peut être un peu déçue mais sans savoir vraiment pourquoi.
Deuxième concert cette année, Editors, un groupe anglais que j’adore, j’aime beaucoup tous leurs albums et je les vois régulièrement en concert depuis 2010.
Editors fut mon dernier concert avant le premier confinement covid en 2020. En février, je me suis rendue à la salle pleyel pour les voir. Je n’en n’ai pas parlé ici, mais j’ai beaucoup aimé ce concert, déjà car l’accoustique de la salle pleyel est excellente, la fosse est aussi très petite et j’ai une vue imprenable sur la scène. C’est assez rare pour le mentionner mais j’avais trouvé la setlist originale. Pour une fois un groupe prend le risque de proposer des titres très différents de ceux habituellement proposés. Certaines chansons qu’on entend presque à chaque concert ont disparu, d’autres qu’on entend jamais sont présentes, sans parler de la réorchestration de certains titres. Tous ça demande du travail et le groupe prend quelques risques ce qui est appréciable. Après, le rendu n’est pas toujours du goût de chacun, puisque moi par exemple, je n’ai pas eu droit à une de mes préférés Eat raw, alors que d’habitude ils l’a joue quasiment à chaque date (ils l’ont finalement jouée les soirées suivantes, dommage pour moi).
Donc je retrouve ce groupe deux ans et demi plus tard, avec cette fois-ci un nouvel album dont j’ai écouté quelques titres avant de me rendre à l’olympia. J’arrive en plein milieu de la première partie. A l’époque où j’ai pris ma place, je ne savais pas où en serais l’épidémie de covid alors j’ai préféré prendre une place en gradin, plus précisément sur la mezzanine. Je suis donc super bien placée pour voir la scène. C’est sur je ne peux pas profiter autant de l’ambiance de la salle que quand je suis en fosse, mais pas mécontente de pouvoir m’asseoir en attendant que ça commence. J’ai beaucoup aimé le concert comme à chaque fois avec Editors. La setlist possède pas mal de nouveaux titres et j’aime beaucoup leur nouvel album. Il y a aussi les gros tubes du groupe et j’en suis contente, comme Bones, In this light and on this evening, All sparks. J’ai adoré entendre encore une fois leur chanson No harm qui est juste puissante surtout en live. Entendre la chanson Nothing en accoustique c’est chouette mais un peu déçue car j’avoue que je préfère la version qu’ils faisaient en live jusqu’ici, une version très rythmée et nerveuse de la chanson qui réveillait bien la salle. Vraiment une très belle soirée, deux heures de concert, une belle ambiance dans la salle et sur scène et en plus un samedi soir, je n’ai pas à me dépêcher pour rentrer chez moi en comptant les heures qui me séparent de mon réveil pour aller bosser et ça c’est appréciable!
Deux concerts pour 2022 donc, ce qui est déjà mieux qu’en 2020 et 2021!